Source: La Nouvelle République
La relance du secteur industriel est en bonne voie. Les chiffres et les résultats positifs accomplis en seulement quelques mois traduisent clairement la volonté du ministère de l’Industrie de renforcer sa politique d’investissement et de restructuration du secteur public marchand qui affiche aussi de bons résultats pour une année économique très difficile. Jeudi dernier, le ministre de tutelle, Ahmed Zeghdar a fait état de plus «de 800 projets d’investissement recensés à l’échelle nationale, dont le taux d’avancement des travaux varie entre 70% et 80%».
L’entrée en exploitation de ces projets d’investissements contribuerait à la création de richesses financières et de postes d’emplois et conduirait à l’amélioration des indicateurs macro-économique. Ce qui justifierait, aussi, la croissance du secteur hors-hydrocarbures.
Des projets prometteurs qui viennent soutenir l’activité des entreprises nationales, publiques et privées en quête de bénéfices depuis plusieurs années, couvrir les besoins nationaux en diverses matières et se diriger par la suite vers l’exportation des excédents de production et réduire la facture d’importation.
C’est l’objectif principal des autorités qui misent désormais sur la compétence nationale et la performance de l’entreprise nationale pour convaincre le consommateur algérien et étranger de la qualité des produits locaux. La Foire algérienne de la production (FPA) inaugurée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, mardi passé s’inscrit dans cette perspective. Valorisation du produit national et de l’entreprise nationale en pleine croissance. L’Algérie œuvre dans sa nouvelle stratégie économique le renforcement du taux d’intégration local, la diversification de la production nationale et de ressources de financement.
L’Etat exige une gouvernance de qualité des entreprises économiques et s’engage, en contrepartie, à accompagner les opérateurs économiques dans leur développement pour devenir plus compétitifs et performants.
Avant même la publication de la nouvelle loi sur l’Investissement, l’Etat s’est rapproché des investisseurs nationaux pour prendre en charge leurs préoccupations afin d’adopter les réponses adéquates. Les demandes de foncier industriel et la lenteur administrative figurent en tête de leurs préoccupations. Des mesures nécessaires ont été prises durant cette année pour remédier à ces lacunes. Le ministre de l’Industrie a annoncé la récupération de plus de 2.000 hectares de fonciers industriels qui sera redistribués «aux investisseurs sérieux». Après la tempête pandémique et la double crise financière et économique, l’entreprise nationale, aujourd’hui est en pleine rémission. Le progrès est bien visible.
Les entreprises participantes à la FPA ont démontré leur détermination à contribuer au redressement de l’économie nationale et d’embellir davantage l’image du produit national à l’étranger, appelant à la levée des contraintes commerciales qui entravent les opérations d’exportation.
Il est aussi question de développement et de réhabilitation des zones industrielles et d’activités qui devraient faciliter l’expansion des activités des entreprises industrielles qui crient à la raréfaction du foncier urbain, mais aussi à l’absence d’assainissement et d’aménagement de ces zones. La FPA était une occasion pour promouvoir le produit national, mais aussi pour nouer de nouveaux partenariats et discuter des perspectives qu’offre le marché national.
Samira Tk
