Par Djeha
Comme les médias et les politiques, les « experts » (encore plus quand on les déclare « indépendants ») sont aussi des manipulateurs patentés. Dès le début de la crise ukrainienne et l’occupation par les Russes de la centrale de Zaporijjia un flou désinformateur a entouré la communication de l’Ukraine et de ses soutiens occidentaux.
Le danger est toujours venu des bombardements de la centrale par les Ukrainiens. Tout simplement parce que les Russes ne pouvaient se bombarder eux-mêmes. L’objectif était de pousser les Occidentaux à intervenir militairement pour « sauver l’Europe et le monde » d’une « catastrophe nucléaire » causée par l’armée russe.
Sous pression occidentale, l’AIEA est restée floue sur la cause de la menace. Et quand il lui arrive d’être honnête, elle est interdite d’information. La dépêche du journal Le Monde d’aujourd’hui 04 août (que je vous joins ci-dessous) est noyée dans la masse. Aucune référence n’est faite aux informations précédentes tapageuses venues de Kiev ou de Paris.
Franceinfo, la radio désinformatrice d’Etat, ignore la nouvelle alors qu’elle devrait se réjouir et rassurer ses auditeurs qu’aucune catastrophe nucléaire ne menace comme le laissait entendre le rapport d’expertise qu’elle a rendu public à grands bruits le 04 juillet dernier et que je vous joins in extenso aussi. Ce qui menace l’Occident ce n’est pas la Russie. D’autant moins que la Russie n’en n’a pas les moyens.
Ce qui menace les peuples d’Occident c’est la démocratie totalitaire qui les étouffe, dominée par ses transnationales, en particulier les transnationales de la mitraille, qui pillent et détruisent la planète, ce sont leurs médias et leurs politiques qui sont à leur service et qui intoxiquent leur représentation du monde.
Ils ont accepté de renoncer à leur liberté citoyenne et déléguer à des professionnels (de la politique, de la communication, de la sécurité, de la guerre) des prérogatives qui ne relèvent que du peuple souverain. Ces troupeaux de moutons ont oublié le prix très cher payé par leurs ancêtres pour accéder à ces libertés auxquelles ils renoncent peu à peu.
En quelques décennies, ils ont perdu deux ou trois siècles de libertés, de conquêtes sociales et politiques. Ils n’obéissent plus qu’à une injonction : « Votez, on s’occupe du reste »
Trois exemples tirés de l’actualité :
1.- La liberté d’expression en démocratie libérale.
Le paysage médiatique français est dominé, sans partage, par une poignée de milliardaires. L’un d’entre eux (Bolloré) se comporte en patron de droit divin et impose à la rédaction d’un hebdomadaire (JDD), à des journalistes sans lesquels aucun journal n’est concevable, leur patron d’extrême droite. Ils sont tous virés et seront demain remplacés par des ectoplasmes.
2.- Le « premier flic de France »
La police française se pose en caste de « janissaires » totalement éloignée des citoyens au service desquels elle devrait être.
Un ministre de l’intérieur est un ministre de la sécurité publique, au service des citoyens et non un représentant syndical de la police.
3.- « Choose France »
15 mai 2023. Emmanuel Macron déroule le tapis rouge devant 200 patrons de multinationales étrangers à Versailles pour les inviter à investir en France.
Pauvre France : La réindustrialisation du pays dépend désormais de l’initiative étrangère avec un président dispendieux qui joue au majordome.
Aujourd’hui même c’est une entreprise Taiwanaise qui prévoit de construite une « gigafactory » dans la région de Dunkerque.
Aujourd’hui même l’équipe de football de Sochaux est dissoute, abandonnée par Peugeot qui ne s’appartient plus.
Aujourd’hui même la SNCF lance de nouveaux trains à 160 km/h pour Français de peu et remonte dans le passé à l’époque du train corail.
Et après cela ils s’étonnent que les Nigériens ne veulent plus de ce « merveilleux pays de cocagne » et de ses troufions.
Quels ploucs ces Gaulois !
https://algerie54.dz/2023/08/04/desinformation-42/