L’inauguration de Dar Bach Tarzi à la Casbah représente un moment significatif pour la culture et l’histoire algériennes. Cet édifice emblématique, qui a servi de lieu de répétition pour des figures majeures de la musique et du théâtre algériens depuis les années 1920, a été minutieusement restauré pour devenir un espace dédié à la culture et à l’art. La réouverture de ce joyau culturel, marquée par un concert inaugural du chanteur andalou Mahmoud Hadj Ali, célèbre la préservation de la mémoire collective algérienne.
Nichée au cœur de la Casbah, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, Dar Bach Tarzi s’érige comme un témoignage vivant de la richesse culturelle de l’Algérie. La restauration de ce monument a impliqué l’utilisation de techniques traditionnelles pour préserver les éléments architecturaux caractéristiques, tels que les arcs en fer à cheval, les colonnes de marbre et les zelliges colorés, tout en intégrant des équipements modernes pour son fonctionnement en tant que centre culturel.
Ce projet illustre l’engagement de l’Algérie envers la sauvegarde de son patrimoine et l’importance de la culture dans le développement et l’identité d’une nation. Dar Bach Tarzi, avec ses décorations raffinées et son ambiance envoûtante de musique, redonne une nouvelle dynamique à la Casbah et promet de devenir un lieu incontournable pour tous ceux qui veulent renouer avec le patrimoine culturel algérien.
Derrière cette renaissance culturelle se cache un nom emblématique de la scène artistique algérienne, Mahieddine Bachtarzi, souvent comparé à Shakespeare pour sa contribution au théâtre algérien. C’est ici qu’il a débuté sa carrière artistique au Conservatoire d’Alger en 1925. Cet édifice historique, désormais un carrefour d’échanges entre artistes et visiteurs, se veut un phare de la culture algérienne, où passé et présent se rencontrent pour célébrer un avenir prometteur.
By Hope & Chadia
