Un an après son élection, le président de la Fédération Algérienne de Football (FAF) a annoncé avoir réalisé 100 % des 21 points de son programme électoral. Cependant, selon une analyse publiée sur le site Botola.dz par Malik Mohamed et Nazim Bessol, il semblerait que le décalage entre ces déclarations et la réalité soit notable. Le président avait promis un nouvel organigramme moderne et dynamique pour la FAF, mais celui-ci n’aurait toujours pas été mis en place. Seul un poste non statutaire de chef de cabinet aurait été créé, et l’administration resterait inchangée, avec des méthodes jugées obsolètes. De plus, la numérisation annoncée n’aurait pas été réalisée ; malgré l’existence du système FAF CONNECT, aucune amélioration n’aurait été apportée, et l’usage des documents papier persisterait, toujours selon cette analyse. Concernant le développement des ressources financières, qui faisait partie des promesses majeures, il semblerait que les efforts se soient limités à un contrat avec “Chery Automobile”, dont la valeur n’aurait pas été divulguée, et que, malgré les annonces, aucune avancée significative n’aurait été faite pour attirer de nouveaux sponsors. Le président avait également promis de renforcer la formation et le développement du football scolaire et universitaire, ainsi que la décentralisation de la formation avec des directeurs techniques régionaux. Cependant, ces initiatives seraient restées à l’état de projet : aucun directeur technique régional n’aurait été nommé, et les résultats des jeunes sélections montreraient un manque de progrès, toujours selon les auteurs de l’article. De plus, le développement du corps arbitral, censé améliorer la transparence et le fair-play, n’aurait pas produit les effets escomptés ; les erreurs et scandales arbitrales se seraient multipliés, et l’introduction de la VAR, bien que positive, aurait été mal gérée, ajoutant davantage de confusion. Selon cette analyse, en ce qui concerne le Futsal et le Beach-soccer, les promesses de développement seraient restées lettre morte. La sélection nationale de Futsal aurait été éliminée de la CAN-2024, et aucune stratégie sérieuse n’aurait été mise en place pour le Beach-soccer. La décentralisation de la gestion, avec l’implication des présidents de ligues, n’aurait pas eu lieu. Au contraire, plusieurs présidents de ligues auraient été sanctionnés ou menacés, illustrant une centralisation excessive du pouvoir, toujours selon les auteurs de l’article. Quant au soutien aux clubs professionnels et amateurs, promis pour résoudre les problèmes financiers, il aurait été limité à des prêts ponctuels sans plan clair pour éviter de futures crises.
Selon l’analyse publiée sur le site Botola.dz, le niveau de réalisation des 21 points annoncés par le président de la FAF serait bien inférieur aux 100 % affirmés. Si l’on devait estimer le décalage en se basant sur les informations fournies, environ 40 % seulement des objectifs auraient été partiellement atteints ou engagés, tandis que le reste des points prometteurs resterait soit inachevé, soit non entamé. Cette estimation se fonde sur les principaux domaines où le décalage est le plus visible, tels que la numérisation, la gestion des ressources financières, le développement de la formation, le soutien aux sélections jeunes, ainsi que l’amélioration de l’arbitrage. Malgré quelques initiatives lancées, la majorité des promesses électorales semblent encore loin d’être concrétisées. Il serait donc judicieux pour la FAF de fournir des explications plus détaillées sur son bilan, afin de clarifier les progrès effectués et les défis restants.
Document de l’analyse de Botola.dz
By Hope&Chadia