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Kamel Daoud, l’écrivain qui vomit sur son peuple

by DJERRAD Amar
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En 2016, j’ai écrit un livre sur l’idéologie véhiculée par les écrits de Kamel Daoud[1]. En les analysant sous la grille précise d’Albert Memmi[2], il devenait évident que cet écrivain était l’archétype du néocolonisé qui cherche à « ressembler du plus près au blanc ». Plus encore, selon Memmi, « l’amour du colonisateur est sous-tendu d’un complexe de sentiments qui vont de la honte à la haine de soi »[3]. Mohamed Bouhamidi, mon ami philosophe, est plus explicite : « Le complexe du néocolonisé […] se traduit par l’obsession de s’extraire de l’indigénat, de se distinguer de son peuple »[4].

Après la sortie de mon livre, qui m’a valu moults attaques nauséabondes de la part du fan club de l’écrivain et de quelques corniauds en mal de notoriété, je pensais réellement que le processus décrit par Bouhamidi ne pouvait être atteint que de manière asymptotique. Je dois reconnaitre que je me suis lourdement trompé car le cas Daoud montre qu’il peut être atteint et assumé plus vite que l’on ne pense.

La mue imaginale

Alors qu’il se vantait d’être un journaliste qui « vit en Algérie », Daoud a obtenu la naturalisation française en 2020, sans jamais avoir résidé en France (un cadeau de son ami Macron ?). Dans une récente interview, il a reconnu s’être définitivement installé en France l’été dernier[5]. C’est d’ailleurs dans ce même texte que l’on retrouve la quintessence de la mue « néocoloniale » de Kamel Daoud et qui va au-delà même du processus décrit par Bouhamidi. Il s’agit là de ce que les entomologistes nomment « la mue imaginale », c’est-à dire le dernier stade de la mue de la larve, le passage de la chrysalide en papillon : la métamorphose complète et achevée de l’indigène bougnoul en Homme Blanc. Je le cite :

« […] je suis plus Français que les Français. […] Et pourtant, je porte beaucoup de choses algériennes en moi. Mais qu’est-ce qu’être algérien ? Se construire contre l’autre, dans le déni de l’autre, dans ce manque de souveraineté affective, ce besoin obsessionnel de la France ? […] La France, c’est le reste du monde et la part cachée de soi. Tant qu’on déteste la France, on déteste une partie de soi-même, une partie du reste du monde »[6].

Un cri d’amour envers la France et son président qui ont fait de lui un « vrai » être humain, qui lui ont permis de s’extirper de cette « populace » qui fût la sienne et qu’il peut, finalement, toiser de l’autre rive de la Mare nostrum, brandissant un énorme doigt accusateur. Daoud a atteint le nirvana, l’état extatique suprême…

Mais que reste-t-il donc de « choses algériennes » en lui ? Rien, nada…

Pour Kamel Daoud, même sa propre famille « est un étouffoir »[7], rien que ça. Alors que dire de ses autres concitoyens ?

Le natif de Mesra persiste et signe :

« Je suis exilé par la force des choses. Mais je suis ici. Et si ce pays, un jour, s’effondre, je le défendrai contre lui-même. Je le ferai. Réellement ».[8]

Jamais cet écrivain n’a prononcé de telles phrases dithyrambiques à l’égard de son pays d’origine, celui qui l’a vu naître, qui l’a gratuitement formé et qui lui a permis d’être reconnu dans le domaine du journalisme. Et à quel pays voue-t-il tout cet amour incommensurable ? Celui qui a colonisé ses parents, sa tribu et tous les siens pendant 132 ans, transformant tout un peuple en sous-êtres humains après en avoir sauvagement exterminé une grande partie. L’ingratitude dans toute sa perfidie !

Et cela des décennies après l’héroïque lutte de libération de l’Algérie qui a permis à son peuple de se libérer de son joug colonial. Je vous laisse deviner le rôle de Kamel Daoud s’il avait vécu pendant la révolution algérienne.

