Ali AMZAL /L’Expression: Nationale – Comment inciter les investissements étrangers (lexpressiondz.com)
Devant la forte dynamique engendrée par la promulgation de la nouvelle loi sur l‘investissement, et les multiples dispositions juridiques prises pour améliorer le climat des affaires, l’administration fiscale confirme son engagement à accompagner ce réamorçage économique, à travers la création récemment de la direction des relations fiscales internationales.
Une action qui vise à faciliter la compréhension des textes législatifs liés à la fiscalité internationale et asseoir des bases d’échanges avec les investisseurs étrangers, en vue de privilégier, le principe de la concertation et du dialogue, pour une coopération qui minimise le recours au contentieux et aux litiges.
à ce titre, la création de ce dispositif vise à se positionner en amont des processus d’investissement et de coopération, du fait qu’elle tend à exposer aux opérateurs économiques, une lecture claire et transparente de la législation fiscale en cours. L’objectif étant de mettre en avant les nouvelles dispositions et mesures d’incitation instaurées par l‘administration fisclae, ces dernières années, dans le cadre des grandes réformes économiques et financières. De même importance, l’amélioration de la gestion des relations fiscales internationales demeure une orientation stratégique, tenant compte des volumes importants des accords et des partenariats conclus ces dernières années. Elle interviendra, notamment dans le renforcement de la préservation des droits et des intérêts des deux parties, et contribuera au développement continu des échanges et de l’investissement.
Il va sans dire que ces axes se présentent comme des accélérateurs, et comme une assurance pour les investisseurs étrangers, qui appréhendent d’engager leur investissement sur le sol algérien.
Une assurance induite par l’éradication des obstacles administratifs, et la lutte contre la corruption et la bureaucratie, en vue de renforcer la crédibilité des nouveaux mécanismes d’investissements, et l’attractivité de la destination «Algérie».
Un travail de fond, que l’administration fiscale porte au même titre que l’ensemble des institutions financières, à travers l’amélioration de l’accessibilité à ses services et produits. Ce qui renseigne sur la mission et le rôle de cette direction dans la concrétisation de conventions et d’accords dans le domaine de la fiscalité, en vue de se prémunir des éventuels dysfonctionnements inhérents à la divergence des visions et de systèmes fiscaux. D’où l’importance, aujourd’hui, d’optimiser les séances et les espaces de concertation pour l’édification de modèles fiscaux internationaux communs, et susceptibles de procurer aux partenaires économiques, un terrain d’entente rassemblant les différentes visions.
En somme, la création de cette direction reflète à plus d’un titre, les évolutions du système financier, à travers des adaptations profondes des systèmes de gestion aux orientations économiques engendrées par la relance économique.
Dans cette configuration l’importance des défis à relever et des opportunités à saisir impose à l’économie nationale de se munir d’un modèle fiscal à même de valoriser les avancés enregistrés, et de renforcer l’ancrage et la crédibilité financière de l’Algérie sur la scène économique régionale et internationale.