Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a indiqué samedi à Arzew (Oran) que l’École nationale des sciences géodésiques et des technologies spatiales sera un outil de développement du programme spatial national et un centre de développement de satellites.
Dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture officielle de l’année académique à l’École nationale des sciences géodésiques du Centre national des technologies spatiales (CNTS) d’Arzew, M. Benziane a souligné que « cette institution, placée sous la responsabilité pédagogique du ministère de L’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique sera un outil de développement du programme spatial national et un pôle de développement de satellites ».
Le ministre a précisé que « l’école sera chargée de dispenser un enseignement supérieur aux titulaires de diplômes d’ingénieur et de master dans les domaines des sciences géodésiques, de la localisation et des technologies spatiales, notamment en géodésie, télédétection, traitement d’images et cartographie, ainsi qu’en Information géographique (SIG), topographie et techniques cartographiques piloté par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et le programme sectoriel comprenant les actions prévues par le Gouvernement pour la période 2021-2024, notamment dans sa partie relative à l’amélioration de l’enseignement supérieur et la réorganisation des écoles supérieures en pôles d’excellence.les besoins du pays de l’enseignement supérieur spécialisé.
« Cette école renforce le réseau des lycées et le pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah, qui comprend actuellement deux écoles nationales, à savoir l’École nationale d’intelligence artificielle et l’École nationale supérieure de mathématiques », a indiqué le ministre pour y parvenir. plusieurs pôles d’excellence spécialisés dans les sciences et technologies de pointe.
M. Benziane a indiqué que la wilaya d’Oran a mis en place cette école en plus des neuf unités universitaires existantes, dont huit sont rattachées à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique et une école sous tutelle des postes et télécommunications, sur le plan pédagogique. affiliés au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en vue de réaliser l’intégration entre le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et ces deux écoles, notamment en ce qui concerne les investissements dans la formation, le développement et la recherche appliquée dans les technologies spatiales et ses sciences.
Le Ministre a réaffirmé la volonté de son département ministériel d’aller de l’avant pour réussir et soutenir toute recherche s’inscrivant dans le cadre de la valorisation des acquis de la recherche scientifique et de favoriser la conception et le développement local d’outils spatiaux qui seront mis au service des développement social et culturel du pays, grâce à des laboratoires dans le domaine des technologies spatiales et de leurs applications, ainsi qu’à des projets communs de développement ou de recherche.
« Grâce à l’École nationale des sciences géodésiques et des technologies spatiales, nous pourrons combler le fossé avec le Centre de développement des satellites, qui permettra à l’expertise scientifique de l’université algérienne de transformer des modèles de conception de recherche en produits industriels », a-t-il déclaré. fera de l’université algérienne un véritable moteur de développement et jouera un rôle moteur dans l’exercice des responsabilités sociales et sociétales, à travers la coopération et le partenariat avec le Centre de Développement des Satellites pour l’indépendance de l’Algérie dans le déploiement des satellites, et ce à travers une collaboration étroite avec le pôle technologique universitaire ».
De son côté, le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzeddine Oussedik, a souligné que la mission principale de l’École nationale de géodésie et des technologies spatiales est de « former des compétences d’ingénieur en information géographique » pour dynamiser le développement et la maîtrise des projets. d’outils géomatiques, notamment des techniques de réception et de traitement de l’information géographique, aidant à la prise de décision dans les domaines du développement, de la gestion des ressources et du « développement territorial ».
Il a ajouté que cette formation permettra « l’acquisition de compétences multiples, notamment dans les domaines de la fourniture d’informations spatiales, la conception et l’exploitation de banques de données, le traitement des données et la cartographie spatiale. résultats de la cartographie géographique automatisée. systèmes d’information, évaluation de projet, systèmes d’information géographique, cartographie numérique et développement des compétences en géodésie spatiale », indiquant qu’un programme de formation élaboré pour les normes internationales comprend plusieurs disciplines, dont la géodésie, la géomatique, la télédétection et le traitement d’images. En marge de l’ouverture officielle de l’année académique de l’École nationale des sciences géodésiques et des technologies spatiales, un accord-cadre a été conclu entre l’Université des sciences et technologies « Mohamed Boudiaf » d’Oran (USTO-MB) et le centre de développement des satellites au sein de l’ASAL, sur le soutien à la formation doctorale, la préparation et la mise en œuvre de projets communs, ainsi que l’échange d’expériences, le développement, la recherche, la formation et le travail sur les résultats de la recherche sur l’expansion des technologies spatiales à tous les partenaires et utilisateurs.
A cette occasion, une exposition a été organisée mettant en lumière une série de projets mis en œuvre par le Centre des technologies spatiales au profit de partenaires socio-économiques qui utilisent les données spatiales fournies par les satellites algériens pour des systèmes d’observation, de géolocalisation et d’aide à la décision, tels que et d’autres domaines vitaux considérés parmi les priorités du développement durable, tels que les ressources en eau, l’énergie solaire, l’agriculture, l’exploration minière, les risques majeurs (inondations, feux de forêt, désertification et autres).
Le ministre a inauguré l’École nationale des sciences géodésiques et des technologies spatiales située au Centre national des technologies spatiales d’Arzew.
L’école, qui s’étend sur une superficie de 4 hectares, dispose d’un laboratoire bio-numérique et d’un laboratoire de mécanique, de 4 salles d’application équipées de 30 ordinateurs et de salles d’une capacité de 20 et 50 places, d’un laboratoire technique qui contient 72 topographies dispositifs. entre autres, en plus d’une résidence pouvant accueillir 350 lits, un restaurant d’une capacité de 200 places et un centre médico-social.