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Le spectre d’une défaite cuisante de la politique sioniste dans les territoires occupés se profile déjà. Le chef de cabinet de Tel-Aviv, en quête d’un quelconque résultat dans son agression contre Ghaza, seule issue pour son salut politique, se retrouve bien isolé avec sa stratégie du crime et d’épuration ethnique.
Ce colosse au pied d’argile est en train de battre en brèche. Mais pas que. Le comportement de l’entité sioniste et ses horreurs commises, ont fini par exacerber la communauté internationale dont le sursaut est venu, cette fois-ci, de là où l’on s’y attendait le moins. Dans une synchronisation quasi parfaite, deux pays ont réussi à faire bouger les lignes et à briser l’omerta imposée par les Occidentaux et leurs relais médiatiques.
L’Algérie et l’Afrique du Sud. Deux ténors du continent noir, sont, chacun dans son rôle, parvenus à clouer l’entité sioniste au banc des accusés.
Pour sa première sortie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’Onu, l’Algérie a eu ce coup de génie de faire adopter à l’unanimité une résolution interdisant tout déplacement des Palestiniens en dehors de Ghaza.
Un rêve caressé par l’extrême droite et la droite religieuse sioniste, qui vient ainsi se briser contre les remparts d’une diplomatie algérienne qui s’est, de tout temps, illustrée par son attitude inébranlable envers les causes justes et la défense des peuples opprimés.
Ejectée déjà par l’Algérie de l’organisation panafricaine lors de sa tentative d’intrusion sous couvert de membre observateur, l’entité sioniste vient d’essuyer, cette fois-ci encore, un autre revers. Le vote de vendredi dernier peut être considéré comme un fait marquant dans l’histoire et les pratiques dudit Conseil.
En honorant la confiance des 184 pays membres de l’organisation onusienne qui l’ont appuyée le 6 juin 2023, pour ce mandat, l’Algérie compte bien exploiter sa mission pour faire admettre la nécessité d’introduire des réformes en élargissant, entre autres, le quota des membres permanents à d’autres pays et d’autres continents pour une représentation équilibrée et juste du reste du monde.
Les déboires de l’entité sioniste ne font, à vrai dire, que commencer. La requête adressée à la Cour internationale de justice (CIJ) par laquelle l’Afrique du Sud accuse l’entité sioniste de génocide à Ghaza, sera certainement le coup de grâce.
Le document de 84 pages a été méticuleusement rédigé par des experts internationaux en matière de génocide. Il est truffé de preuves à l’appui et soigneusement argumenté sur le plan juridique.
Il présente un cas accablant avec des faits concrets, brutaux, incontestables. Une sorte de mise à nue de cette organisation du crime.
L’Afrique vient ainsi de réaliser en si peu de temps deux succès dont les répercussions sur la nouvelle architecture mondiale seront retentissantes pour un monde multipolaire.
L’axe Alger-Pretoria demeure une valeur sûre.
