Le BRICS : entre la vérité officieuse et l’annonce officielle sur l’intégration des nouveaux membres
Ce texte est une version plus courte de mon texte original.
Cette réflexion fait suite, quelques jours après l’annonce effectuée à l’issue de la dernière réunion, ou sommet, du groupe du BRICS en Afrique du Sud ; et qui avait suscité diverses réactions.
En particulier, la décision prise par le groupe concernant l’adhésion de l’Algérie ; qui m’apparaît, aujourd’hui, comme avoir été le point d’orgue de cette manifestation qui, contrairement à ce qui est annoncé, a été internationalement très suivie.
L’Algérie, à mon avis, par sa volonté d’y adhérer, avait mis en relief un ensemble (ou bloc) de pays, le BRICS ; elle l’avait présenté, me semble-t-il, d’une façon plus originale, en insistant sur le fait qu’un autre modèle relationnel entre les pays était possible ; en créant de nouvelles alliances dans le monde, plus réfléchies, pour le bien de tous.
Cette idée, aurait été émise, semble-t-il pour la 1ière fois, en 1974, à l’ONU, par monsieur Houari Boumédienne, président algérien de cette époque ; il
semblerait donc, que sa façon de voir les relations entre états aurait pris corps avec ce BRICS : nouvel ensemble économique et idéologique face à l’existant.
Cet ensemble, le BRICS, aurait vu le jour vers 2011. Un groupe, formé de cinq états, qui proposerait un autre type de partenariat et mode d’échange entre les états du monde ; avec d’autres solutions que celles proposées voire imposées par l’ensemble « USA, UE et leurs acolytes » qui se qualifie d’ « Occident » ou de « bloc occidental ».
Ainsi, nous trouvons, schématiquement, d’un côté le BRICS et ses sympathisants ; de l’autre, un ensemble plus « traditionnel » et ses suiveurs idéologique.
Ces deux blocs formant quasiment deux entités opposées. Il y a bien une frontière entre elles.
Certains iront même jusqu’à les définir comme des blocs représentant les groupes des « pays alignés » et des « pays non alignés » ; mais là aussi, on trouvera des cas particuliers de pays qui peuvent être les deux, sans l’être.
Juste une remarque sur cette réunion en Afrique du Sud
Je souhaite citer une anecdote, simplement pour montrer l’intérêt voire l’importance que suscitait, chez ceux d’en face (i.e les opposants au principe du BRICS), cette réunion.
Cette dernière réunissant les membres officiel du BRICS et les états qui souhaitaient en faire part.
Étrangement, les pays qui dénigraient souvent le BRICS, et qui, en parallèle, ne voulaient pas que l’Algérie en fasse partie, avaient suivi, et de très près – mais sans trop le faire voir – le déroulement de cette rencontre.
Il s’est avéré, que certains états avaient essayé, tout de même, de s’incruster ; malgré leurs multiples dénigrements du BRICS ; et qu’ils avaient été légitimement refusés à cette réunion privée ; cette dernière leur confirmant ainsi, qu’il fallait un minimum de dignité et de compétence économique pour y prétendre : que ce soit comme invité ou comme prétendant au BRICS.
Parmi ces pays rejetés, que je prétends être des laquais et sans dignité, nous trouvons le Maroc et son patron la France. Il semblerait qu’ils auraient été les seuls à être restés, ouvertement, devant la porte d’entrée de la boite de nuit du BRICS.
Suite à cette humiliation planétaire, ont-ils pu se consoler au moins ?
Je me doutais que, comme à leur habitude, toute honte bue, ils affirmeraient, par la suite, qu’ils ne voulaient pas y aller ; que c’était juste un test de leur part ; ou tout autre pirouette de ce genre. Et c’est, en effet, ce qu’ils avaient exprimé dans les médias à leur solde ; diffusant leurs excuses pour les aider à sauver la face !
