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Le président de la République a adressé un message de félicitations et d’encouragements à l’endroit des jeunes étudiants algériens qui ont arraché avec mérite, la deuxième place au podium mondial Tech4Good. «Aux jeunes de la start-up (Farm AI), je vous félicite pour la deuxième place mondiale sur un total de 12.000 participants lors d’un concours en Chine… Je suis fier de vous», pouvait-on lire sur le Tweet du président Tebboune. Une consécration, à juste titre, de cette équipe d’étudiants algériens, place la jeune start-up dans le Top mondial des11 start-up prometteuses au monde. Farm AI bénéficiera, de ce fait, d’une enveloppe financière de 15.000 dollars. Le projet de Farm AI qui a été sacré deuxième mondial, préconise une solution d’autonomisation dans le domaine agricole, en ayant recours à l’intelligence artificielle qui est à même de prémunir les récoltes de la rouille, un ensemble de maladies cryptogamiques. Farm AI propose un système de surveillance par drone à même de prévenir de telles avaries et améliorer le rendement des récoltes, notamment de blé. La jeune équipe ambitionne aussi de remettre ça, en février prochain, en comptant participer aux prochaines joutes mondiales réservées à ce créneau, afin de disposer des 100.000 dollars en jeu. L’intronisation de cette start-up de jeunes étudiants algériens à la deuxième place du podium mondial Tech4Good, a été qualifiée par le président d’exemple édifiant de cette «Nouvelle Algérie à laquelle nous aspirons et qui sera édifiée par des jeunes comme vous». Un message, on ne peut plus clair, quant aux intentions renouvelées du président pour ce qui est de l’engagement résolu du pays dans la quête du développement des technologies de l’information et l’implication large des jeunes dans ce domaine. Un engagement qui s’est traduit par la mise en place d’un ministère dédié aux start-up avec à la clé des solutions appropriées dans l’accompagnement, le conseil, le financement, l’appui logistique, le label et autres. Une panoplie de solutions ont été envisagées et mises en place à commencer par les incubateurs, les accélérateurs, le fonds dédié aux start-up, etc…. Une nuée de start-up et de projets dans le numérique ont vu le jour ou sont en cours de maturation, qui affichent l’ambition de l’Algérie de devenir une start-up nation. force motrice de l’économie et du développement de l’innovation technologique, les start-up occupent une place prépondérante dans le programme gouvernemental. Autant dans les filières technologiques, l’intelligence artificielle et autres, la Fintech et l’Insurtech, que dans la monétique et autres encore; les start-up algériennes commencent progressivement à arpenter le mur des succès et des innovations. À l’université, des formules nouvelles viennent d’être mises en place, afin de relier l’université avec le monde des start-up. Parallèlement à cela, il existe cependant,encore, un certain nombre de contraintes et d’obstacles à étudier et à aplanir. L’éclosion d’une start-up est souvent le moment le plus sensible, voire même précaire dans la vie de cette entité économique. L’un des soucis majeurs de la grande partie des start-up, à l’instar de Yassir pour ne citer que celle-là, c’est l’écosystème financier national qui n’a pas évolué au même rythme que celui d’ordre institutionnel.
La fuite des cerveaux prend, aujourd’hui, une toute autre tournure qui s’apparente à une guerre déclarée, à travers le vol des compétences et des génies nationaux. L’amélioration des conditions de travail, de vie et d’évolution des élites et jeunes Algériens, potentiels chercheurs et inventeurs, devient alors une affaire de Sécurité nationale. Avec les offres alléchantes formulées par différentes institutions occidentales, les jeunes génies nationaux sont souvent tentés par ces territoires nouveaux et lointains, qui offrent liberté, prospérité et de meilleurs conditions de vie.