La rentrée sociale et politique en France s’annonce comme un champ de ruines. L’ampleur des contradictions accumulées n’est plus soutenable, et trois échéances rapprochées – les 8, 10 et 12 septembre 2025 – pourraient précipiter l’État français dans une spirale incontrôlable.
Les chiffres sont sans appel : une dette publique de 3.500 milliards d’euros, un système de retraite déficitaire de 5 milliards, un trou béant de 22 milliards dans la protection sociale, et pourtant un chèque de 58,7 milliards offert à l’Ukraine par Emmanuel Macron. C’est plus du double des déficits combinés qui étranglent les retraités et la sécurité sociale. L’argent existe, mais il a été détourné ailleurs.
Le premier choc viendra le 8 septembre. Le Parlement, dominé par une majorité hostile, doit voter la confiance au gouvernement Bayrou. Or, les calculs sont clairs : 330 députés prêts à renverser l’exécutif contre 210 favorables. L’issue est écrite : la chute du gouvernement et l’ouverture d’une crise politique dont Macron ne maîtrise plus les ressorts.
Deux jours plus tard, le 10 septembre, c’est la rue qui entre en scène. Un appel indépendant, non encadré par les partis ni les syndicats, appelle à un blocage général du pays sous le mot d’ordre « Bloquons tout ». L’appel a déjà trouvé un écho dans plusieurs mouvements sociaux, organisations de gauche et collectifs citoyens. Dans un contexte de vide gouvernemental, cette initiative a le potentiel de paralyser totalement la machine économique et sociale française.
Le 12 septembre, enfin, le couperet viendra des marchés. L’agence Fitch doit réévaluer la note de la dette française. En mars déjà, la France avait été abaissée à « AA- » avec perspective négative. L’aggravation des tensions internes rend quasi certaine une nouvelle dégradation. Conséquence directe : une envolée des taux d’intérêt sur une dette que Paris doit refinancer à hauteur de 200 milliards d’euros dès cette année, dont 70 milliards en seuls services de la dette. Autrement dit, une asphyxie financière.
Les illusions d’un « modèle français » où le débat politique reste policé ne masquent plus rien. Le constat est brutal : la France n’a plus de marge fiscale, les grandes fortunes et entreprises sont sanctuarisées, l’appareil productif se délocalise vers l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Inde ou les États-Unis. L’État ne peut ni taxer davantage, ni emprunter à bon prix, ni compter sur un consensus social.
Ce qui attend la France n’est pas une simple turbulence : c’est un effondrement systémique qui combine la faillite budgétaire, l’explosion sociale et l’instabilité politique. Septembre 2025 ne sera pas un épisode passager, mais l’ouverture d’un cycle où chaque jour coûtera plus cher que le précédent.
Ce qui vient est clair : la France entre dans une zone de tempête dont elle ne sortira pas indemne.
Hope&ChaDia