En tous cas, ils ont tenté de s’infiltrer : que ce soit par leur volonté ou celle de leurs maîtres.
Toujours est-il que ceci avait grandement fait sourire les autres pays qui sont loin d’être crédules.
Une des finalités pour les organisateurs de cette réunion, n’était-ce pas que des états ou groupes malveillants, comme eux, ne soient pas du tout présents pour perturber les lieux ?
Je trouve, d’après le peu d’information qui m’est parvenu, que tout avait été préparé pour que cela soit le cas.
Je pousserais même ma réflexion, en annonçant, que pour enfoncer le clou ; afin de bien marquer, semble-t-il, leur positionnement géopolitique ; les organisateurs avaient invité, entre autres, le représentant du peuple sahraoui venu dans un avion fournit par l’état algérien.
Ce qui pourrait représenter une énième gifle aux états que j’ai cité plus haut ; ceux qui avaient été refoulés de cette réunion ; ceux-là même, qui sont impliqués très fortement dans ce qui se passe envers ce peuple sahraoui ; peuple soumis à l’errance et à une incertitude territoriale ; Sahara occidental : territoire qui demeure la dernière colonie d’Afrique.
BRICS : les états officiellement annoncés
Pour ma part, l’annonce faite, plus ou moins fermement, lors de ce sommet du BRICS, prête encore à confusion.
L’annonce des six pays retenus par le comité a beaucoup fait réagir ; car, d’après ce que je savais, quasiment aucun d’eux n’était prédestiné. Des noms avaient circulé ; mais pas ceux-là ou pas tous.
Je pense que le choix de l’Iran, du fait des ennuis avec l’entité juive sioniste et des états-unis, devait lui permettre de se sentir quelque part ; moins isolé face aux intimidations quotidiennes ou presque. C’est aussi une puissance ; pas seulement militaire ; son admission peut donc se comprendre.
Il y a ensuite le choix de l’Éthiopie ; pour je ne sais quelle raison ; mais pourquoi pas ?
De même pour l’Argentine.
Par contre, la surprise a été envers le choix des trois autres pays retenus : l’Égypte, l’Arabie saoudite et les émirats arabe unis ; qui sont, pour ma part, pros USA et alignés jusqu’à l’os.
Le verdict aurait vraiment surpris certains observateurs ; et tous ceux qui avaient fait des pronostics sur l’issue de ce sommet tant surveillé. Pour ma part, cela m’a légèrement dérouté lorsque j’ai eu connaissance de cette information.
Si mes souvenirs sont corrects, ces trois états, normalisation ou non, pactisent avec l’entité juive sioniste ; ils avaient même voté les sanctions agressives « soumises » de la part du bloc occidental, contre la Russie concernant l’Ukraine.
D’après ce que j’ai pu comprendre, il suffirait du veto d’un seul membre du BRICS pour refuser l’adhésion d’un pays.
La Russie, qui a tout de même son poids dans cet ensemble, aurait pu refuser ces trois états malsains ? Pourtant, elle ne l’a pas fait ! Quelle serait donc sa stratégie et celle des autres membres du BRICS ? Eux seuls le savent !
Les pronostiqueurs et les devins qui ne savent rien
C’est en cela que j’en arrive, dans le déroulement de ma réflexion, au fait qu’en dehors de la version des membres du BRICS tout le reste n’est que de la spéculation !
Malheureusement, beaucoup n’hésitent pas, après avoir commencé à donner leur avis, à poursuivre par des affirmations sans preuve ; sans ouverture ; sans aucune échappatoire ; avis qui en arrive à être inutile ; mais qui entretiendra un certain flou : même si cela peut tenir debout.
Je tiens à exprimer ceci : « Pourquoi vouloir donner son avis avec affirmation lorsqu’on ne sait rien ? »
On me répondra sûrement : « L’homme est ainsi fait ! » Et je répondrai : « Bien sûr ! »
Ce qui ne m’empêchera pas de sourire.
