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La Turquie et Israël derrière l’offensive des djihadistes en Syrie ? De nombreux observateurs attribuent sans équivoque à la Turquie et à Israël la responsabilité de l’offensive menée par leurs supplétifs – des groupes djihadistes et l’ « Armée nationale syrienne » – en Syrie. Cette attaque a été lancée peu après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, marquant une escalade majeure dans la région.
Des dizaines de milliers de mercenaires lourdement armés ont envahi la ville d’Alep, malgré l’intervention conjointe de l’aviation russo-syrienne. Leur effectif est estimé entre 50 000 et 100 000 combattants, opérant également dans d’autres théâtres de conflit comme l’Azerbaïdjan, la Libye et le Sahel. Selon plusieurs sources, ces groupes seraient financés principalement par Israël et le Qatar.
L’objectif stratégique de cette offensive, orchestrée en réalité par les États-Unis, vise à affaiblir l’axe Hezbollah-Syrie-Iran, à déstabiliser la Russie sur son flanc sud, et à freiner l’initiative chinoise de la « route de la soie ». Cette guerre indirecte contre la Russie s’inscrit dans une confrontation géopolitique plus vaste opposant un Occident perçu comme déclinant et agressif, à un Sud global en pleine émergence.
Face à ces enjeux géopolitiques et à leurs répercussions potentielles, l’Algérie ne peut se permettre de sous-estimer les menaces pesant sur sa souveraineté nationale. La stabilité à laquelle doivent œuvrer impérativement les forces patriotiques les plus larges du pays, est essentielle pour défendre notre souveraineté nationale, les acquis sociaux historiques de notre peuple et accélérer l’œuvre de rattrapage économique et de développement du pays.
Alger, le 7 décembre 2024