Il est tout simplement affligeant et consternant d’observer à quel point les officiels français et leurs organes affiliés ont fait preuve d’une cécité flagrante et aveuglante lorsqu’il s’agit de traiter les incendies de forêts qui ont dévasté l’Algérie. On se demande sincèrement quelles lunettes déformées ils portent pour ne pas voir les flammes qui engloutissent tout sur leur passage.
Face à cette tragédie, on ne peut s’empêcher de se questionner sur l’origine de cette indifférence choquante et de cette inertie alarmante. Serait-ce le résultat d’un sadisme malsain qui les pousse à jouir de la souffrance et du malheur d’autrui ? Ou bien sommes-nous en présence d’une culture borgne, incapable de voir au-delà de ses propres intérêts égoïstes, où l’empathie pour la détresse d’autrui reste un concept étranger ?
D’une manière tout aussi ironique qu’inquiétante, on pourrait presque soupçonner les responsables français d’être atteints d’un syndrome de Stockholm déguisé. Oui, un syndrome de Stockholm qui les aurait envoûtés, les obligeant à épouser les positions de ceux qui causent les méfaits et les désastres, tout en délaissant les victimes de ces tragédies. Une empathie dévoyée, si tant est qu’elle existe, qui s’évertue à se focaliser sur les intérêts de ceux qui ont allumé le feu plutôt que sur ceux qui en sont victimes.
Cependant, ne nous leurrons pas, cette situation n’est pas si surprenante lorsqu’on examine de plus près les mentalités de certains cercles au pouvoir. L’histoire nous a montré à maintes reprises que l’aveuglement volontaire peut être une caractéristique inhérente à certains milieux où les intérêts personnels et politiques priment sur toute forme de compassion humaine.
Mais regardons autour de nous, observons l’ampleur de cette tragédie qui continue de faire des ravages. Les incendies de forêts ne se contentent pas de consumer des arbres et de la végétation ; ils engloutissent des vies, détruisent des foyers, et laissent derrière eux un paysage de désolation. Est-ce là le résultat d’un amusement sadique ou d’une culture borgne ? Certainement pas.
Il est affligeant et presque comique de constater que la France, malgré les prétentions d’être une nation moderne et évoluée, reste empêtrée dans une pensée archaïque, laissant transparaître des relents médiévaux qui semblent la hanter tel un fantôme du passé. Elle traîne derrière elle les lourdes chaînes de ses anciennes œillères coloniales, semblant incapables de se défaire de cette vision étroite et condescendante envers les peuples qu’elle a autrefois dominés.
C’est comme si la France était enfermée dans un théâtre d’époque, une mise en scène surannée figée dans la tradition de Molière, où les rôles sont distribués depuis des siècles et où les dialogues résonnent encore avec une rhétorique paternaliste . Incapable de se regarder elle-même dans un miroir critique, elle préfère continuer à jouer son rôle de bienfaiteur supposé, ignorant les conséquences désastreuses de son passé colonial.
Comme un enfant fasciné par le scintillement d’un jouet brillant, la France se perd dans une nostalgie aveuglante, ne réalisant pas que ce reflet ambigu cache les sombres méfaits de l’impérialisme et de l’exploitation coloniale. On pourrait presque imaginer que la France a besoin d’un examen sérieux de la vue pour enfin se libérer de cette obnubilation persistante. Peut-être que ses lunettes sont délibérément floues pour éviter de voir les blessures encore béantes causées par sa quête de pouvoir et de domination dans le passé. Il est peut-être temps de mettre à jour les prescriptions de ces vieilles lunettes coloniales et de regarder le monde avec une vision claire et dénuée de préjugés.
Mais, comme dans une farce burlesque, la France semble préférer rester dans le confort de sa myopie historique, préférant se complaire dans l’illusion de sa grandeur passée plutôt que de faire face aux vérités dérangeantes de son histoire coloniale.
Il est pourtant grand temps que la France fasse preuve d’une véritable introspection, qu’elle se confronte à son registre colonial avec lucidité et honnêteté. Cesser de se perdre dans des chimères d’une grandeur révolue et commencer à reconnaître les torts passés serait un premier pas vers une réconciliation avec son héritage trouble et sa politique de moyen âge.
Mais il semble que cette comédie tragique perdure, avec la France jouant le rôle de l’acteur principal qui refuse de quitter la scène de l’impérialisme du mal. Il est temps pour cette nation de se réveiller du sommeil de l’illusion et de se confronter à la réalité de son histoire et du temps présent.