Alors que tous les observateurs crédibles, mêmes occidentaux, notent le déclin de l’Occident en termes de conscience et de valeurs humaines, Kamel Daoud crie son attachement à cet Occident arrogant, coupable des pires atrocités humaines : colonisation sanglante, extermination des populations autochtones, esclavagisme, guerres mondiales, utilisation de bombes atomiques sur des populations civiles, génocide palestinien et j’en passe…

« Alors que l’Occident, c’est tout ce que nous avons pour le moment, c’est notre seul lieu de salut, le refuge de notre humanité imparfaite. Alors si cet Occident se met à genoux, où irons-nous ? Est-ce que l’Occident est une utopie ? Bien sûr que non, il suffit de sortir, de se promener dans la rue, pour s’en rendre compte. L’Occident est quelque chose de précaire, de fragile, qu’il faut défendre. Je n’accepterai pas que des pays comme la France cèdent sur la République. J’ai une trop haute idée de la France pour la voir ramper sans frémir » [9].

Après son inexorable mue et son extirpation de sa peau d’indigène, le « pauvre » néocolonisé a peur de voir disparaitre son nirvana et de se retrouver défroqué, nu comme un ver devant l’éternité.

Un paysan à Oran

Kamel Daoud aime à se dépeindre comme un paysan[10]. Un genre de « Fouroulou[11] » de l’Ouest qui découvre la grande ville. Il raconte que son premier contact avec Oran date de sa jeunesse, à quatorze ans, lors d’une excursion scolaire au musée de la ville. Mais ce qui a de plus surprenant c’est ce qu’il a gardé comme souvenir de cette visite :

« Il m’en est resté une image : les mosaïques romaines représentant des femmes aux seins nus » [12].

Ne retenir que cela après la visite d’un musée qui regorge d’objets intéressants donne un éclairage spécial sur ce qui va être discuté plus loin dans cet article. Surtout qu’à cet âge il était déjà islamiste, fréquentant les cellules clandestines des Frères musulmans, jusqu’à devenir l’imam de son lycée[13]. Un islamiste subjugué par des tétons en pierre !

Quelques années plus tard, il revint à Oran pour ses études universitaires. Il la trouva terrifiante, labyrinthique, peuplée de belles citadines inaccessibles et de garçons qui ont « des chemises nouvelles chaque jour ». Pour qui connait Oran, c’est une merveilleuse ville qui, contrairement à d’autres cités, est accueillante et généreuse. Elle a pour particularité de tirer vers le haut tous ceux qui désirent gravir les échelons de la citadinité.

Mais, malgré toute cette ouverture qui caractérise El Bahia[14], Daoud semble avoir gardé son statut de « paysan » au sens péjoratif du terme. En effet, quand on le questionne sur sa vie à Oran, il n’utilise immanquablement que des termes au relents de débauche : sexe, femmes, nudité, vin, alcool, bars, etc. Il avouera même que les meilleures années de sa vie étaient celles de la décennie noire : « sexe, alcool et vie intense… »[15].

Serait-ce la séquelle traumatisante des mosaïques romaines ?

En fait, c’est comme si, en parcourant les « labyrinthes » d’Oran sans fil d’Ariane, l’écrivain s’était égaré dans de sordides tripots hantés par des créatures aux mœurs faciles. Coincé dans les bas-fonds de la ville et folâtrant dans son lixiviat, Daoud n’a jamais pu s’en extraire pour vivre dans la lumière éclatante d’Oran, ni découvrir sa corne d’abondance qui déborde de richesses humaines, culturelles, cultuelles et historiques. Cette lumière qui lui aurait permis de porter « des chemises nouvelles chaque jour » et d’atteindre ce fruit si désiré que sont ces « citadines inaccessibles ». Daoud semble ne pas comprendre qu’à Oran, générosité et ouverture ne sont pas synonymes de perversion et de dépravation.

Mais tout cela n’est pas anodin. Oran subit régulièrement des attaques qui ont pour objet de renforcer des stéréotypes négatifs contre elle en vue de salir sa réputation. Le film « L’Oranais » et le roman « Houaria » sont quelques exemples qui ont attisé la colère des Oranais. Et Kamel Daoud n’hésite pas à y participer activement :

« [L’Oranie] est une région de viticulteurs, et le lien dionysiaque est évident entre le vin, la fête et la musique. Oran, ville portuaire, a vu converger dans ses cabarets les chanteurs et chanteuses […]. Tandis qu’Alger demeure une ville conservatrice, le raï s’est réfugié à Oran, ville à la réputation heureuse et joyeuse »[16].

