L’Algérie intéresse de plus en plus avec l’amélioration du climat des affaires ces dernières années. Chose confirmée avec la visite de la présidente de la République de l’Inde.
Les bonnes notes des institutions internationales, à leur tête la banque Mondiale, la promulgation de plusieurs nouvelles lois, d’abord celle relative aux hydrocarbures, avec sa batteries de textes réglementaires, ensuite le nouveau code des investissements, suivi de la simplification des structures charger de faciliter l’acte d’investir, en général l’amélioration du climat des affaires a éveillé l’intérêt des investisseurs étrangers, et de nombreux pays qui visent à monter des partenariats stratégiques avec l’Algérie.
L’Inde est l’une des économies la plus dynamique au monde
L’Algérie intéresse de plus en plus. La visite de la présidente de la République de l’Inde, Mme Droupadi Murmu, symbolise cette forte dynamique. Elle affirme, mardi à Alger, que «la croissance accélérée de l’économie algérienne au cours de ces dernières années constituait une opportunité pour développer le partenariat économique entre les deux pays et amorcer « une nouvelle ère » de coopération bilatérale dans différents domaines», tels que l’industrie pharmaceutique, les TIC, les startups, l’agriculture et l’aérospatiale. Autant de secteurs dans lesquels performe ce grand pays du sud de l’Asie.
Les performances économiques de l’Inde affichent des statistiques impressionnantes. Selon des données officielles, sa la croissance a atteint les 8,2 % lors de l’année fiscale 2023-2024. Avant 2020, elle n’avait pas atteint ces niveaux. Avec un PIB qui a crû de 8,4 %, l’Inde bouscule la hiérarchie au G20. L’Inde est l’une des économies la plus dynamique au monde. Comment en est-il arrivé là? Le pays de Nehru est tout simplement depuis deux décennies, voire trois, le champion du monde la sous-traitance informatique. L’Inde possède des bataillons d’ingénieurs informaticiens.
Dans les régions de Bangalore ou d’Hyderabad, indiquent des informations publiées dans la presse internationale, quatre millions d’Indiens écrivent des lignes de code pour faire tourner les ordinateurs du monde entier. Cette activité lui génère, un chiffre d’affaires de 123 milliards d’euros. Les responsables indiens ont investi dans la formation, les résultats qu’ils ont obtenus dans un seul secteur sont à méditer. La visite d’Etat de sa présidente, démontre tout l’intérêt que porte l’Inde à l’Algérie, certainement pas moins que celui que notre pays lui porte. Surtout dans un contexte et une conjoncture ou l’Algérie se doit de redoubler d’ingéniosité pour confirmer ses performances.
Les réformes, un déclic pour les investisseurs
La semaine qui s’achève est riche en événements qui tracent les contours de l’option stratégique qu’a pris, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de diversifier les partenariats, et mettre en place les outils à même de permettre au pays de se développer, et de construire une économie performante. La 12e édition du Salon «Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2024)» en est un. La présence des grandes Majores, de grandes sociétés internationales est là pour confirmer cette idée que les réformes qu’a subies le cadre réglementaire en Algérie et l’amélioration du climat des affaires qu’elles ont induit a agi comme déclic pour les investisseurs.
Un mémorandum d’entente sur l’hydrogène vert a été signé, lundi à Oran, entre les groupes Sonatrach et Sonelgaz, VNG (Allemagne), SNAM (Italie), Sea Corridor (Italie) et Verbund Green Hydrogen (Autriche), portant sur la réalisation conjointe des études nécessaires afin d’évaluer la viabilité et la rentabilité d’un projet intégré qui vise à produire de l’hydrogène vert en Algérie et à approvisionner le marché européen via le « South 2 Corridor ».
« South 2 Corridor garantit le marché de l’hydrogène vert »
Selon, le Président directeur général de Sonatrach, Rachid Hachichi le projet « South 2 Corridor » sera la pierre angulaire pour le lancement d’une industrie d’hydrogène vert en Algérie. « South 2 Corridor garantit le marché de l’hydrogène vert, car il faut assurer le marché avant de se lancer dans la production« , a souligné M. Hachichi lors d’une conférence de presse, en marge de l’ouverture de la 12e édition du NAPEC au Centre des conférences « Mohamed Benahmed » d’Oran.
Par ailleurs, le Groupe Sonatrach et son partenaire Occidental Petroleum Corporation (Oxy) basé aux États-Unis d’Amérique ont signé, hier à Oran, un protocole d’accord, traduisant la volonté des deux parties de consolider leurs relations existantes et d’étendre leur coopération, à travers de nouvelles opportunités de partenariat dans le domaine de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, indique un communiqué de Sonatrach.
9.684 projets d’investissement de plus de 4.170 milliards de DA
Mardi, toujours, s’est tenu à Alger un Forum d’affaires algéro-russe. Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), le Forum a vu la participation d’opérateurs économiques algériens et d’une délégation d’hommes d’affaires russes en visite en Algérie pour explorer les opportunités d’investissement, composée principalement de représentants de sept entreprises économiques russe activant dans divers domaines.
Cité par la même source, le chef adjoint de la Représentation commerciale de Russie en Algérie, Sergei Sharaev a souligné que ce Forum représentait une grande opportunité pour développer le partenariat entre les deux pays, mettant l’accent sur «l’attractivité du climat des affaires en Algérie pour les investissements, d’où la nécessité de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, qui joue un rôle clé dans les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Russie». Selon son Directeur Général, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a enregistré, jusqu’à septembre dernier, 9.684 projets d’investissement, avec une valeur financière de plus de 4.170 milliards de DA.
Saïd Rabia
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