La France se présente comme une pièce de théâtre dont les acteurs, empêtrés dans des rôles datant du Moyen Âge, ne parviennent pas à se libérer des chaînes de l’histoire coloniale. Son regard, focalisé sur des symboles du passé, l’empêche de voir clairement les conséquences néfastes de ses actions. Il faut que cette nation ouvre les yeux et fasse preuve d’une réelle remise en question, pour enfin se libérer des lourdes entraves qui la retiennent dans une vision étriquée du monde qui subit de grands changements.
Au sein de cet essai, nous sommes conviés à méditer sur l’aspect prodigieux de la pensée humaine, véritable cagibi mental qui tend à valoriser l’individualité et à conférer une dimension monumentale à une seule vie. Cependant, il nous faut admettre que dans certaines circonstances exceptionnelles, cette conception pourrait se voir transcender par l’ampleur démesurée d’une tragédie collective.
L’idée première qui émerge de cette réflexion est celle de l’indéniable penchant de l’esprit humain à accorder une importance particulière à l’existence individuelle. En effet, cette tendance à considérer une seule vie comme une œuvre colossale, en soi, s’inscrit dans notre condition d’être pensant, capable d’introspection et d’empathie envers autrui. Cela nous permet d’apprécier pleinement les expériences et les réalisations d’une personne singulière, tout en accordant une valeur inestimable à la singularité de chaque existence.
Toutefois, il est crucial de reconnaître que certaines situations exceptionnelles peuvent transcender cette vision individuelle. Face à des événements d’une envergure incommensurable, telle qu’une tragédie touchant tout un pays, l’ampleur des conséquences et des souffrances vécues par une nation entière dépasse de loin la dimension d’une seule vie. L’exemple éloquent de l’Algérie nous pousse à réaliser que dans de telles circonstances, les 40 millions de vies qu’elle abrite deviennent des éléments secondaires, car la gravité de la situation prime sur l’individualité.
L’Algérie, en tant que nation berceau d’une riche histoire et d’une culture fascinante, renferme en son sein une population considérable dont les destins s’entremêlent. Ainsi, face aux défis majeurs qu’elle peut affronter, les vies de millions d’Algériens s’unissent et se trouvent intimement liées, créant ainsi une toile complexe d’interdépendance nationale. Dans de tels moments critiques, l’intérêt collectif prend le pas sur l’individuel, et c’est la grandeur de l’Algérie dans son ensemble qui devient la préoccupation primordiale.
Cependant, loin de dévaloriser la singularité de chaque existence, cette mise en exergue de la dimension collective vient souligner l’importance de l’empathie et de la solidarité envers l’ensemble d’une nation. Si chaque vie est une perle précieuse à part entière, lorsque ces perles se rassemblent pour former une chaîne, elles créent une force et une puissance qui transcendent l’individuel pour tendre vers le bien commun.
Cette réflexion élogieuse sur l’esprit humain et sa tendance à considérer une seule vie comme monumentale nous amène à reconnaître l’existence de circonstances où l’ampleur d’une tragédie peut surpasser cette vision individuelle. L’exemple de l’Algérie démontre de manière éloquente comment, face aux défis colossaux touchant une nation entière, les vies individuelles se fondent dans un destin collectif et s’unissent pour former une grandeur supérieure. Cette prise de conscience ne doit pas amoindrir la valeur de chaque existence, mais au contraire, renforcer notre sens de l’empathie et de la solidarité envers nos semblables, dans le souci de préserver et de magnifier la grandeur d’un peuple tout entier.
La perte de vies causée par ce feu destructeur est une tragédie insoutenable qui laisse des cicatrices profondes dans le cœur de tous ceux qui ont été touchés par cette calamité. Chaque victime est comme une étoile qui s’éteint brutalement, laissant derrière elle un vide immense, un sentiment de désolation et d’injustice. On ne peut s’empêcher de ressentir une profonde tristesse et empathie envers les familles endeuillées, confrontées à la douleur insurmontable de perdre leurs êtres chers.
Le feu, dans sa rage destructrice, ne se contente pas de faucher des vies, il consume également l’espoir et laisse les cœurs en deuil embrasés par le chagrin. Les flammes semblent s’étendre au-delà des limites physiques, atteignant jusqu’aux tombes des défunts, rappelant de manière cruelle et implacable la perte de ces âmes chères. C’est comme si le feu lui-même persistait à perpétuer l’hécatombe en s’emparant de l’intimité du repos éternel.
Face à cette tragédie dévastatrice, les éditoriaux des médias devraient être une lueur d’espoir, un soutien pour les victimes et leurs familles, une source d’information fiable et objective pour guider la nation vers un avenir meilleur. Hélas, il en est tout autrement. Certaines entités médiatiques, telles que la chaîne France 24, semblent se complaire dans un rôle irresponsable et malveillant, diffusant des éditoriaux qui ne font que perpétuer le désespoir et la désinformation.
