L’achèvement des grands projets structurant dans le secteur des mines figure en tête des priorités du gouvernement pour ce quinquennat, il s’agit du mégaprojet de mine de fer de Gara Djebilet, le mégaprojet intégré de phosphate et la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour.
En fait, si le premier mandat d’Abdelmadjid Tebboune a été un rendez-vous pour les réformes économiques et la redynamisation du secteur des mines qui s’est traduite sur le terrain par le lancement de trois grands projets structurants resté pendant des décennies en suspens, son deuxième mandat sera, selon lui, celui de l’entrée en production de tous les projets lancés précédemment. Hier, lors de la réunion du Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune a évoqué le dossier avec une insistance sur «le respect des délais» et la nécessité d’exécuter ces projets «à la vitesse maximale» jusqu’à leur réception prévue pour le deuxième trimestre de l’année 2026.
Dans ce sens, le président de la République a instruit le gouvernement d’«accélérer la mise en œuvre des projets d’accompagnement, à savoir les unités de traitement et de transformation et le choix approprié des zones de leurs implantations proches des points d’alimentation en eau et en énergie et également des lignes ferroviaires», lit-on dans le communiqué. Dans le même sillage, le président de la République a insisté sur «le respect de toutes les décisions prises précédemment en faveur de l’accélération de la réalisation des grands projets structurants qui revêtent un intérêt stratégique pour l’économie nationale», ajoute la même source.
Des projets sur lesquels ce dernier s’appuie pour réussir une transformation radicale de l’économie nationale à travers à la fois la diversification de sa production et son positionnement comme acteur clé sur le marché international et cela ne serait possible que par la valorisation de toutes les richesses du pays, minérales en particulier, dont les prix au niveau international ne cessent de s’enflammer, propulsés par le déséquilibre de la loi du marché qui enregistre une assez forte demande en ces produits contre une offre rétrécie.
Du mégaprojet de phosphate intégré d’une capacité de production de 6 millions de tonnes par an de tous types d’engrais, au mégaprojet de la mine de fer de Gara Djebilet avec une production annuelle de 20 millions de tonnes à partir de 2027 et enfin la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour qui devrait produire 130 000 tonnes par an, le secteur des mines est en passe de devenir l’un des plus importants contributeurs au PIB. L’importance de ces projets est de plus en plus perceptible dans les propos du président de la République, qui insiste sur la mobilisation de tous les moyens pour livrer les projets dans les délais. Ce dossier revient d’ailleurs souvent dans les réunions du Conseil des ministres pour montrer l’intérêt porté par le président Tebboune à la valorisation des ressources minières du pays.