Ma préférence ira au silence qu’à la rumeur affirmée sans preuve ou à la divagation.
On le remarquera bien, avec les soi-disant chroniqueur ou consultant dans les médias occidentaux ; et en particulier français. Ils matraquent. Ils ne laissent aucune porte de sortie. Il faut les croire. Et selon qui les écoute, cela peut marcher !
Je ne développerai pas plus ce sujet.
Et pour l’Algérie alors, que s’est-il passé ?
Concernant l’Algérie, qui ne fait pas partie de la liste des pays retenus, je suppose qu’il y avait une stratégie vis-à-vis d’elle.
Comme je le fais souvent remarquer : « il n’y a pas besoin d’une annonce officielle pour faire partie d’un groupe, d’un organisme ou être admis à un concours.
Il suffit de participer aux activités : officiellement ou pas. »
Pour ma part, l’Algérie n’a pas besoin d’adhérer au BRICS. Elle effectue des partenariats qui sont, de fait, dans le fonctionnement de cet ensemble ; tout comme elle participe à d’autres partenariats hors du BRICS.
Je pense que le BRICS a besoin de l’Algérie et que cette dernière a besoin de lui comme rempart et comme tremplin. Entre protection et ligne de développement économique de base.
Ensuite, ce qui pourrait expliquer le fait que l’Algérie ne fasse pas partie du lot des pays nominés, c’est que, plus que les autres, elle fait l’objet de convoitises et d’attaques.
Prenons l’affaire du coup d’état, ou putsch, au Niger, qui s’est produit un peu avant le sommet du BRICS ; l’état algérien avait menacé les pays justiciers, africain et non africain, qui souhaitaient intervenir militairement chez ce voisin de l’Algérie ; intervention qui aurait provoqué, pour elle, une déstabilisation dans la région du Sahel.
Par cette mise en garde, il me semble que l’Algérie ne pouvait plus se prétendre non alignée et faire partie de ce BRICS ; la France, état nocif pour elle et pour toute la région du Sahel, n’attendait que ça : que l’Algérie fasse partie du BRICS pour l’associer à la Russie ; qui en est membre fondateur et qui aurait, paraît-il, disposée des troupes militaires au Niger et dans la région. Une France qui se serait incrusté, comme à son habitude, pour continuer sa déstabilisation en Afrique subsaharienne.
Pour appuyer ma vision, il fallait lire les médias français qui dénigraient l’Algérie ; en affirmant effrontément qu’elle formait un bloc russe en méditerranée ; une presse française à chaque fois mensongère et à la solde de groupes ; mais ai-je besoin de le faire remarquer ?
Mensonge tout autant appuyé et relayé par son caniche, le régime sioniste marocain, qui répétait les mêmes propos pour obtenir des miettes ; et en particulier le silence sur le Sahara occidental.
Au sujet de ce dernier, pour ma part, il faut être naïf pour penser que la France, l’UE et l’entité juive sioniste ne sont pas de mèche avec le régime marocain sur la question du peuple sahraoui. De plus, toujours d’après mon point de vue sur ce sujet, ce sont les états-unis qui contrôlent l’ultime décision. Ils ont le pouvoir d’imposer et d’être obéi à la minute ; le pouvoir de décider : « Sahara occidental indépendant ou pas ! » tout comme ils pourraient le faire pour la Palestine.
Pour en revenir à l’Algérie, sur cette adhésion, pour ma part risquée au sein du BRICS, se doutant de ce qui se tramait contre l’état algérien qui se bat sur plusieurs fronts, il valait mieux lui éviter la dispersion.
Comme je le perçois, l’Algérie est depuis fort longtemps dans ce BRICS ; sans avoir à faire le grand écart comme les autres pour le montrer.
Pour ceux qui pensent que l’état algérien a été exclu pour son bas niveau économique ; ce qui avait fait jubiler ses détracteurs officiels ou non ; je leur propose de réfléchir un instant.
