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Mettant en avant l’importance du suivi des évolutions des prix des produits de large consommation, la dernière évolution de l’ONS, révèle qu’ «au mois d’avril 2024 eta par rapport au mois précédent, l’indice général des prix à la consommation, au niveau national enregistre une hausse de près de 0,8%. Les prix des biens alimentaires inscrivent une variation de +1,5%. Le rythme d’inflation annuel (mai 2023 à avril 2024 / mai 2022 à avril 2023) est de +7,4%. Une situation qui s’explique notamment par une hausse des prix des produits agricoles frais de l’ordre de 0,6%. Une situation qui reflète l’augmentation de la demande par rapport à l’offre caractérisant une période de grande consommation. À cela s’ajoute la mise en place des nouvelles dispositions de régulation du marché incluant les volets de l’approvisionnement et de la distribution. Cela étant, en dépit des pointes conjoncturelles de la mercuriale, le rythme de l’inflation continue de pointer vers le bas, passant d’un taux de +8,1% au mois de mars, à 7,4% au mois d’avril. Ce qui confirme les constats et les prévisions émis par les différents organismes financiers internationaux sur une évolution positive des indicateurs macroéconomiques pour les prochains mois. Il faut dire que sur les terrains se profilent les prémices d’un équilibre dans les évolutions des prix des produits de large consommation, dans la mesure où, d’une part, «Les produits agricoles frais croissent d’un taux de +0,6%. En effet, les prix des légumes et de la pomme de terre marquent des hausses sensibles de 10,7% et 17,2% respectivement». Alors que « le reste des produits est caractérisé par des baisses plus ou moins importantes, notamment la viande de poulet avec-12,7%, les oeufs -15,9% et à un degré moindre la viande rouge avec -0,3%». De leur côté «les biens alimentaires industriels accusent une augmentation de 0,5% qui s’explique particulièrement par la hausse des prix du café qui s’affichent à un taux de +6,5%». C’est précisément à travers ces paramètres qui oscillent entre les effets de baisse et de hausse, des denrées alimentaires, que se précise le recul du taux d’inflation. Une tendance baissière qui se distingue des années précédentes, par les effets d’une nouvelle politique de développement, de production, de stockage et de distribution. Cette dernière est intervenue sur les points les plus névralgiques de la gestion du marché de la consommation, notamment le contrôle et le suivi de l’application des orientations adoptées en matière de calcul des prix et des marges bénéficiaires. Dans le détail, l’enquête de l’ONS précise que « les prix des produits manufacturés sont définis par une relative stagnation, quant aux prix des services par une faible hausse de 0,1%. Le corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation enregistre, pour ce mois d’avril 2024, une hausse de 0,3% par rapport au mois précédent. Alors qu’au mois d’avril 2024 et par rapport au même mois de l’année 2023, la variation des prix à la consommation est
de +2,3%».