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Par Hassen Kacimi
La question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi l’Amérique ouvre un deuxième, front dans la mer du nord, au niveau des pays Nordiques, et comment doit elle justifier une telle escalade militaire ?
Par Hassen KacimiAu moment où tout le monde se mobilise, pour une sortie de crise rapide de la guerre d’Ukraine, l’Amérique qui mène le bal de la danse macabre, vient de prendre une voie très dangereuse.
Les Américains viennent de dévoiler le nouveau plan d’intégration des pays Nordiques dans l’OTAN.
Comme je l’ai toujours dit, l’OTAN est en réalité une machine de guerre et de conquête des territoires, et ce n’est plus une organisation militaire défensive, chargée uniquement de défendre l’Europe occidentale.
Le président Biden vient de convoquer aux États Unis, le président Finlandais et le premier ministre Suédois, pour leur remettre la nouvelle feuille de route de l’escalade militaire contre la Russie.
Ces deux pays viennent d’être enrôlés, actionnés et entraînés dans une aventure, devant faire, de ces deux pays, la base arrière de l’OTAN, pour faire la guerre à la Russie.
Il en est de même pour l’Ukraine, qui était sur le point de rejoindre l’OTAN. Le président Zelinsky, un sioniste notoire, qui a fait alliance avec les mouvements neonazies de Stéphane Bandera, préparait, dans l’ombre des laboratoires Américains d’azostal, une guerre virologique et bactériologique, contre la Russie.
La question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi l’Amérique ouvre un deuxième, front dans la mer du nord, au niveau des pays Nordiques, et comment doit elle justifier une telle escalade militaire ?En premier, lieu nous devons dire, que les pays Nordiques ne sont pas des pays Européens, et de ce fait, l’OTAN ne peut pas accueillir, en son sein, des pays qui ne sont pas Européens.
L’argument fort de l’Amérique, devant défendre l’Europe occidental, ne peut plus être invoqué, et là il faut chercher ailleurs, pour expliquer une telle évolution de la doctrine militaire de l’OTAN. En se déplaçant vers la mer baltique, l’OTAN n’est plus dans la défense de l’Europe occidentale, mais dans une entreprise de conquête de nouveaux territoires .
Une telle entreprise peut être considérée comme un acte de guerre et un casus belli contre la Russie, qui subit un processus d’encerclement ouvert et déclaré.
Comme à son habitude, l’Europe ne fera que suivre un processus d’escalade du pourrissement, aux relents d’une guerre coloniale, que personne ne pourra nier.
Un tel processus imposé par l’Amérique, ne fait plus consensus et des voix montent au créneau pour condamner l’extension de l’OTAN, vers les pays de la mer du nord.
La stratégie de l’Amérique est connue et elle est vieille dans l’histoire des empires coloniaux. Elle consiste à ouvrir plusieurs fronts, pour entraîner la Russie dans une guerre d’usure, dans laquelle ce pays doit s’enliser, pour provoquer l’effondrement de la fédération de Russie. La stratégie Américaine est dangereuse et irréfléchie. Elle doit entraîner le monde, dans une spirale infernale, où personne ne pourra prédire le devenir de ce monde, dans quelques années.
Avec la guerre d’Ukraine, le monde a été plongé, par l’occident, dans une crise économique, inédite et sans précédent. Les économies sont au ralenti, suite au contrecoup de l’envolée des prix du pétrole et du gaz, qui se sont répercutés, en chaîne, sur les produits alimentaires, menaçant dangereusement la sécurité alimentaire mondiale.
L’inflation a atteint des niveaux records en Europe et aux États Unis, jetant dans la pauvreté et le dénuement, les populations mondiales, tombées dans un statut de fragilité et de paupérisation avancées.
Les entreprises subissent aussi le contrecoup de cette dégradation subite de l’économie mondiale, où les actions des marchés de la bourse s’effondrent, en causant des pertes astronomiques, aux entreprises et aux multinationales.
Tout ce désordre mondial n’est que l’expression d’une volonté occidentale Machiavélique de vouloir garder un leadership mondial de la gouvernance, sous la forme d’un unipolarisme colonial, violent et belliqueux.
Qui peut alors arrêter alors la folie meurtrière de cette escalade militaire occidentale, qui risque d’ouvrir le tombeau de l’Amérique et de l’Europe ?
L’ONU est le Conseil de Sécurité ont été annexés à l’OTAN , et leur acte de décès a été acté de manière solennelle. Ces deux organisations ont été transformées en cobelligérants, défendant publiquement et de manière outrancière les causes occidentales.
Dans ce monde, en perdition, on se demande s’il y’a encore un pilote dans la gouvernance mondiale ?
L’aventure a commencé et personne, même les experts les plus avertis, ne pourront prédire l’avenir immédiat du monde.
L’Algerie fait de son mieux pour éteindre les feux de la discorde, allumés par des pyromanes. Sa diplomatie très active, sur le plan international, a ouvert tous les canaux de communication, avec tous les cobelligérants, pour tenter une amorce de sortie de crise diplomatique, devant mettre fin à la diplomatie des canons et des marchands de la guerre.
L’Arabie Saoudite vient de déclarer, publiquement, son soutien à une candidature de l’Algerie, pour intégrer le Conseil de Sécurité.
Une belle reconnaissance de la réputation de l’Algerie, sur le plan international, dont la candidature au Conseil de Sécurité, sera, sans aucun doute, soutenue dans le monde Arabe, en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe.
Le monde a besoin, plus que jamais, d’acteurs forts, influents et efficaces, en mesure de réaliser la paix et la sécurité dans le monde.
Biographie M. Hassen Kacimi :
- Chargé de mission wilaya Tamanrasset, 1980 – 1984 .
- 1984 – 1998 – directeur administration territoriale
- Sous directeur de la circulation des personnes, ministere de l’intérieur , 1998- 2008.
- Directeur ministère de l’intérieur, 2008 – premier trimestre 2020.
- Président du comité interministériel , chargé de l’étude et du suivi des problématiques migratoires ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Gestion des crises au sein du centre opérationnel ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Représentation de l’Algérie , à l’étranger , en tant qu’expert.
- Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes. Expert du Sahel et de la gestion des crises .
- Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques, ainsi qu’à l’école de guerre de Tamentfoust et l’institut des études stratégiques globales ( INESG )
- Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .
