El Watan
L’éditorial du dernier numéro de la revue El Djeich est consacré à l’irréversibilité du changement politique en Algérie.
L’éditorialiste défend ainsi le chantier de l’Algérie nouvelle ouvert par le président Abdelmadjid Tebboune, avec comme priorité le référendum sur le projet de révision de la Constitution en novembre. L’éditorialiste assure que le changement promu est loin d’être un slogan creux. «Cette année, la rentrée sociale sera caractérisée exceptionnellement par la quête d’un retour à la vie normale, les efforts en vue de surmonter les effets de la pandémie de coronavirus ainsi que l’action en vue de concrétiser les aspirations du peuple algérien pour une nouvelle Algérie, en tant que projet national ambitieux et non pas seulement un slogan creux.»
El Djeich estime que «le changement global et radical, tel que revendiqué par le peuple algérien, est déjà en route et qu’il avance à pas sûrs, en dépit de contraintes objectives et imprévues, à l’exemple de la pandémie de coronavirus et d’autres, créées à dessein, dans le but d’alimenter les tensions sociales et d’ébranler la stabilité du pays». Pour l’éditorialiste, il y a déjà des «prémices» de ce changement.
Il évoque dans ce sillage cette «ferme détermination à imprimer une réelle impulsion au développement national, en particulier au niveau des zones d’ombre qui ont souffert, des années durant, de la marginalisation». Aussi, sur le plan régional et international, l’éditorialiste estime que l’Algérie a renoué avec «son leadership».
Pour instaurer l’Etat de droit et concrétiser les revendications «légitimes» du peuple et éliminer «l’héritage des 20 dernières années», l’éditorialiste relève «la nécessité de conjuguer les efforts de tous et le resserrement des rangs afin de renforcer et de consolider le front interne, unifier les rangs, susciter l’espoir en l’avenir et, par là même, résoudre progressivement les problèmes accumulés».
Il évoque dans ce contexte des «forces opposées au changement» qui tentent d’ébranler la stabilité nationale. Une stabilité qui sera renforcée, selon l’éditorialiste, par la concrétisation du changement radical attendu par le peuple. «Sur cette base, les tentatives visant à priver le peuple de son droit au changement radical et de permettre aux compétences nationales loyales de gérer les institutions de l’Etat, conformément à une nouvelle approche, loin de la politique de la fuite en avant, seront vouées à un cuisant échec face à la ferme volonté des Algériens de tourner la page du passé et de mobiliser toutes les énergies et les ressources pour redresser le pays», ajoute l’éditorialiste selon lequel «l’Algérie ne déviera point de la voie qu’elle a empruntée avec conviction pour atteindre les objectifs fixés». «Bien plus, ajoutera-t-il encore, elle continue d’avancer en vue de concrétiser une des priorités les plus importantes arrêtée lors de la tenue des ateliers ouverts par le président de la République, au lendemain de son élection, en vue d’asseoir les fondements de la nouvelle Algérie, représentée par l’organisation d’un référendum sur la révision constitutionnelle afin de permettre au citoyen d’exprimer son avis sur l’avenir de son pays et de participer efficacement à l’établissement d’une Algérie forte, unie et stable».
L’éditorialiste d’El Djeich revient, en outre, sur la politique étrangère de l’Algérie, fondée sur «le bon voisinage et la non-ingérence», soulignant «un retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale», à travers son «action remarquable en vue d’aider le peuple malien à sortir de la crise, de soutenir le peuple libyen dans ses efforts visant la restauration de la stabilité du pays ainsi que la réaffirmation par l’Algérie de sa position ferme sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».