Le 29 septembre 2021, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a annulé deux accords commerciaux entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, qui incluaient des ressources du Sahara occidental. Cette décision, en faveur du Front Polisario, souligne l’illégalité de l’exploitation des ressources de ce territoire par le Maroc. En réaction, l’Algérie a réaffirmé sa position contre toute violation de cette décision et a averti les États ou organisations tentant de maintenir des accords économiques sur ce territoire disputé.
Une décision qui fait et fera encore longtemps extrêmement mal au régime expansionniste du Makhzen
L’arrêt de la CJUE met en avant la nécessité du respect du droit international dans les relations entre États. Il rappelle que les accords commerciaux doivent respecter les droits des peuples et les frontières, particulièrement pour le Sahara occidental, considéré par l’ONU comme une région non autonome. Bien que le Maroc ait inclus ce territoire dans ses accords avec l’UE, cette intégration a été jugée illégale par la justice européenne.
Cette annulation, qui fait et fera pour longtemps extremement mal au regime expansioniste du Makhzen, représente une victoire pour le respect des décisions judiciaires et met en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans les négociations commerciales internationales. Ignorer ce jugement affaiblirait l’autorité des instances juridiques internationales et compromettrait la crédibilité des futures décisions dans des conflits similaires.
L’Algérie, un acteur engagé pour le droit international
L’Algérie a réitéré son engagement à défendre le droit international et à veiller au respect des décisions judiciaires. Le gouvernement a envoyé un message clair aux États et entreprises tentés de contourner l’arrêt de la CJUE. Ce dossier revêt pour l’Algérie une importance stratégique, non seulement pour la stabilité régionale, mais aussi pour la défense des principes du droit international.
En effet, L’Algérie a également activé sa diplomatie en convoquant des ambassadeurs européens, notamment ceux de la France et de l’Espagne, pour probablement discuter des suites à donner à cette décision. Ce geste démontre la détermination de l’Algérie à s’assurer du respect du droit international concernant le Sahara occidental. ”Mise en garde aux pays européens” : A notre avis, cela sonne comme un avertissement pour les pays qui chercheraient à contourner la décision de la CJUE. Ce rappel à l’ordre s’adresse particulièrement à des pays comme la France et l’Espagne, qui pourraient être tentés de maintenir leurs accords avec le Maroc malgré l’illégalité des contrats après l’arrêt de la CJUE.
Stabilité régionale
Le Sahara occidental est une région stratégique pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. L’Algérie soutient depuis longtemps le Front Polisario et milite pour que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui soit respecté. La question dépasse les enjeux économiques pour toucher à la sécurité régionale. L’Algérie, en défendant les décisions judiciaires, cherche à prévenir toute instabilité dans la région.
Le respect des décisions internationales est un pilier de la paix et de la coopération entre États. Ignorer l’arrêt de la CJUE pourrait raviver les tensions dans une région déjà fragile. L’Algérie veut ainsi jouer un rôle de garant du droit et de la stabilité dans le Maghreb et au-delà.
Message à la communauté internationale
L’Algérie, par son attitude proactive, envoie un message fort : le respect du droit international est une obligation pour tous les États. En agissant ainsi, elle montre qu’elle ne se contentera pas d’observer passivement les évolutions autour du Sahara occidental, mais qu’elle interviendra pour s’assurer que les lois internationales soient respectées.
Les entreprises et États doivent comprendre que contourner ces décisions judiciaires pourrait avoir subir des conséquences diplomatiques et économiques. L’Algérie se positionne ainsi comme un défenseur des droits du peuple sahraoui et de la justice internationale.
Une posture de principe
Cela reflète aussi la souveraineté de l’Algérie et son rôle d’acteur majeur dans la région. En somme, la décision de la CJUE marque un tournant majeur. L’Algérie, en prenant position fermement, met en avant l’importance du respect du droit international et des décisions judiciaires, condition indispensable pour la paix et la stabilité mondiale. Ce positionnement renforce son image de défenseur des principes de justice et de légalité, au-delà des simples intérêts économiques ou politiques.
Hope&ChaDia