La République algérienne a 62 ans. Sur ce laps de temps et principalement les cinq derrières années, l’Algérie a multiplié les partenariats et gagné le respect et l’admiration de Biden, Meloni, Scholz, Poutine, Erdogan et Jinping. Le président Tebboune a été le chef d’orchestre d’une symphonie très algérienne qui a produit un effet remarquable et donné à l’Algérie un rôle géopolitique et géo-économique clé. Pourtant cette nation a failli disparaître sous le joug d’un colonialisme génocidaire. Elle affiche en ce jour, une santé insoupçonnable. Il y a quelques décennies, les colons avaient misé sur l’effondrement du pays après leur départ. Le Maroc pensait y entrer comme dans du beurre pour accaparer de vastes territoires. Les États capitalistes l’attendaient pour la cueillir comme un fruit mûr le moment venu. Mais toutes ces prévisions ne s’étaient pas réalisées. À l’aube de son indépendance, l’Algérie avait des amis. Elle en a aidé beaucoup et reçu le soutien de nombreuses nations. Six décennies plus tard, il apparaît que les choix des dirigeants algériens étaient les meilleurs. Malgré un parcours pas toujours idéal, ponctué par des crises politique, économique et sociale, les Algériens sont parvenus à édifier une authentique République qui, aujourd’hui, est écoutée par l’ensemble de la communauté internationale.
Leader mondiale dans les programmes de relogements de la population, l’exemple des 251000 unités qui seront livrées courant juillet en atteste, l’Algérie a réussi une prouesse sociale remarquable. Cette victoire est à mettre à l’actif d’une dynamique qui fait du logement un produit économique intégré à 100%. Lorsqu’on ajoute à cet état de fait, un taux de scolarisation et de vaccination du niveau des pays les plus développés, une médecine et un enseignement gratuits, on arrive à mesurer le pourquoi de la stabilité sociale et politique dont jouit une Algérie totalement désendettée. Cette somme d’acquis complète un tableau d’une rare cohérence dans un État de même niveau de développement et renvoie au monde l’image d’une nation qui respecte son peuple et mérite le respect.
C’est à ce titre que le président Tebboune a volé la vedette au Sommet du G7 à Bari, en Italie. C’est également la sagesse de sa politique interne qui a permis à l’Algérie d’être à l’avant-garde du combat en faveur de la Palestine au Conseil de sécurité. Fortement soutenue par le peuple, la représentation algérienne à l’ONU, fait trembler l’entité sioniste à chacune de ses initiatives. Son activisme pro-palestinien a totalement isolé le sionisme et ses alliés et contribué à ce que des pays européens reconnaissent l’État de Palestine.
Cette image de nation forte qui ne craint personne et qui avance avec tout un peuple derrière elle, a forgé la personnalité de l’Algérie qui, avant de renouveler son arsenal législatif concernant l’investissement a vu son président se rendre en Italie, en Chine et en Russie pour plaider souverainement un partenariat équilibré et équitable. Aucun État n’a trouvé à redire. Tout le monde respecte les décisions souveraines de l’Algérie. Et ces initiatives sur le plan économique ont drainé d’importants investissements émanant du bloc de l’Est et de l’Ouest. Un programme stratégique est mené avec l’UE sur les énergies renouvelables. Un plan de développement très ambitieux dans l’industrie minière est conduit avec les Chinois. Des actions spécifiques sont lancées dans l’industrie de l’armement et la biotechnologie avec les Russes et les Chinois. La diversification de l’économie est en passe de devenir une réalité à travers les intentions concrètes d’investissement dans des domaines aussi variés que l’agriculture, les industries agroalimentaire et mécanique. L’Algérie, l’ambassadeur US l’affirme, est actuellement une destination majeure pour les investissements. De gigantesques compagnies américaines y investissent des centaines de millions de dollars.
Cette dynamique, particulièrement puissante, a amené la Banque mondiale et le FMI à reclasser l’Algérie dans la catégorie des économies à revenu médian supérieur. Une reconnaissance de la plus haute autorité financière mondiale, dont l’impact sur l’attractivité du pays est certaine. Enfin, les propos du président Joe Biden, dans son message de félicitations adressé à Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de la fête de l’Indépendance, témoignent du respect que porte l’hyperpuissance à l’Algérie.
Saïd BOUCETTA
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