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Par Chaabane BENSACI
Il faut une forte dose d’optimisme pour partager l’enthousiasme des responsables et des professionnels du tourisme national qui annoncent, ces derniers temps, un lever de soleil radieux dans nos contrées.
Médias et organismes divers ont retroussé les manches pour chanter l’embellie et c’est plaisant que de les entendre psalmodier la stratégie nouvelle en la matière. Inchallah, assurément.
Or, le tourisme est une industrie qui a ses exigences et ses paramètres dont ceux de l’hygiène et de la salubrité publique sont des maillons essentiels.Pour peu que des flots de touristes vaillants et déterminés coulent dans nos villes, et ces critères sauteront vite aux yeux.
Que ce soit dans la capitale ou dans les villes de l’intérieur, ceux qui iront déambuler dans les principales artères et qui, à un moment ou un autre, auront un besoin pressant verront instantanément le charme rompu, surtout que la tourista coule de source.
Combien, en effet, de cafés, de crémeries, de magasins et autres activités réglementées disposent des commodités nécessaires? En découvrir quelques-uns est un exploit et les conditions posées y sont draconiennes.
Ce n’était pas le cas dans les années 70 où le cahier des charges devait être respecté impérativement, faute de quoi les sanctions pouvaient aller jusqu’à la fermeture des lieux.
En ce temps-là, les préposés derrière le comptoir ne rechignaient pas à sortir la clé magique d’un quelconque tiroir, après un regard méfiant et un examen au scanner du candidat à la visite impromptue. Les règles étaient claires et le suivi méthodique.
Si la gent masculine parvient, aujourd’hui, à naviguer dans les méandres actuels, le drame de la gent féminine est, hélas, indicible. Et cela dure depuis des décennies, de sorte que la loi de la jungle dicte ses conditions par-delà la loi tout court.
Pour prétendre accueillir des flots de touristes étrangers, hommes et femmes, dans les rues de nos villes et de nos villages, il y a un toilettage systématique à entreprendre, sans délai, au double plan des cahiers des charges et des contrôles systématiques afin que les mentalités rétrogrades soient balayées concrètement.
Un travail d’Hercule, en somme, mais aux avantages conséquents. Et cela vaut aussi bien pour l’hygiène que pour l’environnement dont les rares défenseurs ont de quoi désespérer face à la persistance de comportements d’un autre âge et d’une autre culture que celle recommandée par l’Islam au regard duquel la propreté est un acte de foi.
3 comments
Vaste sujet effectivement.
Cf les restos et rôtisseries le long des routes nationales.
Constat amer et il est vraiment temps de s’en préoccuper sérieusement.
A défaut, tous les efforts déployés actuellement seront vains.
En matière d’environnement, les cimetières de bouteilles plastique le long des plages ou les bouteilles de bière vides jonchant les routes de nos belles corniches et nos fronts de mer, tout comme les odeurs nauséabondes qui se dégagent des marchés de fruits et légumes à la fin de la journée et qui imprègnent fortement les alentours sont une vraie calamité.
“il est vraiment temps de s’en préoccuper sérieusement.” pour reprendre votre expression, et c’est pour cette raison qu’on publie de tels articles afin de sensibiliser les gens et inciter les autorités à appliquer les lois en vigueur.
Merci pour votre interaction.
Bonsoir Mohamed, J’avais bien compris le but de l’article et c’est pour enfoncer le clou (ou pour appuyer) que j’ai posté un commentaire.
Amicalement,