C’est une nouvelle qui nous transporte dans les étoiles : trois joyaux naturels de l’Algérie, les parcs nationaux Djurdjura, Tassili N’Ajjer et le site emblématique de Ghoufi, ont été honorés par la communauté scientifique internationale en donnant leurs noms à des régions spécifiques de Mars. Une reconnaissance qui transcende les frontières terrestres et inscrit l’héritage naturel et culturel algérien dans le vaste univers spatial.
Une démarche née de la science et des racines
L’idée a germé lors des missions spatiales Curiosity et Perseverance, deux expéditions historiques de la NASA sur la planète rouge. Dans le cadre de leurs travaux, les géophysiciens ont analysé des zones martiennes et les ont subdivisées en régions distinctes, dont certaines nécessitaient d’être nommées.
C’est à ce moment que le Pr Noureddine Melikechi, physicien algérien spécialisé en spectroscopie laser atomique et moléculaire, a proposé de baptiser ces zones en hommage aux trésors naturels algériens. Djurdjura, célèbre pour ses montagnes imposantes, Tassili N’Ajjer, patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses peintures rupestres et ses paysages lunaires, et Ghoufi, connu pour ses gorges spectaculaires et ses habitations troglodytiques, ont ainsi traversé l’atmosphère pour figurer sur les cartes de Mars.
Une fierté nationale et universelle
Pour le Pr Melikechi, ce choix est à la fois un hommage à l’Algérie et un appel à l’inspiration pour les générations futures. Ces noms, désormais gravés dans l’histoire martienne, symbolisent la richesse d’un patrimoine qu’il est essentiel de préserver.
Cette reconnaissance dépasse les frontières algériennes. Elle rappelle au monde la beauté et la diversité des paysages du pays, tout en encourageant la préservation de ce patrimoine pour les générations à venir.
Djurdjura, Tassili et Ghoufi : des ponts entre la Terre et l’espace
Inscrire ces noms algériens sur Mars témoigne d’un message universel : la science n’a pas de frontières. Elle relie les peuples et met en lumière des régions souvent méconnues à l’international. Cette initiative donne à l’Algérie une visibilité unique, tout en montrant au monde entier que ses trésors naturels sont dignes de figurer parmi les étoiles.
Inspirer les jeunes à rêver
L’initiative vise également à inciter les jeunes Algériens à croire en leurs capacités et à poursuivre leurs rêves avec passion. Comme l’explique le Pr Melikechi, les opportunités naissent souvent de l’effort et de la préparation. À travers cet exemple, il espère que d’autres jeunes seront inspirés à exceller dans les domaines qui les passionnent, qu’ils soient liés à la science, à l’art ou à la préservation de la nature.
Une responsabilité collective
Alors que Djurdjura, Tassili N’Ajjer et Ghoufi brillent désormais dans l’univers martien, ce moment unique est aussi un appel à l’action pour mieux protéger ces trésors terrestres. Préserver ces lieux emblématiques, qui incarnent à la fois l’histoire et l’identité algériennes, est une mission collective.
En gravant ces noms sur Mars, l’humanité rend hommage à un pays et à son patrimoine, tout en rappelant que les richesses de notre planète méritent d’être explorées, célébrées et protégées.
Pour plus de détails, écoutez le Pr Noureddine Melikechi, physicien algérien spécialisé en physique atomique, moléculaire et optique, en parler dans cette vidéo :
Hope&Chadia