Le discours d’Emmanuel Macron du 6 janvier 2025, où il s’attaque àl’Algérie pour la détention de l’écrivain Boualem Sansal, est révélateur d’une stratégie récurrente de diversion. Plutôt que de se concentrer sur les défis internes d’un pays où une part croissante de la population peine à accéder à un repas quotidien, le Président français choisit de s’en prendre à une Algérie fière et souveraine, accusant ses dirigeants de se “déshonorer”. Pourtant, un examen plus attentif des faits dévoile une tentative maladroite de détourner l’attention des crises françaises par des attaques infondées.
Une dette sans précédent : la France championne de l’endettement en 2025
Selon les calculs de Natixis, la France devrait devenir le plus gros emprunteur de la zone euro en 2025, avec une levée de fonds record de 340 milliards d’euros. Ce chiffre colossal, jamais atteint, reflète une gestion budgétaire alarmante. Alors que des pays comme l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou l’Irlande adoptent des politiques de réduction de leur déficit, la France va à contre-courant et s’engage dans un endettement massif.
Sur ces 340 milliards d’euros, 300 milliards proviennent d’un programme d’émissions nettes annoncé par l’agence France Trésor, auxquels s’ajoutent 40 milliards consacrés au rachat d’actions. Ce montant représente plus d’un quart des emprunts totaux de la zone euro, un fardeau économique difficilement soutenable. Cette trajectoire place l’État français en position de dépendance accrue vis-à-vis de ses créanciers, rapprochant encore davantage son économie de la faillite qui pourrait se réaliser en 2025.
Au lieu de chercher des solutions structurelles pour réduire la dette et relancer l’économie, Paris semble s’enliser dans une fuite en avant, ignorant les signaux d’alerte envoyés par les marchés et ses partenaires européens.
Un écrivain controversé au service d’agendas troubles
Boualem Sansal, dont la détention est présentée par Macron comme arbitraire, n’est pas simplement un écrivain “gravement malade”, comme le prétend le Président. Il est un personnage controversé qui a non seulement remis en cause la géographie et l’histoire de l’Algérie, mais qui a également entretenu des relations suspectes avec des figures représentant des intérêts étrangers. La veille même de son voyage en Algérie, Sansal partageait un dîner avec l’ancien ambassadeur français en Algérie, un contexte qui soulève des questions sur ses intentions et ses affiliations.
Plus troublant encore est le décalage entre les valeurs que Sansal prétend défendre et ses propres déclarations. Ses propos insultants à l’égard de l’Algérie, ses attaques contre l’intégrité territoriale du pays et sa négation des luttes historiques algériennes témoignent d’un mépris envers la nation qui l’a vu naître. Est-ce vraiment un écrivain persécuté pour ses idées ou un acteur au service d’agendas politiques ?
La France et ses priorités désordonnées
Pendant qu’Emmanuel Macron consacre son discours à défendre un individu aussi controversé, des millions de Français luttent quotidiennement pour leur survie économique. Avec une dette publique dépassant les 3 000 milliards d’euros, une inflation galopante et des inégalités croissantes, la France fait face à une crise sociale profonde. De plus en plus de citoyens peinent à s’offrir ne serait-ce qu’un repas complet par jour, un constat accablant pour un pays qui prétend donner des leçons de morale au reste du monde.
Au lieu de concentrer ses efforts sur des réformes économiques et sociales nécessaires, le gouvernement français semble obsédé par l’idée de s’attaquer à l’Algérie. Mais cette stratégie de diversion ne fait que révéler l’incapacité de la France à affronter ses propres faiblesses.
Une Algérie souveraine et respectée
Contrairement à la vision caricaturale dépeinte par Macron, l’Algérie demeure un modèle unique dans le monde, reconnu pour son engagement en faveur du bien-être social de sa population. Avec un système de santé gratuit, une éducation accessible à tous, et un filet de sécurité sociale robuste, l’Algérie est souvent citée comme l’un des États les plus sociaux au monde. Ce modèle contraste fortement avec la situation en France, où l’austérité et les coupes budgétaires fragilisent les services publics.
En arrêtant Boualem Sansal, l’Algérie a montré qu’elle était prête à défendre son histoire, sa géographie et sa souveraineté contre ceux qui cherchent à les discréditer. Cette fermeté n’est pas une faiblesse, mais une force qui rappelle l’importance de préserver l’intégrité nationale face à des tentatives de déstabilisation.
L’hypocrisie d’un discours moralisateur
L’indignation de Macron sur le sort d’un écrivain “franco”-algérien, mais surtout et d’abord Algérien, semble particulièrement hypocrite lorsqu’on considère les atteintes aux libertés en France même. De la répression des manifestations sociales aux scandales liés à l’espionnage de journalistes, la France a peu de leçons à donner en matière de respect des droits fondamentaux.
De plus, ce discours moralisateur arrive dans un contexte où la politique étrangère française s’enlise dans des échecs répétés, de l’Afrique à l’Asie. Plutôt que de critiquer une Algérie souveraine et digne, la France ferait mieux de balayer devant sa porte.
L’attaque de Macron contre l’Algérie est une tentative désespérée de détourner l’attention des crises internes. Mais cette stratégie, loin de renforcer la position de la France, ne fait que souligner son déclin. L’Algérie, de son côté, continue de tracer sa voie en tant que nation souveraine, refusant de céder à des provocations qui ne servent que des intérêts étrangers.
Hope&ChaDia