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La visite de Macron en Algérie, a soulevé plusieurs questions, au sujet de la migration choisie et de la coopération culturelle, portant notamment sur des propositions de la partie française, qui veut installer en Algérie, un partenariat, dans le domaine de la production cinématographique.
Quelques points que nous allons soumettre au débat , ont soulevé pour notre part quelques appréhensions légitimes.
Tous les Algériens ont été outrés d’entendre le président Macron parler de migration choisie.
Le concept de migration choisie est une version soft qui consiste à donner une bonne vitrine à une opération massive de syphonage de notre élite, dans tous les secteurs.
L’Algerie doit surveiller de très près la fuite de nos compétences et de nos cerveaux, pour ne pas hypothéquer l’avenir de notre pays.
La visite du président Macron en Algérie a été un véritable bras de fer invisible, entre une France officielle, en pleine dégringolade, qui veut revenir en Algérie, de manière impériale, pour protéger son pré carré, et une Algérie, plus forte que jamais, qui affiche ostensiblement sa force et sa détermination, et qui informe Macron que le pré carré de la France en Algérie, et un mauvais souvenir, qu’il faut rapidement oublier.
Dans cet exercice, à haut risque, ou l’impaire et le faux bond ne sont pas tolérés, chacune des parties a mobilisé tous les moyens, pour défendre les intérêts suprêmes de la nation.
Lors de cette visite, Macron ne s’est pas retenu pour critiquer habilement l’Algerie, entre deux phrases, pour dire que les incendies en France n’ont pas eu les mêmes conséquences humaines qu’en Algérie.
La partie Algérienne a par contre tenu un langage plus sobre, évitant des chamailles inutiles.
Il y’a un élément important à mettre en évidence, pour comprendre les nouvelles relations Algéro/françaises.
La France officielle a appris à ses dépends que l’Algerie d’aujourd’hui n’est plus l’Algerie des décennies passées, et cela a changé toute la donne, dans la restructuration française de sa relation avec l’Algerie .
Le président Tebboune a publiquement fait connaître au président Français que l’Algerie ne défendra pas uniquement son pays, mais elle défendra, aussi, toute l’Afrique .
Des messages sibyllins, bien décodés, comme une douche glassée , feront réfléchir la France officielle, avant de tenter, encore une fois, d’allumer le feu au Mali et dans le Sahel.
Dans les projets proposés par Macron à l’Algerie, on retrouve ce désir inattendu de vouloir investir le créneau de la production cinématographique et de la musique Rai.
Il y’a une expression, bien de chez nous, qui dit que les nations ne sont pas défaites par les guerres, mais par les trahisons.
Yughurta, le roi numide, a été bien trahi par Bochus, son gendre, qui l’a vendu, sans état d’âme, aux romains.
Il est regrettable de constater que mondialisation a réussi l’exploit de produire un individu hybride, sans nationalité, sans patrie, sans identité et sans valeur, prêt à vendre ce qu’il a de plus cher, pour une poignée de dollars.
Les guerres de dernière génération, ne mobilisent plus l’infanterie ou l’artillerie lourde, sur le terrain des batailles, mais elles mobilisent une armada de traîtres, qui vous font la guerre, dans l’ombre, derrière le rideau de l’amitié et de la coopération.
La visite de Macron à Oran, à la maison d’édition de la musique Rai, s’est déroulée selon un cérémonial, digne des pèlerinages, devant nous accorder guérison et absolution, des péchés passés.
Pourquoi vouloir faire de cette boîte d’édition un lieu de pèlerinage, pour Macron, et que cache toutes ces symboliques ?
Lors de la visite de Macron au niveau de cette maison d’édition,Macron était entouré particulièrement d’invités Algériens, dont certains vivent en France, connus pour être soutenus par de puissants mécènes de l’hexagone, et qui ne représentent pas l’élite de la ville d’Oran, son histoire, ses valeurs et sa culture.
Les spécialistes français de la manipulation des masses, savent très bien que le Rai est la musique de la jeunesse, qui a beaucoup d’emprise sur cette frange de la société.
Contrôler le Rai, c’est se doter d’un puissant instrument d’influence et de domination sur la société Algérienne.
C’est à ce niveau que nous avons relevé, que de puissants mécènes sionistes, ont pris en charge la carrière de certains de nos chanteurs de Rai, comme d’autres écrivains, qui ont été promus, pour les besoins d’une cause étrangère.
Le projet des lobbys sionistes n’est pas seulement de prendre le contrôle de la chanson Rai, mais de prendre aussi le contrôle de l’industrie cinématographique.