Suite à la décision officielle du comité des BRICS, je propose de prendre du recul et d’analyser la réflexion suivante :
« Si l’Algérie est si utile, en particulier à la Russie et à la Chine, de ce que l’on sait officiellement (route de la soie, présence russe en Afrique et autres projets ambitieux connus ou pas) ;
et si les trois pays pros USA, cités plus haut, sont réellement intégrés avec leur position politique ;
alors, rien n’empêcherait, ces nouveaux membres, de refuser l’Algérie à la prochaine réunion du groupe ; puisqu’il suffirait d’un seul vote contre : selon les conditions ou règles du BRICS ; et aucun des autres membres ne pourrait les en empêcher !
Du coup, est-ce que la Chine et la Russie prendraient ce risque de perdre l’Algérie, en les intégrants purement et simplement ?
Ça devrait faire réfléchir ? »
Voici une autre réflexion ; qui me semble aussi plausible ; puisque, pour ma part, il n’y a jamais eu de conflit entre l’Algérie et l’Inde ?
Pour la question de l’Islam ; les trois pays pros USA qui ont été intégrés de quelle religion majoritaire sont-ils ?
Donc, en dehors des spéculations, voici ma réflexion :
« L’Inde aurait-elle-réellement refusée l’Algérie ou bien a-t-elle fait ce qu’il fallait ?
N’aurait-elle pas présenté officiellement l’Algérie comme « indésirable » et pas au niveau, afin de faire croire que le groupe ne voulait pas d’elle alors qu’elle voulait y entrer de tout son cœur ? Ce qui sous-entend une humiliation officielle espérait par ces détracteurs ?
Ce refus médiatisé, ne laisse-t-il pas tranquille l’état algérien pour gérer ses affaires les plus urgentes ?
En la mettant ainsi de côté, l’Inde ne désengage-t-elle pas l’Algérie de l’actualité du BRICS qui n’est pas sa priorité pour le moment ? »
Pour ma part, les troubles d’une guerre fomentée par une France décadente et à l’agonie qui menaçait son voisinage immédiat était une urgence ; qu’importe si l’intégration de l’Algérie au BRICS est retardée : chaque chose en son temps.
De plus, le président algérien ne s’était pas déplacé. Il devait, me semble-t-il, déjà connaître la réponse du groupe ; lui qui aime se présenter en 1ière ligne pour montrer sa fierté de l’Algérie. Il n’a raté aucune occasion de 1ier ordre. A moins, que je ne me trompe.
La spéculation est très vivace dans ce monde où l’information circule
n’importe comment ; en particulier la désinformation.
A ce niveau de manifestation, pour ma part, je pense qu’il faut arrêter de rentrer dans le jeu de ceux qui lancent des informations trop vite et non officielles ; en dehors de celles du gouvernement algérien ou du pays organisateur. C’est fou ce besoin de se jeter sur le 1ier qui s’exprime. Impatience quand tu nous tiens !
Je l’écris et je le répète :
« Dans cette affaire, il n’y a que les membres du BRICS et Dieu qui savent la vérité ; tout autre version n’est que spéculation et littérature. »
Aux dernières nouvelles, le président algérien a lui-même informé officiellement que le BRICS, en l’état actuel, était un dossier clos pour l’Algérie ; et, dans le même temps, le président russe a annoncé que l’Algérie serait utile au BRICS.
Voilà des éléments officiels qui montrent, pour ma part, que la vérité est ailleurs ; qu’il faut savoir attendre qu’elle émerge de ceux qui la détiennent.
Trop impatient !
Hélas ou tant mieux, on préférera souvent l’image à la réalité.
Pour ma part, l’Algérie est prête depuis quelque temps. Il faut juste arrêter la mauvaise pression. Son président gère.
Ça n’est bien évidemment que mon humble avis.