A l’attention de la caste sournoise et opportuniste de la doxa politico-médiatique parisienne
Cette « affaire Sansal » vient presque simultanément, avec le cas des gendarmes français arrêtés et humiliés par les sionistes, le mandat d’arrêt contre les bourreaux sionistes, et « l’affaire » accablante de son ami Daoud. Tous ces faits ont été rapidement occultés par cette série de diversions, pour éviter de contrarier l’allié israélien et d’indigner les Français.
Sansal, par contre, est connu en Algérie, par certains, pour ses couillonnades, son imposture et duplicité lorsqu’il était haut fonctionnaire au ministère de l’industrie; sa traîtrise à son pays et à la cause palestinienne. Il est connu aussi en ‘‘Israel’’ pour l’avoir visité d’où il est revenu « riche et heureux », rencontré des rabbins, fait des déclarations hostiles aux Palestiniens, visité le mur dit des lamentations ; flanqué d’une kippa en guise de soumission.
Mal lui en a pris, pour ce coup-ci, il s’est pris dans son propre piège. Il ne s’agit plus d’opinion, de liberté d’expression, mais « d’atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale », suite à ses déclarations mensongères et subversives sur “Frontière”, un média français extrémiste et fasciste, dont-il est membre du comité stratégique, d’où il a affirmé qu’une partie de l’Ouest de l’Algérie appartient en réalité au royaume du Maroc. La limite du tolérable en Algérie. Cette aberrante affirmation l’a exposé de fait à des conséquences judiciaires. Il ne peut s’agir que d’intelligences avec des puissances étrangères nuisant aux intérêts de l’Algérie.
Par ses graves déclarations, il tombe sous le coup de la Loi. Il s’agit donc fondamentalement d’une affaire algérienne, et la France n’a aucun rôle à jouer ou commentaire officiel à faire. Chacun s’occupe de ce qui le regarde. Il va répondre de ses actes devant la justice algérienne en sa qualité d’Algérien, même s’il a été récemment ‘‘baptisé’’ « Français ». L’arrestation de cet ami de Daoud et des lobbys franco-israéliens, a toutefois suscité un tollé outre-méditerranée, en France. Outre les médias aux ordres avec leurs salmigondis, les cancaneries de la droite et assimilés, les plus remarquables réactions sont celles de l’arrogant académicien Jean-Christophe Rufin et du torchon islamophobe et arabophobe Charlie Hebdo. L’académicien a donné un ultimatum, assez cocasse, à l’Algérie : proposer l’élection de Sansal parmi « Les Immortels » s’il n’est pas relâché ! Nous lui avons suggéré de faire mieux, quelque chose de visible : rebaptiser la Grande Tour parisienne «Tour Sansal » ou créer un autre Grand Prix en son nom ! L’hebdomadaire Charlie a accouché d’un article, qui prouve l’ignorance et la médiocrité de l’auteur, qu’il a intitulé « Algériens ! Reprenez vos imams, rendez-nous vos écrivains ». Admettons ! Qu’il ait le courage de publier la réponse (qu’il a reçu) du média ‘‘Algérie patriotique’’ intitulé «Charlie Hebdo : gardez vos collabos et rendez-nous nos médecins ! »
Les sionistes mènent les dirigeants français par le bout du nez jusqu’à leur ordonner de ne pas appliquer les mandats d’arrêt de la CPI et jusqu’à pervertir leur législation à leur avantage. Ils ont trouvé dans l’arrestation de Sansal un sujet de diversion afin de détourner l’attention des Français, les aveugler pour ne pas rendre des comptes. « L’affaire Sansal » vient aussi couvrir l’humiliante « affaire Daoud » ! Ce sont les Français sionistes qui sont à la manœuvre, qui sont montés au créneau et qui orientent la politique de la France. Voilà où les a entraînés la cupidité, la désinvolture, l’arrogance, le suivisme et l’incompétence de leurs dirigeants : à la déchéance, à la perte de souveraineté, à l’asservissement et à terme au sous-développement ! On ne tire pas du miel du ‘’derrière’’ des frelons.
Que pensent les Africains de cet aboutissement ou de ce retournement de situation ? Du sort de cette France qui ne cesse, depuis des décennies, de les malmener ?
Bien que les organisations dites « internationales » – dont le CPI et TPI- soient considérées comme des pièges, qui ne visent que les faibles et les ex-colonies africaines, il arrive parfois que la logique de la nature réserve des bonnes surprises si l’on s’en tient à cette citation de Ahmadou Kourouma « Parfois, on trouve une grosse biche dans le piège tendu à des agoutis ». Dans le piège de notre cas, l’oracle a offert deux « gros sangliers » non-africains !
A. Djerrad