Ces éditoriaux irresponsables sont comme des brûlots jetés sur les cœurs meurtris, attisant les flammes de la douleur et de la colère. Ils ne font que creuser davantage le fossé entre les victimes et ceux qui devraient les soutenir. Au lieu d’apaiser les blessures et de tendre une main secourable, ces médias alimentent le chaos et la confusion, nourrissant un cercle vicieux de souffrance et de désespoir.
Il est difficile de ne pas ressentir une profonde frustration face à cette conduite irresponsable, car les médias ont un rôle crucial à jouer dans la société. Ils ont la responsabilité de communiquer avec précision et compassion, de faire preuve d’éthique et de respect envers les victimes et leurs familles. Lorsqu’ils manquent à cette responsabilité, c’est toute la société qui en souffre.
Dans ces moments difficiles, il est essentiel que les médias agissent comme un phare dans l’obscurité, éclairant la voie vers la vérité, l’empathie et la solidarité. Ils doivent être un pilier de soutien pour les victimes et leurs proches, leur offrant un espace pour exprimer leur douleur, leurs espoirs et leurs besoins.
La perte de victimes dans ces incendies destructeurs est une tragédie déchirante qui nous touche tous au plus profond de notre être. Le feu ne s’éteint pas avec les vies perdues, il continue de brûler dans le cœur des survivants, laissant derrière lui une empreinte indélébile de douleur et de deuil. Les incendies dévastateurs qui ravagent l’Algérie, perpétrés par des pyromanes sans la moindre once de pudeur, sont une tragédie criante qui exige une réaction sérieuse et empreinte d’empathie. Et pourtant, que constate-t-on de la part de certains médias français ? Une irresponsabilité flagrante, une indifférence troublante qui ne fait qu’attiser les flammes de la colère algérienne.
La France, ce pays aux ambitions historiques, doit à présent se débarrasser de ces œillères qui l’empêchent de voir la réalité en face. Elle doit cesser de tourner le dos à cette situation brûlante qui se joue à ses portes. Au lieu de cela, il est temps pour elle d’adopter une vision moderne, une approche éclairée pour préserver son intégrité face à la colère grandissante de l’Algérie.
Les temps des vieilles mentalités coloniales sont révolus, et il est grand temps pour la France de s’en rendre compte. Elle doit prendre conscience de la gravité de la situation et se montrer à la hauteur des enjeux actuels. Une approche juste et compatissante est nécessaire, car les peuples soucieux de leur histoire et de leur destinée attendent légitimement de leurs voisins une réponse digne et respectueuse.
Si, malheureusement, la France continue de fermer les yeux et d’ignorer cette réalité brûlante, elle récoltera bientôt les fruits amers de sa politique malavisée. L’Algérie peut comprendre, certes, mais elle ne peut pas oublier. Et le temps est venu où la France doit rendre des comptes pour ses actes passés et présents.
L’Algérie, avançant inexorablement tel un raz-de-marée, grignote peu à peu la Méditerranée, avançant vers un destin où Toulon se retrouvera face au Penon dans un sacré tournant. Ces événements inéluctables seront la conséquence directe de ce que la France a semé depuis des décennies.
Le message est clair, et je le dis avec force et conviction : plus rien ne sera comme avant. La France ne pourra plus échapper aux conséquences de ses actions. La colère algérienne gronde, portée par une histoire complexe et douloureuse, et elle ne s’éteindra pas facilement.
Il est temps que la France prenne ses responsabilités et fasse face aux réalités du présent, sans fuir ni détourner le regard. C’est un tournant crucial pour elle, et il est impératif qu’elle adopte une attitude respectueuse et réceptive envers l’Algérie et son peuple.
En conclusion, la situation brûlante des incendies en Algérie exige une réponse sérieuse et empathique de la part de la France. Il est temps de laisser derrière soi les vieilles mentalités coloniales et d’embrasser une vision moderne et respectueuse. Si la France continue à faire preuve d’aveuglement et d’indifférence, elle devra bientôt faire face aux conséquences amères de sa politique passée. L’Algérie avance avec détermination, et le futur réserve des changements décisifs. La France doit agir avec prudence et responsabilité, car rien ne sera plus comme avant. C’est l’appel de Benak, et il doit être entendu.
2 comments
Merci Benak
Salam alikoum Sy Mohammed Redha Chettibi. Je vous en prie, tout le , tout le plaisir est pour moi. Suis ravi de vous revoir sur mes mots. Avec votre regard, ils ne seront que plus beaux.