Comme si Alger n’était pas une ville portuaire et qu’elle n’avait pas plus de cabarets qu’Oran !

Et, pour enfoncer le clou, il poursuit son laïus sur Oran :

« Dans chaque pays, il y a ce genre de ville qu’on associe à l’humour, au dévergondage, à l’encanaillement, comme une sorte de vice et de vertu à la fois. C’est en partie vrai car nous n’avons pas à Oran d’autorité politique monumentale, souveraine, rigide »

Non, M. l’écrivain ! Oran n’est pas une maison close à ciel ouvert !

Non, Oran n’est ni un « open bar », ni le siège de bacchanales débridées !

Non, la décennie noire n’a pas été une période de libertinage et de beuverie ! Ce douloureux drame nous a fait mal, nous pleurons encore les nôtres et nous chérissons leur mémoire !

Sachez aussi qu’Oran possède une autorité morale qui ne s’acquiert qu’après avoir gravi les échelons de la citadinité ! Et lorsque vous racontez vos orgies personnelles, de grâce, n’y associez pas le nom d’Oran ou celui des Oranais qui sont bien plus nobles et plus honorables que vos misérables turpitudes underground !

OAS et Wokisme

Dans un article qui fera date, tant par son titre que par ses propos abjects contre son pays d’origine[17], Kamel Daoud montre à quel point il se distingue de la majorité du peuple algérien.

Commençons par le titre : « Quand Alger devient la Mecque du wokisme ».

Tout d’abord, cette phrase est une tournure moqueuse et irrespectueuse de la célèbre « Alger, la Mecque des révolutionnaires ». Cela n’est en réalité pas étonnant si on considère combien Kamel Daoud défend les anciens colons et plaide sans relâche pour une totale amnésie de la révolution algérienne. Mais de là à remplacer « révolutionnaire » par « wokisme », c’est-à-dire substituer, grosso-modo, la bravoure et l’héroïsme humains par la théorie du genre, un pas supplémentaire a été franchi dans la haine de son pays.

En plus, l’utilisation du mot « Mecque » dans un tel contexte est une insulte de plus faite gratuitement à tous les musulmans qui n’ont rien à voir avec le sujet abordé dans son texte. En effet, ce dernier traite de la polémique entourant la boxeuse algérienne Imane Khelif durant les derniers Jeux Olympiques.

Au lieu de défendre bec et ongles la féminité de sa compatriote, Kamel Daoud introduit, en toute connaissance des conséquences, l’idéologie woke, la transsexualité, le LGBTisme, juste pour taper encore une fois sur son pays :

« C’est donc paradoxalement par le biais d’un pays homophobe [l’Algérie] sur le plan juridique et culturel que la fachosphère internationale voit en Imane Khelif le symbole de l’invasion du wokisme ».

« Parce que l’un des pays les plus conservateurs [l’Algérie] en ce qui concerne le droit du corps, du sexe et de la vie se voit attribuer le rôle de porte-drapeau de la cause qui mêle wokisme, droits des femmes, olympisme, chromosomes et radicalités, sexe, mensonges et vidéos ».

Mais bon sang, ni Imane Khelif, ni l’Algérie n’ont demandé quoi que ce soit !

Imane Khelif est née femme, elle a grandi femme, elle s’est entrainée femme et elle a boxé femme ! Imane Khelif est une femme, point barre ! D’ailleurs c’est ce qui a été clamé par tout un peuple ! Et qui est sorti dans les rues pour fêter sa victoire ! Sauf bien sûr Kamel Daoud dont la marque de fabrique est de chercher toute microscopique anfractuosité pour bien introduire sa lame et planter son couteau dans le dos de son pays. Comme, par exemple, dans son récent article mensonger sur Frantz Fanon[18].

Mais la cerise sur le gâteau c’est sa déclaration suivante :

« D’un coup, Imane Khelif focalise les tourments et les paradoxes. Ceux du monde actuel et ceux de l’Algérie. Le monde l’accuse d’être un homme, elle est soutenue comme une femme par un pays qui fait peu de cas des droits des femmes ».

