Par Mohamed OUANEZAR / L’Expression: Nationale – L’Algérie séduit le FMI (lexpressiondz.com)
Une fois de plus, les performances économiques solides de l’Algérie ont été soulignées par le directeur exécutif au FMI, Bahador Bijani, en visite en Algérie. Les choix économiques de l’Algérie cadrent, ainsi, parfaitement avec les perspectives mondiales de croissance économique, projetées par le Fonds monétaire international (FMI). Cette nouvelle note positive a été soulignée par Bahador Bijani, au sortir d’une entrevue conjointe avec le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb. «la situation économique confortable de l’Algérie ainsi que la solidité des indicateurs affichés notamment en termes de reprise économique, de la balance des paiements et de la position extérieure, exprimés par la mission du FMI au titre de l’article IV», a souligné le directeur exécutif au FMI qui a relevé, par ailleurs, «la solidité des performances de l’Algérie au cours de ces dernières années, ce qui renforce davantage sa position au sein de l’institution». Il convient de souligner, d’autre part, que Bijani représente la circonscription dont l’Algérie est membre au Conseil d’administration du FMI et au Comité monétaire et financier international. Tous les indicateurs le disent, l’Algérie est en passe de devenir un pôle économique incontournable, tant sur le plan international et continental, qu’au sein des pays du Bassin méditerranéen. On est loin des seuils rouges et des indicateurs critiques, sur le plan économique que l’Algérie avait vécus. Cette performance constante de l’économie nationale est à imputer aux réformes engagées, depuis peu, par le pays et cette série de mesures engagées sur le terrain, en vue de renforcer la cadence des actions entreprises. Rigueur dans les évaluations des réformes, le bilan des actions engagées, le suivi de performance des cadres et des équipes sur le terrain, l’écoute des doléances et des propositions, etc… sont autant d’éléments qui garnissent le tableau de bord de management du président de la République. Il faut rendre à César ce qui appartient à César.Faut-il le lui concéder, depuis qu’il est aux commandes du pays, le Président a su mener à bien ses réformes et leur assurer un suivi rigoureux et intransigeant. C’est le secret de cette recette aux résultats miraculeux, à première vue. Moins de quatre années après les premières mesures prises dans le sens d’une refonte globale des textes législatifs, l’économie nationale émerge du néant. Selon un rapport publié, en avril dernier, sur les perspectives de croissance de l’économie algérienne par le Fonds Monétaire International (FMI), l’économie nationale accède aux marches du Podium maghrébin et africain, en décrochant la troisième place. Cela, avec des indicateurs positifs, dont une croissance située à 4,2% en 2023, un excédent commercial s’élevant à 14,4 milliards de dollars, des réserves de change passant de 61 milliards de dollars à 73 milliards de dollars, le rebond de la production d’hydrocarbures et les performances tangibles des domaines de l’industrie, la construction et les services et une hausse des activité économique de l’ordre de 4,1% dans les secteurs hors pétroliers. Après cette croissance enregistrée en 2023 et relayée par les instances internationales, dont la BM et le FMI, on prévoit encore une croissance nationale de 3,8% en 2024. La croissance réelle de l’économie algérienne restera forte en 2024, et le produit intérieur brut (PIB) du pays s’élèvera à 264 milliards de dollars à la fin de cette année. Les efforts consentis dans le sens d’une diversification économique et la relance de secteurs, jusque-là marginalisés, tels les start-up, les mines, l’agriculture, les IDE, la logistique et les transports, les industries de transformation, notamment en agroalimentaire et en pétrochimie particulièrement, ont engendré une dynamique nouvelle dans le pays. Tout porte à croire que d’ici quelques années seulement, l’Algérie comptera parmi les plus grandes économies du continent et du monde arabe. Il y a quelques mois seulement, le président Tebboune avait affirmé, lors d’une entrevue avec la presse, que le PIB pourrait dépasser les 400 millions de dollars d’ici 2026. L’économie algérienne est désormais, inscrite dans la voie de l’efficacité et de la compétitivité, suite aux réformes engagées et pilotées avec intransigeance.