L’économie française traverse une période grave, marquée par un accroissement alarmant des défaillances d’entreprises, une hausse continue des dépenses publiques, et des perspectives économiques préoccupantes pour 2025. Dans ce contexte, le dernier podcast de Marc Touati, président-fondateur du cabinet ACDEFI, intitulé “La France abîmée et dégradée : Comment se protéger ?”, dresse un tableau complet de la situation économique sombre et propose des pistes pour potentiellement naviguer cette crise.
Les défaillances d’entreprises atteignent des records historiques, selon les chiffres de la Banque de France pour septembre 2024. Le nombre de faillites dépasse même les niveaux observés en 2009, touchant l’ensemble des secteurs, notamment la construction, le commerce et l’immobilier. Les grandes entreprises sont également durement frappées, avec une augmentation de 133 % des défaillances depuis janvier 2020, ce qui menace directement des milliers d’emplois, aggrave le chômage, et alourdit le déficit public.
Le budget 2025, présenté comme une tentative de redressement, apparaît insuffisant et inadéquat pour enrayer la crise. Malgré des déclarations de rigueur budgétaire, les dépenses publiques devraient croître de 2,6 % en valeur, alors que les impôts, déjà à des niveaux étouffants, seront encore relevés. Marc Touati dénonce l’inefficacité de ces mesures, comme la taxe exceptionnelle qui rapportera à peine 2 milliards d’euros, face à un déficit qui avoisine les 200 milliards, révélant un manque flagrant de sérieux dans la gestion des finances publiques.
La dette publique française représente un autre point de tension majeur. Bien que la France ait échappé à une dégradation officielle de sa note par l’agence Fitch, Marc Touati révèle que l’agence aurait dû rétrograder la note à simple A+, selon ses propres critères de notation. Cette décision remet en cause la crédibilité des agences de notation et soulève la crainte d’une future dégradation par Standard & Poor’s ou Moody’s, ce qui pourrait survenir d’ici la fin de l’année, avec des conséquences graves sur les taux d’intérêt et le financement de la dette.
Face à cette crise, Marc Touati propose des stratégies de protection pour les entreprises, les salariés, et les épargnants, afin de tenter de limiter les dégâts. Les entreprises devraient se concentrer sur des niches spécifiques, innover constamment, et chercher à se développer à l’international. Les particuliers, quant à eux, sont invités à renforcer leurs compétences, à être prudents dans leurs choix d’investissement, et à diversifier leur épargne pour se préparer à une hausse probable de la fiscalité sur les revenus financiers.
Enfin, la situation actuelle de la France rappelle tristement celle de la Grèce en 2009, marquée par un dérapage incontrôlé des comptes publics et un manque de transparence sur la réalité des déficits. Même si la France sait lever l’impôt, l’alourdissement constant de la fiscalité pourrait entraîner un exode massif des capitaux et un départ des contribuables les plus fortunés, ce qui ne ferait qu’aggraver la crise.
Pour en savoir plus sur cette analyse et découvrir des solutions détaillées pour se protéger de cette crise imminente, suivez le podcast complet disponible ici : La France abîmée et dégradée : Comment se protéger ?.
Réduire l’exposition de l’Algérie aux risques de l’économie française : une nécessité stratégique
Le Japon a déjà pris les devants en réduisant son exposition à la dette publique française, en vendant pour 8 milliards d’euros d’obligations au cours des derniers mois. Ce retrait pourrait entraîner un effet boule de neige, incitant d’autres investisseurs à suivre cette voie et accentuant les risques pour l’économie française. Dans ce contexte, la rationalité économique impose à l’Algérie de suivre cette tendance et de réduire son exposition aux risques liés à l’économie française. Les perspectives économiques incertaines de la France rendent cette démarche essentielle pour protéger l’économie algérienne d’éventuels contrecoups.
Pour les opérateurs économiques algériens, il est crucial de diversifier les partenariats commerciaux et financiers, en réorientant les exportations vers des marchés plus dynamiques, tels que l’Asie ou l’Afrique subsaharienne, où la croissance reste soutenue. Les investissements étrangers devraient aussi être redirigés vers des secteurs moins vulnérables aux fluctuations économiques françaises, comme l’énergie, les technologies numériques ou l’agro-industrie, en privilégiant les partenariats avec des pays à économie émergente.
Par ailleurs, les banques et institutions financières algériennes doivent évaluer leur exposition aux actifs français et envisager de diversifier leurs portefeuilles vers des actifs plus sûrs. Ces mesures permettraient à l’Algérie de renforcer sa résilience économique face aux turbulences en France et d’assurer une plus grande stabilité dans ses échanges commerciaux et financiers.
Hope&Chadia
1 comment
Il faut tout couper avec la France qui n’est plus rien! Il faut couper avec les éléments sioniste qui sont des chevaux de Troie. BNP est une banque sioniste. Carrefour et Auchan idem. Rien ne doit aller alimenter les caisses de l’entité!
L’Algérie doit montrer qu’elle a dépassée la France qui est gouvernée par tout le monde.