Le 7 juillet 2024, le Nouveau Front Populaire (NFP) a remporté les élections législatives françaises, une victoire qui aurait dû marquer un tournant dans la gouvernance du pays. Cependant, le président Emmanuel Macron persiste à ignorer ce résultat démocratique en maintenant Gabriel Attal au poste de Premier ministre, refusant de reconnaître la légitimité du NFP. Cette situation, qui défie les principes fondamentaux de la démocratie, est observée avec une certaine ironie en Algérie, un pays qui a souvent été traité par la France comme un « élève en perpétuel sursis ». Pourtant, c’est l’Algérie qui, malgré un contexte géopolitique régional instable, affiche une souveraineté résolue et inébranlable et des principes de droit universel qui ne surprennent que ceux qui resistent a reconnaitre le model Algerie.
En effet, autour de l’Algérie, la région est en proie à des crises multiples : la Libye, dévastée par une guerre civile prolongée ; le Sahel, miné par l’instabilité et le terrorisme ; et le Maroc, dont les ambitions expansionnistes au Sahara Occidental sont encouragées par certaines puissances étrangères. Dans ce contexte, l’Algérie, loin de se laisser déstabiliser, réaffirme ses principes et sa souveraineté. Fidèle à ses engagements historiques, l’Algérie reste ferme dans son soutien aux droits des Palestiniens et à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Cette position est d’autant plus remarquable qu’elle est maintenue à un moment où les grandes puissances impérialistes imposent de plus en plus un choix binaire et non négociable aux nations du Sud global : « être avec nous ou contre nous ». Face à ces pressions, l’Algérie se distingue par sa résistance à l’alignement forcé, défendant une politique étrangère fondée sur le respect des principes de non-ingérence, de souveraineté nationale et de soutien aux causes justes.
La France, qui prône des valeurs démocratiques tout en niant les résultats des élections chez elle, est perçue en Algérie comme une hypocrisie flagrante. Comment une nation qui peine à respecter sa propre démocratie peut-elle se poser en donneuse de leçons pour d’autres ? Cette contradiction alimente un sentiment de mépris envers une France qui semble incapable de se détacher de son complexe post-colonial. Alors que Paris critique souvent Alger, notamment en matière de gouvernance, la France s’enlise dans une crise de légitimité, incapable de gérer les résultats d’une élection qui ne lui est pas favorable.
Les Algériens, de leur côté, se préparent aux élections présidentielles du 7 septembre 2024 avec une confiance renouvelée dans leur capacité à choisir leur propre destin. Le président Abdelmadjid Tebboune, qui se représente pour un second mandat, incarne cette souveraineté algérienne, refusant de céder aux pressions extérieures et poursuivant une politique de réforme et de stabilité. Contrairement aux critiques souvent malveillantes émanant de France, l’Algérie montre au monde qu’elle est capable de tracer sa propre voie, libre des influences impérialistes.
Cette élection sera un moment de vérité pour l’Algérie, un pays qui a souvent été sous-estimé par ses détracteurs. Mais l’histoire montre que l’Algérie a toujours su se dresser face aux défis, qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur. Loin d’être un « élève relégable », l’Algérie est aujourd’hui une nation souveraine, prête à défendre ses intérêts et ses valeurs sur la scène internationale.
Ainsi, le 7 septembre 2024, alors que la France reste embourbée dans ses propres contradictions, l’Algérie fera preuve de maturité démocratique en permettant à son peuple de s’exprimer librement. Ce moment sera un témoignage de la résilience et de la détermination algérienne, une réponse claire à ceux qui doutent encore de la capacité de l’Algérie à prendre en main son propre destin. Habitu wella krahtou, l’Algérie avance, et rien ne pourra arrêter ce pays dans sa quête d’un avenir prospère et souverain et democratiquement model.
Hope & ChaDia