Yamaha, de son vrai nom Demihi Hocine, 35 ans, n’était ni un policier, ni un militaire, ni un islamiste, et encore moins un politique ,un simple citoyen qui respirait le football comme le plupart des jeunes Algériens. Il symbolisait la passion de tout un peuple pour le football, pour son équipe nationale et pour un club, le Chabab de Belcourt.
Yamaha, le «Manolo» du foot algérien, devait son surnom à sa présence provocatrice, sur la pelouse, à ses courses folles, mimant une moto et multipliant les farandoles, poursuivi par une horde de policiers complices.
Avec le temps il était devenu une icone du championnat d’Algérie, il était reçu en vedette sur tout les stades où il faisait son show de supporter à la fois chauvin et drôle, attirant la sympathie avec sa bonhomie.
il y a 26 ans, jour pour jour, le 11 juin 1995, Hocine Dehimi dit «Yamaha», fidèle supporter de cr belouizdad, a été lâchement assassiné à belouizdad par deux balles d’un groupe armé, quelques jours avant le finale de le coupe d’Algérie entre le crb et l’omédéa.
Sa silhouette est restée gravée dans les esprits de tous ceux qui l’on connu de près ou de loin, c’est une icône de championnat algérien, il était reçu en vedette sur tous les stades où il faisait son show de supporter à le fois chauvin et drôle, attirant le sympathie avec sa bonhomie, victime de sa joie de vivre, clown au visage cassé avec sa dentition il faisait s’esclaffer les tribunes par ses pas de danse et ses courses sur le terrain face à des policiers souvent complices.
Il était à 35 ans le supporter n°1 de chabab riadhi de belouizdad (crb), son quartier, anciennement « Belcourt », mais il n’avait aucune animosité contre les clubs adverses, qui l’appréciaient, Yamaha été un modèle de fair-play et de sportivité. fidèle à ses principes, il n’a jamais laissé son club pour un autre même aux pires moments.
Vingt-six ans après son assassinat, Hocine Dehimi, supporter charismatique de cr bélouizdad surnommé Yamaha, est toujours dans tous les cœurs des algériens.