Comment Kamel Daoud ose-t-il écrire une telle ineptie alors qu’il a été lui-même condamné pour coups et blessures volontaires avec arme sur son ex-épouse[19]? Et il vient maintenant donner des leçons à toute l’Algérie dans le domaine des droits de la femme ? Pense-t-il sérieusement ce qu’il dit ? Décidemment, on aura tout vu, tout entendu et…tout lu !

Mais, en ce qui concerne le wokisme, Kamel Daoud doit en connaitre un sacré rayon. Remontons à quelques années auparavant lorsqu’il a fait l’éloge d’Yves Saint-Laurent (YSL) et de sa maison-musée à Oran[20].

« La vieille maison où le ″Saint d’Oran″ a grandi est en réfection mais l’entrée est bouleversante de lumières piégées. Un ami l’a achetée et espère la rénover, sur ses propres fonds. Par amour ″C’est ma plus vieille passion″, répète-t-il, ému. Une vraie. Marrakech avait inauguré un musée pour YSL, mais c’est à Oran qu’on aurait dû le revendiquer si seulement l’histoire n’était pas un monologue du régime et des vétérans de guerre ».

Donc, si on suit le raisonnement de M. Daoud, c’est à cause du « régime » (algérien) et des « vétérans de guerre » (algériens) que le musée YSL n’a pas été érigé à Oran mais à Marrakech. Comme indiqué précédemment, il a encore trouvé une nouvelle anfractuosité pour planter un autre de ses couteaux.

Mais qui est donc YSL pour mériter un musée ou qu’on rénove sa maison à Oran pour l’ouvrir au public ? Qu’a-t-il fait pour le mériter ? Certes, c’est un grand couturier de Paris, reconnu par les siens, qui a fait rayonner son pays, la France, dans le monde. Mais quelles étaient ses opinions politiques concernant la colonisation de l’Algérie et en particulier celle d’Oran ?

La journaliste Marie-Dominique Lelièvre qui a écrit une biographie d’Yves Saint-Laurent l’écrit noir sur blanc[21] :

« Yves Saint Laurent était, comme sa famille qui a soutenu l’OAS, favorable à l’Algérie française ».

Ainsi, la famille du couturier français a soutenu l’OAS qui a fait tant de ravage en Algérie et en particulier à Oran[22].  Et, tout comme Albert Camus[23], YSL était favorable à l’Algérie française et non à l’indépendance légitime et juste de notre pays.

Le soutien de Kamel Daoud au « musée YSL » à Oran confirme sa tendance à glorifier les célèbres colons français qui n’ont jamais soutenu la cause algérienne. Avant YSL, il avait déclaré : « Je revendique Camus comme un auteur algérien » [24]. Il s’étonnait même qu’il n’y avait pas de rue « Albert Camus »[25]. Va-t-il pousser l’indécence jusqu’à demander à ce qu’on érige à Oran une statue à la mémoire de l’auteur de « La peste » ? Ça ne serait pas étonnant. Daoud et « ses amis » doivent comprendre que YSL et Camus sont probablement des Algériens, mais d’une Algérie qui a disparu le 5 juillet 1962.

Pour continuer cette discussion, il est intéressant d’évoquer le cas de ces Algériens d’origine française qui ont vaillamment participé à la lutte de libération nationale. Je citerai l’exemple du docteur Jean-Marie Larribère et sa famille qui ont été très actifs à Oran. Surnommé « le médecin du FLN », les assassins de l’OAS se sont acharnés contre lui et ont fait exploser sa clinique à Oran, le 24 avril 1962[26].

Kamel Daoud peut-il nous expliquer comment se fait-il qu’il se mobilise avec « ses amis » pour YSL qui était pour l’Algérie française et dont la famille soutenait l’OAS, alors que cette organisation avait tout fait pour liquider un vrai combattant de la révolution ? Ne serait-il pas plus logique qu’il demande à « son ami » de rénover la maison des Larribère et d’en faire un musée que les Oranais seraient fiers de visiter ? Ou faut-il être pour l’Algérie française pour mériter un tel honneur ?

