Par Hope&ChaDia
Le célèbre DJ français, DJ Snake, a récemment révélé avoir subi des pressions de la part de l’Élysée suite à ses prises de position en faveur de la cause palestinienne. Lors d’un live sur Twitch avec le producteur-streameur Naskid, l’artiste a partagé son expérience, affirmant que son management avait été contacté par la présidence française, lui demandant de supprimer un post critique envers Emmanuel Macron.
Cette controverse a débuté lorsque DJ Snake a réagi à un tweet du président Macron condamnant les frappes israéliennes sur des civils palestiniens. En réponse, le DJ a interrogé : “C’est à partir de combien de civils et d’enfants morts le génocide ?” Cette réaction a conduit l’Élysée à solliciter une rencontre avec l’artiste et son équipe, au cours de laquelle il leur aurait été demandé de retirer le post en question.
DJ Snake n’en est pas à sa première prise de position sur ce sujet. Lors d’un concert au festival des Ardentes en Belgique, il avait déjà dénoncé ce qu’il considère comme un génocide, déclarant : “On est en 2024, on est en train de vivre un génocide sous nos yeux ! Les Palestiniens ne sont pas des puta*ns d’animaux. Continuez d’en parler autour de vous, FREE PALESTINE !” Stéphane Larue
Pour rappel DJ Snake avait également exprimé son soutien à la boxeuse algérienne Imane Khelif. Cette dernière, malgré des polémiques entourant sa participation aux Jeux Olympiques, avait reçu un vibrant hommage de l’artiste pour sa détermination et son courage, renforçant ainsi son image d’allié pour les causes politiques, sociales et sportives.
Ces révélations sur les pressions de l’Élysée, soulèvent des questions sur la liberté d’expression des artistes et leur rôle dans le débat public, notamment sur des sujets aussi sensibles que le conflit israélo-palestinien. Elles mettent également en lumière les tensions potentielles entre les personnalités publiques et les institutions gouvernementales lorsqu’il s’agit de prises de position politiques.
Il est essentiel que les artistes puissent exprimer leurs opinions sans subir de pressions, afin de maintenir un débat public ouvert et démocratique.