Par Ikram Ghioua / lexpressiondz.com
La position officielle constante de l’Algérie qui n’a jamais manqué de condamner les crimes perpétrés contre le peuple palestinien s’accorde avec la position du peuple algérien qui exprime un soutien inconditionnel à la cause palestinienne. Une conviction et un principe irréductibles qui ont conduit l’Algérie à œuvrer au renforcement de la résilience du peuple palestinien face à l’occupation sioniste, en vue de réaliser l’unité nationale palestinienne. Cette initiative a été concrétisée dans une totale transparence grâce au résident de la République lors du sommet arabe qui a eu lieu à Alger en 2022. Un pari réussi pour la diplomatie algérienne qui venait d’inscrire un exploit en organisant une rencontre historique, entre les dirigeants palestiniens après plus de 15 ans de discorde.
Le chef de l’État avait alors réuni le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas et le chef du bureau politique du Mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, une rencontre historique qui intervient après un froid de plusieurs années. L’Algérie a toujours fait pour la Palestine ce qu, aujourd’hui, gêne au plus profond certains pays ennemis, mais aussi considérés comme frères. C’est ce qu’on retient des déclarations du président de l’association Al Baraka,
la seule qui active actuellement à Ghaza aux côté des Nations –unies dans des conditions ardues. Le président de l’association, Ahmed Brahimi, vient de démasquer les manœuvres de mauvaise foi d’un pays arabe qui, selon lui, « fournit des efforts monstres pour faire obstruction à l’acheminement des malades palestiniens vers l’Algérie», assurant que l’Algérie a officiellement demandé le transfert d’au moins 400 malades pour leur prise en charge. Ahmed Brahimi qui souligné également que d’autres associations ont fait une demande, ajoute que « ce pays use de moyens financiers pour empêcher le transfert des malades, allant jusqu’à vouloir effacer carrément le rôle de l’Algérie dans la cause palestinienne ». Ne voulant pas dévoiler le nom de ce pays, l’intervenant parle d’obstacles énormes. Partenaire par excellence de l’entité sioniste, ce pays veut s’approprier la Palestine. Son complot avec les sionistes marocains et l’occupant des terres palestiniennes en dit long sur la suite qu’il réserve à l’Algérie, tout en sachant qu’il ne possède aucun pouvoir et même loin d’atteindre ses objectifs.
Son complot a été déjoué d’avance. Ce pays qui n’a aucune histoire, ne doit pas ignorer que l’Algérie a longtemps soutenu l’Organisation de libération de la Palestine depuis sa création et les présidents algériens Houari Boumediene et Chadli Bendjedid ont à la fois organisé et accueilli Yasser Arafat. L’Algérie a également fourni les moyens qu’il faut aussi bien pour la résistance que pour le peuple palestinien. Cette donne ne changera pas advienne que pourra. La tentative d’accroître la pression sur l’Algérie, considérée « comme un État pivot au Maghreb », par le politologue jordanien, Walid Abdel Hay, est vouée à l’échec. Abdel Hay note que l’Algérie est «une entrave majeure aux visées sionistes dans la région. C’est ce qui explique ses tentatives vaines d’employer le Maroc pour affaiblir l’Algérie. La réconciliation entre les parties palestiniennes initiée par le président Abdelmadjid Tebboune intervient comme une suite logique aux déclarations du feu Haouari Boumediene « notre indépendance ne sera complète qu’avec l’indépendance de la Palestine » et à la reconnaissance de l’Etat palestinien du temps de feu Chadli Bendjedid à Alger.