Dans un moment rarissime de flottement diplomatique, la représentante américaine à l’ONU a laissé échapper une phrase que Washington n’aurait jamais dû prononcer à haute voix. En lisant son discours, elle désigne d’abord Israël comme responsable du chaos, de la terreur et de la souffrance dans la région… avant de se corriger et d’accuser l’Iran, comme prévu. Ce lapsus, capté en séance officielle, ressemble à un aveu américain, brut, involontaire, mais extraordinairement révélateur de la duplicité géopolitique occidentale.
C’est un moment sidérant. Et peut-être le plus grand lapsus géopolitique de l’ère contemporaine.
Ce 20 juin 2025, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, la représentante américaine, Dorothy Shea, prend la parole, un papier à la main. Elle lit d’une voix assurée :
« Israel’s government has also spread chaos, terror and suffering throughout the region. »
Puis elle s’interrompt. Juste un instant. Assez pour qu’on entende la phrase. Assez pour qu’elle se grave. Et elle reprend :
« Iran’s government has also spread chaos, terror and suffering… »
Le contraste est brutal. Et sans appel. Ce n’est pas une simple erreur de mot. C’est un glissement du réel. Un moment de vérité arrachée à la mécanique bien huilée des discours diplomatiques.
Ce lapsus — car c’en est un, pur, absolu — révèle une chose rare : la vérité dite à haute voix… puis immédiatement corrigée pour redevenir conforme à la ligne politique.
Elle ne bafouille pas. Elle ne sourit pas. Elle ne fait pas d’humour. Elle réécrit sa phrase en direct, sur injonction mentale. D’abord Israël, ensuite Iran. D’abord la vérité, ensuite la narration.
Et c’est bien pour cela que ce lapsus est peut-être le plus grand de l’Histoire moderne.
Il ne survient pas en coulisse. Il ne jaillit pas d’un moment d’énervement. Il ne naît pas d’un égarement de sénateur à la retraite. Il survient en plein Conseil de sécurité, lu d’un document, à la tribune officielle des Nations unies.
Et ce qu’il dit est immense : les États-Unis savent qui est responsable du chaos régional. Leur cerveau le sait. Leur plume l’écrit parfois. Et parfois… leur bouche le laisse échapper.
L’effet est immédiat. L’image circule. Les réseaux sociaux, bien que timides encore, commencent à s’en emparer. Des analystes parlent déjà de « Freudian slip of the century ». Et ce n’est pas exagéré.
Comparons :
-
Colin Powell et sa fiole (2003) : une mise en scène.
-
George Bush confondant Irak et Afghanistan : une bourde.
-
Joe Biden parlant de Poutine comme d’un criminel : une position, pas un lapsus.
Mais ici ? Ce n’est pas une invention. Ni un oubli. C’est un moment de vérité nue. Prononcée. Filmée. Puis corrigée.
Ce lapsus est une faille. Un miroir dans lequel le système impérial se regarde… avant de détourner les yeux. Ce que Dorothy Shea a laissé sortir, ce n’est pas un mot de travers. C’est le fruit de décennies de désinformation, qui craque sous la pression de la réalité.
Parce que, dans les faits, le gouvernement israélien a bel et bien semé le chaos, la terreur et la souffrance dans la région. Et cela, même ceux qui le soutiennent le savent.
🔗 La vidéo est disponible ici — prenez le temps de l’écouter. Car dans un monde saturé de propagande, chaque vérité dite par accident devient une arme de résistance.
Hope&ChaDia