Revenons maintenant au thème du wokisme. Il est de notoriété publique que YSL formait un couple avec Pierre Bergé. Ils finirent par se pacser vers la fin de la vie de YSL, bien que leurs vies sentimentales aient longtemps défrayé la chronique. On peut en avoir un aperçu en lisant le livre très cru écrit par Fabrice Thomas et en visionnant son interview par une télévision canadienne[27].

Mais ces éléments de la vie de ces deux personnes ne sont pas intéressants pour notre discussion dans la mesure où ils relèvent de la sphère privée. Par contre, des révélations de pédophilie dans la villa du couple à Marrakech ont été rapportées par Fabrice Thomas et « un prêtre français ayant séjourné au Maroc »[28]. Selon certaines sources, Yves Saint-Laurent aurait été tabassé dans un hammam de Marrakech : « Des grands frères auraient voulu lui faire payer des pratiques un peu hard avec des jeunes garçons »[29].

D’autre part, Pierre Bergé, dont la personnalité est indissociable de YSL, a été un fervent militant du « mariage pour tous », de la procréation médicalement assistée (PMA) ainsi que la gestation pour autrui (GPA). Il avait même déclaré[30] :

« Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? »

Alors, qui a introduit le wokisme en Algérie, le musée YSL à Oran financé par « l’ami » de Kamel Daoud ou la courageuse Imane Khelif qui a trimé toute sa vie pour obtenir la médaille d’or et pour que l’hymne national de son pays résonne dans la capitale française ?

Finalement, revenons à une phrase citée précédemment :

« La vieille maison où le ″Saint d’Oran″ a grandi est en réfection […] »

Quel jeu de mots ! Kamel Daoud a qualifié Yves Saint-Laurent de « Saint d’Oran » ! Quand on sait que tous les Oranais considèrent que le « Saint d’Oran » n’est autre que Sidi El Houari, on comprend le manque de respect de cet écrivain envers les fondements spirituels et cultuels de la ville. On comprend aussi qu’il lui est définitivement impossible de gravir les échelons de la citadinité oranaise.

Dans une émission de la télévision française[31] (sic !) diffusée le 13 décembre 2014, le journaliste Aymeric Caron lança à Kamel Daoud une vérité qui le raidit :

« On a le sentiment en vous lisant, parfois en tout cas, que vous n’aimez pas fondamentalement être aujourd’hui un Algérien en Algérie ».

Même en étant très poli, le journaliste a décelé chez Kamel Daoud cette haine de soi, des siens, de son pays, de sa ville adoptive…

Une décennie plus tard, il ne s’agit plus de « ne pas aimer », mais de vomir sur son peuple (d’origine) !
——

Références

[1] Ahmed Bensaada, « Kamel Daoud : Cologne, contre-enquête », Editions Frantz Fanon, Alger 2016

[2] Albert Memmi, « Portrait du colonisé », Payot, Paris, 1973

[3] Ibid.

[4]Djawad Touati, « Résumé de la conférence de Mohamed Bouhamidi :La fabrication des idoles néocoloniales », Raina-dz, 17 février 2016,  https://raina-dz.net/resume-de-la-conference-de-mohamed-bouhamidi-la-fabrication-des-idoles-neocoloniales-pardjawad-rostom-touati/

[5] François-Guillaume Lorrain et Valérie Toranian, « Kamel Daoud : ″On m’attaque car je ne suis ni communiste, ni décolonial encarté, ni antifrançais″ », Le Point, 8 août 2024, https://www.lepoint.fr/culture/l-algerie-la-france-gaza-l-antisemitisme-l-islamisme-le-grand-entretien-avec-kamel-daoud-08-08-2024-2567450_3.php
[6] Ibid.
[7] François-Guillaume Lorrain et Valérie Toranian, « Kamel Daoud : ″On m’attaque car je ne suis ni communiste, ni décolonial encarté, ni antifrançais″ », Op. Cit.

[8] Ibid.

[9] Ibid.

[10] Florian Louis, « La découverte d’Oran, c’est celle d’un labyrinthe », Grand Tour avec Kamel Daoud », Le Grand Continent, 9 août 2024, https://legrandcontinent.eu/fr/2024/08/09/la-decouverte-doran-cest-celle-dun-labyrinthe-grand-tour-avec-kamel-daoud/

[11] Héros du roman « Le fils du pauvre » de Mouloud Feraoun
[12] Florian Louis, « La découverte d’Oran, c’est celle d’un labyrinthe », Grand Tour avec Kamel Daoud », Op. Cit.

