L’INCENDIE CRIMINEL DE LA BU DE L’UNIVERSITÉ BENYOUCEF BENKHEDDA-ALGER- COMMUNÉMENT APPELÉ « FACULTÉ CENTRALE
Le 07 juin 1962, où trois bombes au phosphore, placées par les terroristes de l’OAS dans le bâtiment abritant la bibliothèque Universitaire « BU » de la faculté d’Alger, explosent, et détruisent un fonds documentaire d’un demi-million d’ouvrages.
La BU était l’une des bibliothèques les plus anciennes et les plus riches dans le monde arabe et en Afrique”, comptant prés de 600 000 ouvrages scientifiques et des manuscrits inédits en arabe et en latin.
Selon certaines sources d’informations 80.000 ouvrages seulement ont été sauvés lors de cet incendie et ont été transférés au Lycée Okba d’Alger. Ils ont été récupérés par la ‘‘BU” deux années plus tard
L’incendie criminel de la BU était l’œuvre de l’organisation de l’armée secrète (OAS), c’est un crime contre l’humanité.
L’acte criminel visait à réduire à néant une richesse culturelle et scientifique inestimable, n’avait pour dessein que de priver les futures générations algériennes post indépendance d’accéder à la connaissance et au savoir.
Ce qui est navrant, c’est que dans les années 1990, l’UNESCO organisation onusienne avait établie une liste des bibliothèques des livres de valeur, qui avaient été détruits à travers l’histoire, y compris pendant la période coloniale. L’incendie de la BU d’Alger par l’OAS ne figure pas dans ce répertoire mondial des bibliothèques détruites, sous quelque nature que ce soit.
Depuis, aucun homme politique Algérien n’a réclamer auprès de l’UNESCO, cet état de fait.
Dommage
Source fb.