La révolution Palestinienne
” C’est avant l’aube qu’il fait le plus sombre.”
Samedi matin, comme à l’accoutumée, je suis allée à Annaba pour me procurer un livre d’histoire ; cette histoire qui ne cesse de se répéter à partir le temps dans des lieux et avec des gens différents.
En rentrant chez moi le soir vers 18 heures, j’étais surprise en regardant les images diffusées sur la télévision.
– De quoi s’agit-il ?
– Il s’agit d’une révolution.
– Quelle révolution ?!!
– Le peuple palestinien s’est révolté.
– Le peuple palestinien se révolte toujours.
– Cette fois-ci, il s’agit d’une révolte cruciale.
– !!!!!!!!
Je regarde les combattants palestiniens s’infiltrent dans le sud de l’entité sioniste qui était prise par suprise … Et quelle surprise !!
À ce moment là, une surprise me revient à l’esprit et qui réveille en moi un sentiment fort que les mots ne suffisent pas pour décrire.
La surprise du glorieux 1er novembre 1954, cette date décisive qui avait changé le destin de tout un peuple révolté pour sa sacrée liberté ; le peuple algérien.
Samedi matin, vers 6 heures 30 du matin, un moment soigneusement choisi pour déclencher ” Le déluge d’Al Aqsa” marquant ainsi un tournant dans l’histoire du pays. Il s’agit du Shabbat; journée chômée, un jour de repos dans la religion juive où les magasins et les transports publics ne fonctionnent pas.
Ça rappelle la date également bien choisie il y a 69 ans le 1er novembre 1954 par les architectes de la glorieuse révolution algérienne, lors de la Toussaint ( une fête chrétienne ) lors de laquelle les colons français étaient en repos qui s’est transformé en une Toussaint rouge ou la Toussaint sanglante comme l’appellent les français de l’époque.
S’agit-il d’un Shabbat rouge ou sanglant qui a été déclenché samedi matin par Hamas?
Ce samedi 08 octobre 2023 constitue une étape décisive très importante dans le parcours de la lutte palestinienne que le peuple algérien soutient depuis toujours, étant convaincu de la justesse de la cause palestinienne.
Et comme disait Abou Elkacem Echabbi:
Lorsqu’un jour le peuple veut vivre,
Force est pour le Destin, de répondre,
Force est pour les ténèbres de se dissiper,
Force est pour les chaînes de se briser.
Avec fracas, le vent souffle dans les ravins,
au sommet des montagnes et sous les arbres.
Lamia Khalfallah