Ces deux créneaux doivent permettre de produire de nouvelles valeurs, comme l’industrie cinématographique d’hollywood, devant faire du peuple Algérien un peuple sans valeur, sans identité et sans âme, colonisable une deuxième fois.
Souvenez vous, les révolutions colorées en Europe de l’Est et le printemps arabe, ont investi, avec fracas, nos sociétés, sous le champ de la musique et du cinéma, pour vanter les fausses valeurs de la liberté, qui cachaient un épouvantable désordre qui s’est installé dans ces pays, comme une tornade.
Le député français qui a honteusement menti, en déclarant au sein de l’assemblée Française, que les Algériens souhaitent le retour de la France, doit maintenant savoir que la population Algérienne vient de lui infliger un fort camouflet, en criant très fort : Viva l’Algerie !
Macron a été désagréablement surpris, lors de sa visite à Oran, d’entendre les jeunes crier très fort , Viva l’Algerie, déçu de n’avoir pas entendu vive la France, comme dans certains pays, anciennes colonies, où les jeunes souhaitent le retour du colon.
Une telle évolution subversive est bien sûr un travail de fond, de domination culturelle, devant supplanter la culture nationale, par une culture étrangère.
L’introduction de l’Anglais dans les écoles Algériennes a sonné le glas d’une telle entreprise coloniale, contre notre identité nationale.
Comme nous connaissons qui contrôle l’industrie cinématographique, nous avons une idée de la thérapie brutale, qu’on veut nous faire subir.
Comme aussi l’histoire est un éternel recommencement, ces scénarios subversifs, prêts à l’emploi, peuvent être rejoués ,à tout moment, sous une autre symphonie, avec la participation, de partenaires plus présentables, pour nous faire avaler, dans peu de temps, une autre couleuvre, qui ramènera dans son sillage, un autre hirak sioniste, digne des grands scénarios de l’agent du Mossad BHL.
Le projet culturel que Macron veut faire passer dans le cadre de la coopération, à pour objectif, de nous raconter « la bonne histoire de la colonisation et de ses valeurs civilisatrices, et de la nation Algérienne qui n’a jamais existé ».
La visite de Macron en Algérie, a permis à l’opinion publique internationale, de constater un fait très important, que les télévisions françaises n’ont pas rapporté, et ont sciemment passé sous silence.La France officielle continue de classer l’Algerie comme un pays peu sûr et à grand risque.Cette fausse version des faits, au sujet de la sécurité en Algérie, vient d’être démentie, lors de la visite de Macron à Oran.
Dans une conjoncture mondiale où les États sont frappés, de plein fouet, par une violence et une criminalité exponentielle, Macron s’est permis allègrement, comme un bon enfant, un bain de foule à Oran , sans protection particulière, sans gilet par balle, et sans gardes corps, lourdement et ostensiblement armés.
Un tél spectacle a été transmis par toutes les télévisions du monde, qui ont découvert stupéfaits, que les classements de l’Algerie par la France, en matière de sécurité, sont totalement faux et erronés, et de tels mensonges constituent une énième entreprise, voulant donner une image d’un pays où la sécurité n’existe pas.
Si on veut parler le langage du cœur, on peut relever que la culture coloniale est encore vivace dans la classe politique française, qui fait de l’histoire de la colonisation, une rente mémorielle, en héritage dans les passations de fonction, de chaque nouvelle administration Française.
C’est pourquoi, si on veut mettre en place un traité d’amitié et de coopération, entre les deux rives, il y’a des actes qui sont porteurs de discorde que la France doit corriger, pour pouvoir envisager, ensemble, un avenir serein, fructueux et durable.
Biographie M. Hassen Kacimi :
- 1981-1984 : chargé de mission wilaya de Tamanrasset .
- 1984 – 1998 – directeur administration territoriale
- Sous directeur de la circulation des personnes, ministere de l’intérieur , 1998- 2008.
- Directeur ministère de l’intérieur, 2008 – premier trimestre 2020.
- Président du comité interministériel , chargé de l’étude et du suivi des problématiques migratoires ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Gestion des crises au sein du centre opérationnel ( 2015 – premier trimestre 2020)
- Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes. Expert du Sahel et de la gestion des crises .
- Représentation de l’Algérie , à l’étranger , en tant qu’expert.
- Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques, ainsi qu’à l’école de guerre de Tamentfoust et l’institut des études stratégiques globales ( INESG )
- Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .
