Yasmina Benlemalem Sellam vient d’inscrire une nouvelle ligne prestigieuse à son parcours exceptionnel. Ingénieure agronome de formation, ancienne enseignante à l’INA et à l’ENS en France, elle est devenue au fil des années une figure incontournable de la valorisation de la gastronomie algérienne. Connue du grand public pour sa table d’hôtes à Alger, Dar Djeddi, et pour ses nombreuses interventions médiatiques, elle vient de hisser l’Algérie une fois de plus sur la scène culinaire mondiale.
Son nouvel ouvrage, « Le Couscous, racines et couleurs d’Algérie », a été distingué à l’échelle internationale : il figure parmi les finalistes du Gourmand World Cookbook Awards 2025 dans la catégorie “Culture culinaire”.
Après le succès de son premier livre « Mémoire culinaire de l’Algérie », lauréat du premier prix en Suède en 2023, Yasmina réitère avec un hommage raffiné à ce plat emblématique, inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité.
Le couscous, pour elle, n’est pas une simple recette, mais une mémoire, un territoire, un récit. À travers 120 pages publiées chez l’ANEP, elle explore les multiples visages du couscous algérien – du littoral à l’Ahaggar, en passant par les Hauts Plateaux – mêlant rigueur historique, traditions orales et gestes de transmission. Ce n’est pas un livre de cuisine : c’est une œuvre de recherche et d’amour.
La cérémonie de remise des prix s’est tenue au Portugal, le 19 juin 2025. Dans une atmosphère internationale réunissant des auteurs du monde entier, le nom de Yasmina Sellam a été prononcé comme finaliste, une reconnaissance éclatante pour le savoir-faire culinaire algérien, mais aussi pour la richesse de sa diversité régionale. C’est toute une nation qui, à travers ce couscous, a été célébrée.
Le travail de Yasmina Benlemalem Sellam s’inscrit dans une démarche patrimoniale ambitieuse : préserver, documenter et transmettre. Elle est de celles qui construisent un pont entre les générations, entre les régions, entre la mémoire et l’innovation. Elle incarne cette Algérie qui se raconte autrement, dans l’assiette, dans le verbe, dans le respect des ancêtres.
À travers cette distinction, c’est bien plus qu’un plat qui est honoré : c’est une culture, une sensibilité, une vision. Et c’est une femme, aussi, dont l’engagement discret mais constant porte haut les couleurs de l’Algérie dans les cercles culturels les plus exigeants.
Merci à elle. Et que l’avenir de notre gastronomie soit aussi brillant que le parcours qu’elle trace.
Hope & ChaDia