une Algérie qui Plante, qui Gagne et qui Invente

🌳 Fouad Maala — planter pour demain
C’est un homme simple, au sourire franc et à la conviction inébranlable que chaque arbre planté est un acte de foi. Fondateur du mouvement « خضراء بإذن الله » (Verte, par la grâce de Dieu), Fouad Maala a su faire germer une idée devenue symbole : devant chaque maison, un arbre.
Cette semaine encore, sa campagne a repris de l’ampleur : appels aux citoyens, relais sur les réseaux, mobilisation locale.

Il ne s’agit pas seulement d’écologie, mais de culture civique : apprendre à aimer la terre, à la protéger, à la transmettre. L’arbre devient ici un langage national, une racine partagée.

Dans un pays où le désert avance, Fouad fait reculer la résignation.

🥇 Kaylia Nemour — l’or comme habitude
Elle a 18 ans, un sourire lumineux et une discipline de fer. Kaylia Nemour a offert à l’Algérie sa première médaille d’or mondiale en gymnastique, avant de briller à Jakarta cette semaine en remportant une nouvelle fois l’or aux barres asymétriques, devant des athlètes de Russie et de Chine.
Son parcours, né dans le doute, a pris la forme d’un poème d’endurance : travail, blessures, exclusion, puis renaissance sous le drapeau algérien.

Ce qu’elle incarne dépasse le sport : l’idée qu’une jeunesse algérienne peut dominer les podiums sans complexe.

Kaylia ne représente pas seulement la victoire individuelle ; elle porte un message collectif : celui d’une Algérie qui ne s’excuse plus d’exceller.

💡 Elaïd Derdabou — innover pour soigner
Pendant que d’autres rêvent de fuir, lui a choisi de créer. Elaïd Derdabou, jeune chercheur algérien, vient de remporter la finale de Stars of Science (saison 17) grâce à son invention VIDA, une montre connectée capable d’évaluer le taux de vitamine D sans prise de sang.
Derrière cette prouesse technologique se cache une philosophie : l’innovation utile, accessible, enracinée dans les besoins réels.

Son projet a séduit les jurys du Qatar à l’Europe ; il prouve qu’on peut transformer le génie individuel en solution globale.

Elaïd invente ce que l’Algérie peut devenir : un pays où la recherche ne s’exporte pas, mais se partage.

✨ Trois chemins, une même direction
Trois histoires, trois symboles :
– Fouad Maala plante la terre,
– Kaylia Nemour hisse le drapeau,
– Elaïd Derdabou éclaire l’avenir.

De la racine à la médaille, de la médaille à l’idée, se dessine une Algérie debout, consciente d’elle-même et confiante en son potentiel.

Oui, l’Algérie qui plante, qui gagne et qui invente existe déjà — il suffit de la regarder pousser.

P.S.

Ce qui relie vraiment Fouad, Kaylia et Elaïd, c’est peut-être moins leur réussite que leur indépendance d’esprit. Aucun d’eux n’a été propulsé par une institution. Aucun n’a attendu qu’un ministère se réveille. Chacun a tracé sa voie, souvent dans le silence et la solitude, avant d’éveiller la fierté nationale.

Ils ne demandent pas à l’État de leur donner : ils lui donnent déjà.
Du temps, de la sueur, de la passion, de l’image, de l’idée.

C’est cela, la véritable richesse d’un pays : des citoyens qui font naître la prospérité sans attendre qu’on la décrète.
Ils ne sont pas « aidés par l’État » ; ils aident l’État à se tenir debout.

Et peut-être qu’un jour, on comprendra que la force d’une nation ne réside pas dans ses institutions, mais dans ceux qui les inspirent à mieux faire.

Hope&ChaDia