[13] Ahmed Bensaada, « Kamel Daoud : Cologne, contre-enquête », Op. Cit.

[14] El Bahia veut dire « La radieuse » en arabe. Surnom d’Oran

[15] Youtube, « Au cœur de la nuit – Leila Slimani et Kamel Daoud », @36 :20, 23 janvier 2019,

[16] Florian Louis, « La découverte d’Oran, c’est celle d’un labyrinthe », Grand Tour avec Kamel Daoud », Op. Cit.
[17] Kamel Daoud, « Quand Alger devient la Mecque du wokisme », Le Point, 12 août 2024, https://www.lepoint.fr/editos-du-point/quand-alger-devient-la-mecque-du-wokisme-12-08-2024-2567739_32.php

[18] Ahmed Bensaada, « Polémique Daoud-Fanon », AhmedBensaada.com, 15 juillet 2024, https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=648:2024-07-16-01-24-18&catid=48:orientoccident&Itemid=120

[19] Jacques-Marie Bourget, « Quand Kamel Daoud, ami de Macron, battait son ex-femme », Le Grand Soir, 17 octobre 2022, https://www.legrandsoir.info/quand-kamel-daoud-ami-de-macron-battait-son-ex-femme.html
[20] Kamel Daoud, « YSL au 11 rue Stora », Le Point, 25 février 2021, https://www.lepoint.fr/postillon/kamel-daoud-ysl-au-11-rue-stora-01-03-2021-2415829_3961.php
[21] Marie-Laure Delorme, « On a fabriqué un personnage », Le JDD, 16 janvier 2010, https://www.lejdd.fr/culture/fabrique-un-personnage-61139
[22]APS, « Fête de la victoire: la sinistre OAS a pratiqué la politique de la terre brûlée à Oran », 19 mars 2023, https://www.aps.dz/regions/153316-fete-de-la-victoire-la-sinistre-oas-a-pratique-la-politique-de-la-terre-brulee-a-oran

[23] La position d’Albert Camus concernant la cause algérienne a été longuement discutée dans la littérature. Lire, par exemple, Ahmed Bensaada, « Camus, Yasmina et les autres », AhmedBensaada.com, 19 mars 2010, http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=27:camus-yasmina-et-les-autres&catid=37:societe&Itemid=29

[24] L’Humanité, « Kamel Daoud : Je revendique Camus comme un auteur algérien », 31 octobre 2014, https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/kamel-daoud/kamel-daoud-je-revendique-camus-comme-un-auteur-algerien

[25] Kamel Daoud, « YSL au 11 rue Stora », Op. Cit.

[26] Walid Mebarek, « Guerre de libération nationale : Décès d’Aline Larribère », El Watan, 11 juin 2024, https://elwatan-dz.com/guerre-de-liberation-nationale-deces-daline-larribere

[27] TVA Nouvelles, « Saint Laurent et Bergé, deux êtres malades sexuellement », 27 octobre 2017, https://www.tvanouvelles.ca/2017/10/27/saint-laurent-et-berge-deux-etres-malades-sexuellement

[28] Valeurs Actuelles, « Pédophilie au Maroc : les révélations choc d’un ex-amant de Bergé et Saint-Laurent », 3 novembre 2017, https://www.valeursactuelles.com/societe/pedophilie-au-maroc-les-revelations-choc-dun-ex-amant-de-berge-et-saint-laurent

[29] Laurent Valdiguié, « Son altesse Pierre Bergé, le roi des nuits parisiennes », Marianne, 25-31 juillet 2024, pp. 32-34

[30] Marine Le Breton, « Plus encore que les combats LGBT de Pierre Bergé, c’est sa manière d’être en couple que l’on retiendra », Huffington Post, 8 septembre 2017, https://www.huffingtonpost.fr/life/article/plus-encore-que-les-combats-lgbt-de-pierre-berge-c-est-sa-maniere-d-etre-en-couple-que-l-on-retiendra_107911.html

[31] Youtube, ONPC, 13 décembre 2014, @ 15:50,

(Proposé par A. Djerrad)

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