Il y a un mois, le quotidien El Moudjahid publiait un article sans concession, accusant les services français et leurs relais politiques d’avoir confié à Mohamed Sifaoui une mission précise : fédérer les opposants hostiles à l’Algérie dans une stratégie coordonnée de déstabilisation. Certains avaient jugé ces accusations exagérées, voire complotistes. Or, les derniers jours viennent d’en offrir une illustration éclatante.
La feuille de route décrite par El Moudjahid
Selon l’article, l’initiative est pilotée depuis Paris, avec à la manœuvre Bruno Retailleau, chef de file d’une droite nostalgique du colonialisme. Son rôle : rassembler une galaxie d’opposants disparates, souvent contradictoires entre eux, mais unis par une haine commune de l’État algérien.
La feuille de route repose sur deux axes :
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un front numérique, avec des figures médiatiques comme Abdou Semmar, Amir Boukhors dit Amir DZ, Saïd Bensedira, Ayoub Aïssou, Hichem Aboud et Mohamed Zitout, chargés de matraquer les réseaux sociaux ;
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un relais institutionnel, avec la chancellerie française à Alger et des ONG de la diaspora en France servant de plateforme logistique et politique.
L’objectif est limpide : occuper l’espace médiatique, cibler directement la présidence et semer le doute dans l’opinion publique algérienne.
Sifaoui et la mécanique de la rumeur
C’est dans ce contexte que Mohamed Sifaoui a publié sa vidéo « Où est Tebboune ? ». Pendant près de dix minutes, il déroule un scénario dramatique : absence de trois semaines = incapacité à gouverner. Il brandit des sources anonymes prétendument « crédibles », agite le traumatisme Bouteflika et fixe un ultimatum : si Tebboune ne réapparaît pas mercredi, c’est qu’il est fini.
Cette mise en scène illustre parfaitement ce qu’El Moudjahid décrivait : un « script » prêt à l’emploi, destiné non pas à informer, mais à fragiliser symboliquement l’institution présidentielle. L’exact contraire d’un travail journalistique.
Une offensive coordonnée sur les réseaux
Mais Sifaoui n’est pas seul. Depuis une semaine au moins, les autres noms cités par El Moudjahid multiplient les vidéos et les publications, toutes centrées sur la même propagande : « Tebboune est absent, Tebboune est fini, l’Algérie est à la dérive ». Amir DZ, Abdou Semmar, Bensedira, Zitout, Aboud, chacun à leur manière, ont relayé le même récit, saturant les réseaux sociaux de contenus hostiles.
Le procédé est identique : partir d’un fait réel — l’absence publique du président pendant trois semaines — pour en tirer une conclusion dramatique, répétée en boucle jusqu’à ce qu’elle devienne une rumeur collective.
La cohérence de ce bombardement médiatique confirme ce que rapportait El Moudjahid : ces figures vivent presque toutes en France, sous l’œil et l’influence des services français, et agissent comme les relais d’une stratégie centralisée. Retailleau, selon l’article, joue le rôle de coordinateur politique, relayant les consignes de la DGSI et fédérant cette « meute numérique » dans un front apparemment spontané, mais en réalité orchestré.
Le retour de Tebboune, démenti des faits
Or, hier soir, Abdelmadjid Tebboune réapparaissait à la télévision nationale, présidant un Conseil des ministres restreint. En un instant, le château de cartes construit par Sifaoui et ses relais s’effondrait. Le président n’était ni disparu, ni incapable, mais de retour après trois semaines de vacances.
Ce démenti cinglant illustre la mécanique décrite par El Moudjahid : peu importe que les faits contredisent la rumeur, l’essentiel est d’avoir saturé l’espace médiatique et semé le doute. Même fausses, ces narrations remplissent leur rôle dans la stratégie de déstabilisation.
Une démonstration en temps réel
Ce que El Moudjahid dénonçait sur le plan théorique trouve aujourd’hui sa manifestation concrète. La vidéo de Sifaoui et le matraquage coordonné de ses pairs montrent que l’offensive est bien réelle, structurée et répétitive. Retailleau, Semmar, Amir DZ, Bensedira, Aïssou, Aboud, Zitout : tous apparaissent comme les pièces d’un dispositif où chacun, à son niveau, travaille à fragiliser l’Algérie de l’intérieur comme de l’extérieur.
Sifaoui n’est qu’un exemple. Mais il est révélateur : par sa mise en scène ratée, aussitôt démentie par le retour télévisé de Tebboune, il prouve involontairement la justesse du constat d’El Moudjahid.
P.S : Le dispositif extérieur élargi
L’article d’El Moudjahid allait plus loin encore : il rappelait que cette stratégie ne se limite pas aux influenceurs vivant en France. Le MAK bénéficie d’un statut légal dans l’Hexagone et agit comme un bras avancé, relayé en Europe, en Amérique du Nord et jusqu’au Maroc, où le Makhzen lui apporte un soutien actif.
Ce dispositif est renforcé par des complicités internationales : l’entité sioniste, certaines franges de l’extrême droite française et des hommes d’affaires émiratis. Leur objectif commun est de faire pression sur Alger, notamment sur la question du Sahara occidental, en sapant les choix diplomatiques historiques de l’Algérie et son socle anti-impérialiste.
Hope&ChaDia
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2 comments
They are just tools.
We should focus on the real brain behind them.
Every party or group needs three things:
Ideology to attract followers → they use racism as their flag.
Incubator for propaganda → their entire base is in France.
Money to finance everything → they are funded by the UAE, Issad Rebrab, the French DGSE, and Zionist networks.
Beaucoup d’algériens patriotes croient que leur pays est attaqué car ses politique antisionistes donc anti-impérialistes font mal , et par conséquent nos ennemis jettent des “pierres” à l’intérieur du pays et crient aux dégâts que ce sabotage entraîne et ce n’est pas totalement faut de croire à ça , mais ce qui est plus juste encore c’est le fait que les suceurs de sang occidentaux réalisèrent que l’économie du pays est au vert et va le rester pour longtemps s’ils ne faisaient rien….Donc on campe sur nos principes originels ou qu’on les mette de coté ça ne changera rien alors autant rester authentiquement DZZZZZZZED