Bonjour à toutes et à tous, et ravi de vous retrouver.
Tout d’abord, des chiffres formidables viennent de tomber : la récession est officiellement derrière nous, la croissance revient en fanfare, le chômage chute si rapidement qu’on parle déjà de plein emploi, le déficit se résorbe, et la dette publique… elle fond comme neige au soleil.
Une économie en pleine santé, un État qui maîtrise ses finances, un avenir radieux à portée de main.
…
Attendez.
Nous sommes quelle date déjà ?
Ah oui. Le 1er avril.
Désolé. C’était le moment d’humour de rigueur. Une petite respiration dans ce que certains appelleraient encore “la gestion économique française” — d’autres parleraient plus franchement de grande mascarade.
La vérité, elle, est un peu moins festive. 2024 s’annonce comme une année record… mais pas dans le bon sens. Le déficit public atteint 169,7 milliards d’euros, soit 5,8 % du PIB. Quant à la dette, elle dépasse désormais les 3 305 milliards d’euros. Une performance si impressionnante qu’elle nous propulse en tête du classement européen. Champion toutes catégories. Même la Grèce regarde avec respect.
Pendant que nos voisins serrent les cordons de la bourse, nous, on les transforme en guirlandes. L’Espagne, le Portugal, même la Grèce affichent des excédents publics. La France, elle, continue de creuser, méthodiquement, avec l’élégance d’un funambule sans fil.
Et les dépenses publiques ? Elles ne suivent pas l’inflation, non. Elles la doublent, la dépassent, la regardent de haut. En cinq ans, elles ont augmenté de 24,1 %, pendant que les prix à la consommation n’ont progressé “que” de 15 %. Mais pas d’inquiétude, c’est sûrement une coïncidence structurelle transitoirement conjoncturelle.
Face à cette tempête, que font les agences de notation ? Elles ferment les yeux. Peut-être par lassitude. Peut-être par compassion. On les comprend. À force, elles aussi doivent manquer de Prozac.
Pendant ce temps, les Français prennent leurs valises. 2,5 millions d’entre eux vivent désormais à l’étranger. La Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni… des destinations prisées par celles et ceux qui, manifestement, ont perdu foi dans le “miracle français”.
Alors, que reste-t-il ? Des discours rassurants, des prévisions de croissance de 0,5 % qu’on ose encore qualifier d’optimistes, et un taux de chômage qui menace de grimper à 9 %.
La fin du film est proche, À ce stade, ce n’est plus une question d’économie, mais de scénario. Et si vous voulez assister au dénouement, avec une pointe d’ironie et beaucoup de lucidité, je vous recommande vivement de visionner mon podcast: 🎥 Explosion de la dette publique : Bientôt la fin du film
Parce qu’il faut bien rire… avant de payer l’addition.
ChatGPT said
Et chers frères et sœurs algériens, ne soyez pas surpris si Emmanuel Macron vous a appelés personnellement pour vous souhaiter un bon Aïd. Ce n’est pas seulement de la diplomatie, non. C’est peut-être aussi un petit cri du cœur, une bouteille à la mer. Parce qu’en ce moment, ici en France, tout s’effondre un peu : la dette, le déficit, la croissance, la confiance… alors on s’accroche à ce qu’on peut. Un appel chaleureux, une salutation festive, et pourquoi pas — soyons fous — un espoir secret que vous, au moins, vous tenez mieux vos comptes. Peut-être qu’au fond, c’est un message codé : « Aïd mabrouk… et au fait, vous auriez pas un petit plan de stabilité économique à partager ?
Entre la France qui encaisse les chocs économiques les uns après les autres, le Maroc qui gémit aux douleurs de Paris, et l’Algérie qui observe tout cela — forte, bras croisés, fière, un sourire en coin — consciente que le spectacle est global, le scénario absurde… mais qu’une chose est sûre : la fin du film approche. Restez éveillés.
Hope&ChaDia
1 comment
You’re best