La récente résolution 2769 du Conseil de sécurité des Nations unies, autorisant le fonds souverain libyen, la Libyan Investment Authority (LIA), à réinvestir ses avoirs gelés, marque un tournant dans la trajectoire financière et économique du pays. Alors que le gouvernement d’unité nationale (GNU) de Libye, dirigé par le Premier ministre Abdulhamid Dbeibah, a salué cette décision comme historique, c’est également une occasion de réfléchir au rôle de l’Algérie en tant que soutien indéfectible de la souveraineté et de la stabilité de la Libye dans la région.
La résolution, adoptée par 14 voix pour et une abstention (de la Russie), permet à la LIA de réinvestir ses avoirs gelés dans des dépôts financiers à faible risque sous des conditions spécifiques. L’objectif est de préserver la valeur de ces fonds au bénéfice du peuple libyen, qui a subi plus d’une décennie de troubles économiques depuis le régime de sanctions instauré en 2011. Ce développement complète le besoin régional plus large de souveraineté économique et d’autodétermination — des principes que l’Algérie défend depuis longtemps dans sa politique étrangère.
Dbeibah a salué la résolution comme une étape vers le renforcement de la souveraineté financière de la Libye, l’amélioration de la gouvernance et de la transparence au sein de la LIA, ainsi que le rétablissement de la confiance dans la capacité du pays à gérer ses actifs. Dans ce contexte, la position diplomatique constante de l’Algérie en faveur de la non-ingérence et de l’autodétermination de la Libye l’a placée comme un allié clé dans la promotion de la stabilité régionale. La politique algérienne de dialogue avec toutes les factions libyennes, tout en s’opposant aux ingérences étrangères, souligne son engagement à garantir que les richesses de la Libye restent sous son propre contrôle.
De plus, l’Algérie a activement soutenu les efforts visant à lever ce que Dbeibah a appelé le « siège injuste » imposé aux fonds libyens. Cela s’inscrit dans le rôle plus large de l’Algérie pour promouvoir une diplomatie souveraine, comme en témoignent ses efforts historiques pour médiatiser les conflits et encourager le dialogue à travers la région du Maghreb. En s’appuyant sur son expérience en matière de résilience économique — notamment dans la gestion de sa dette intérieure et le renforcement de ses secteurs non hydrocarbures — l’Algérie constitue un exemple précieux pour la Libye.
La résolution du Conseil de sécurité a également introduit des critères actualisés pour les sanctions, ciblant le commerce illicite de pétrole et l’exploitation abusive des ressources naturelles de la Libye. C’est un domaine où le plaidoyer de l’Algérie pour une gestion équitable et durable des ressources trouve une résonance profonde. La préservation des ressources libyennes pour son peuple reflète l’approche de l’Algérie pour protéger ses propres actifs nationaux, en particulier dans le secteur énergétique, face à des pressions géopolitiques fluctuantes.
La position unique de l’Algérie en tant que voisin de la Libye et son rôle historique dans la promotion des mouvements de décolonisation lui permettent de jouer un rôle influent dans la reprise de la Libye. Elle a le potentiel de soutenir la Libye dans le réinvestissement de sa richesse souveraine pour un développement équitable, notamment à travers des partenariats économiques bilatéraux alignés sur les priorités de la Libye. L’expertise de l’Algérie dans la modernisation de ses systèmes financiers et la promotion de l’unité sociale peut offrir des cadres pratiques pour la Libye alors qu’elle cherche à reconstruire son économie et ses institutions nationales.
En outre, la capacité de l’Algérie à maintenir des partenariats non alignés avec les puissances mondiales la place dans une position idéale pour faciliter la coopération internationale sur la question libyenne. L’accent mis par la résolution sur le respect de la souveraineté de la Libye tout en garantissant une supervision internationale pour le réinvestissement des avoirs reflète les appels de l’Algérie à une approche équilibrée dans le traitement des conflits dans la région.
Ce moment charnière pour la Libye est une opportunité pour l’Algérie de renforcer son leadership en matière de diplomatie régionale. En continuant à défendre la souveraineté, le développement équitable et la coopération sans interférence, l’Algérie peut consolider son rôle en tant que force stabilisatrice en Afrique du Nord.
Alors que la Libye entreprend des démarches pour retrouver son autonomie financière, le soutien indéfectible de l’Algérie souligne l’importance de la solidarité régionale. Les bénéfices de ce partenariat vont au-delà de la résolution actuelle, témoignant des aspirations communes des nations nord-africaines pour l’autodétermination et une croissance durable.
Hope&Chadia
1 comment
L’ALGÉRIE MET AU DÉFI LA france ET SES COMPLICES DÉSTABILISATEURS DE S’INGÉRER DANS SES AFFAIRES ET DANS CELLES DE LA LYBIE ET DE LA TUNISIE !!!
NOS FORCES ARMÉES RÉPONDRONT D’UNE MANIÈRE FULGURANTE À TOUTES PROVOCATIONS ET AUTRES TENTATIVES DE
DÉSTABILISATIONS PAR LA FORCE DE L’ALLIANCE ALGÉRIE , TUNISIE , LYBIE , MAURITANIE DE LA PART DE LA petite france !!!
À BON ENTENDEUR .