Ah, le Maroc. Ce pays où l’on ne recule devant rien pour revendiquer des éléments culturels comme si une étiquette “Made in Morocco” suffisait à effacer des siècles de partage maghrébin. Mais voilà, un nouveau coup dur est tombé : l’UNESCO a inscrit le “Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien” sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité, basé sur l’authenticité des savoir-faire algériens.
Et pour ajouter à la claque, ce n’est pas qu’une question de vêtements, mais de techniques, de traditions et de transmission purement algériennes. Oui, vous avez bien lu : la Gandoura, la Melehfa, et même le fameux caftan brodé sont des créations issues de savoir-faire authentiquement algériens, et non des produits matériels qu’on peut détourner avec un coup de baguette propagandiste.
Quand l’authenticité fait mal
Comme l’a souligné le ministre algérien de la Culture, les éléments inscrits par l’UNESCO concernent “les savoirs et les savoir-faire, et non le produit matériel.” Voilà une nuance que le Maroc aurait intérêt à méditer. Il ne s’agit pas de revendiquer une robe ou un tissu, mais de reconnaître des siècles de tradition portés par des mains et des esprits algériens.
Qu’il s’agisse de la Gandoura, de la Melehfa, du caftan brodé, ou encore du saroual, du mandil et de la chechia, ces pièces reflètent un héritage profond, préservé et enrichi dans les wilayas de l’Est algérien. Chaque point de broderie, chaque pièce de hzam ou de loukaa raconte l’histoire d’un peuple et de son lien avec ses traditions.
Pendant ce temps, le Makhzen regarde cette liste avec des sueurs froides. Car derrière chaque costume célébré par l’UNESCO, c’est une revendication marocaine qui s’effondre. S’approprier les éléments matériels est facile ; prouver l’authenticité des savoir-faire, beaucoup moins.
La Kippa : une solution pour Rabat
Alors, que faire ? L’Algérie, toujours généreuse en suggestions, propose une alternative pleine de sarcasme : et si le Maroc revendiquait la kippa ? Après tout, avec leur obsession pour tout transformer en “héritage marocain,” pourquoi ne pas essayer un accessoire porté par les hommes juifs ?
Le storytelling est déjà prêt : “La kippa, inspirée par nos Mellahs, est un symbole millénaire d’ouverture marocaine.” Peut-être même qu’ils pourraient organiser un “Festival du Caftan et de la Kippa,” combinant leurs revendications sur tout ce qui brille. Avec un peu de propagande, qui sait ? Cela pourrait passer auprès de leurs alliés habituels.
L’Algérie, entre fierté et sérénité
Pendant ce temps, l’Algérie avance sereinement. Cette inscription est plus qu’un simple coup d’éclat : c’est une reconnaissance mondiale de traditions vivantes, portées par des artisans et artisanes qui ont transmis ces savoir-faire de génération en génération. Comme l’a rappelé le ministre, ces costumes et bijoux ne sont pas juste des objets, mais des symboles d’un riche patrimoine arabe, musulman et amazigh.
Pour les Algériens, voir leur patrimoine triompher sur la scène internationale est une fierté. Chaque mot du dossier soumis à l’UNESCO a été soigneusement documenté par des experts et des institutions culturelles, prouvant que ces traditions appartiennent au peuple algérien, et à personne d’autre.
Quand l’authenticité triomphe
L’inscription par l’UNESCO n’est pas seulement une victoire pour l’Algérie, mais un rappel que le patrimoine immatériel ne se vole pas. Il ne suffit pas de proclamer qu’un élément culturel est “marocain” pour en faire une réalité. Les savoir-faire inscrits sur cette liste, qu’il s’agisse du caftan brodé, de la chechia ou du mandil, sont une preuve irréfutable de l’héritage algérien.
Quant au Maroc, peut-être est-il temps de laisser tomber les revendications absurdes et de célébrer la diversité culturelle maghrébine. Mais si la tentation persiste, qu’ils essaient la kippa. Avec un peu de chance, ils auront une meilleure histoire à raconter.
Hope&ChaDia