Dans un contexte où les déclarations de Marine Le Pen sur la colonisation française en Algérie continuent de susciter l’indignation, le poète Yacine Ouabed offre une réponse artistique puissante et émouvante. Son nouveau poème, dédié à son frère Merzak Ouabed, résonne comme un cri du cœur et un acte de résistance contre l’oubli et la falsification de l’histoire.
Un hommage à Merzak Ouabed
Yacine Ouabed dédie ce texte à son frère Merzak, disparu trop tôt, mais dont la mémoire reste vivante dans chaque vers. Ce poème n’est pas seulement une réponse politique ; c’est aussi un acte d’amour fraternel, une manière de perpétuer la voix de celui qui partageait sans doute les mêmes convictions et la même sensibilité artistique. À travers ces mots, Yacine rend hommage à leur héritage commun, tissé de résistance et de fierté algérienne.
Une réponse poétique à Marine Le Pen
Alors que Marine Le Pen affirme que la colonisation « n’a pas été un drame » pour l’Algérie, le poème de Yacine Ouabed démonte cette assertion avec une ironie mordante et une gravité poignante. Il rappelle les réalités de la colonisation : les massacres, les spoliations, les humiliations, mais aussi la résistance d’un peuple qui a refusé de plier.
- « Ils sont venus […] pour nous coloniser et nous apprendre les bonnes manières » : Une phrase qui résume à elle seule l’arrogance coloniale, tout en évoquant les violences infligées.
- « La grande révolte a éclaté […] pour recouvrer la liberté » : Un hommage aux combattants de l’indépendance, dont les sacrifices ont permis à l’Algérie de se libérer du joug colonial.
Le poète ne se contente pas de dénoncer ; il raconte, il témoigne, il rend palpable la douleur et la dignité d’un peuple.
Pourquoi écouter ce poème ?
Le texte de Yacine Ouabed est bien plus qu’une réponse à Marine Le Pen. C’est une invitation à écouter, à comprendre, à ressentir. À travers sa voix, c’est toute une mémoire collective qui s’exprime, une mémoire souvent ignorée ou minimisée.
- Contre l’amnésie historique : Le poème rappelle que la colonisation fut un système d’oppression, marqué par des violences systémiques et des spoliations.
- Donner voix aux victimes : Les vers évoquent les « lieux sacrés profanés » et les « palais détournés », reflétant un trauma collectif encore vivace.
- Un appel à la vigilance : Face aux discours politiques qui banalisent la violence coloniale, l’art reste un rempart contre l’oubli.
Mémoire et résistance
Le nouveau poème de Yacine Ouabed est un acte de résistance, mais aussi un cadeau à son frère Merzak et à tous ceux qui se battent pour que la vérité historique ne soit pas effacée. Nous invitons les lecteurs à écouter ce poème (disponible ici) : chaque vers est une réplique à l’oubli, chaque mot une célébration de la dignité algérienne.
Dans un monde où les discours politiques cherchent souvent à réécrire l’histoire, la poésie de Yacine Ouabed nous rappelle que la mémoire est un combat, et que l’art est une arme.
Écoutez le poème de Yacine Ouabed ici et laissez-vous emporter par cette voix qui refuse de se taire.
Hope&ChaDia