1 mai 2021
Aéroports d’Alger et de Tamanrasset, Hubs africains (projet livré 2019-Alger, projet en cours Tam-Tam) Coût du projet : 800 millions $
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L’aéroport d’Alger est aujourd’hui le plus grand aéroport d’Afrique en termes de capacité (22 millions de passagers) grâce à la nouvelle aérogare construite en 2019. L’objectif des autorités est de répondre à la forte demande touristique des Algériens ainsi que de la communauté étrangère mais, surtout de capter une nouvelle clientèle, celle des touristes en escale. En effet, de plus en plus de personnes utilisent les lignes aériennes pour rejoindre Dakar, Kinshasa ou encore Lagos. L’objectif pour Air Algérie est de faire de cet aéroport, un axe stratégique entre Paris, Londres et Bruxelles pour faire le lien avec l’Afrique de l’Ouest et du Centre. En 2028, une nouvelle extension sera livrée permettant de passer à plus de 30 millions de passagers. La stratégie en cours de transformer Alger en hub africain pourrait rapporter des milliards de dollars au pays. N’oublions pas que la Turquie et les Émirats Arabes Unis ont diversifié leurs économiques grâce aux hubs d’Istanbul et de Dubaï, devenus des portes d’entrées vers l’Asie.
Malgré le potentiel d’Alger, les autorités veulent également plus au sud à Tamanrasset, créer un second hub afin de transformer le Sud algérien en porte d’entrée pour les États du Sahel. Voté en Conseil des ministres en Octobre 2020, cet aéroport régional couplé par la transsaharienne jouera un rôle dynamiteur dans l’économie algérienne. Par les routes, comme les airs, Alger sera autant proche de Lagos que de Tunis.
La Transsaharienne (projet livré, Juin 2021) Coût du projet : 5,2 milliards $
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Considéré comme l’un des plus grands projets africains, la longue route d’Alger-Niamey-Lagos lancée à la fin des années 60 va devenir dans moins d’un mois, une réalité. Construite par section à travers les trois pays, la dernière partie située au Niger vient d’être achevée par Cosider, fleuron du BTP algérien. Longue de plus de 4 000 km, elle est le résultat d’une politique acharnée d’Alger à réaliser la promesse de Boumediene cherchant à rallier, l’Algérie à l’Afrique de l’Ouest en particulier avec le Nigeria, véritable locomotive économique et démographique de la CEDEAO.
Une partie de cette transsaharienne (2 400 km) sera à 4 voies afin de soutenir la forte croissance des véhicules et des camions circulants entre l’Algérie et le Niger. Pour mieux faciliter le commerce qui augmentera sensiblement d’ici juin 2020, l’Algérie va ouvrir de nouveaux postes-frontières avec le Mali et le Niger. En effet, malgré le fait que l’État malien ne soit pas présent dans le projet, cela n’empêche pas pour ce pays d’être impacté par cette nouvelle “autoroute du désert”.
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L’impact de ce projet touchera une grande partie du Sahel ainsi que l’Afrique de l’Ouest. Alger sera ainsi directement relié à plus de 400 millions d’habitants. D’après la société nigériane des ingénieurs (SNE), plus de 10 millions d’emplois pourraient être créés dans l’ensemble des zones impactées grâce à la circulation des biens et des services, au développement d’infrastructures au long de cette route, la création d’usines et d’entreprises dans la région et à la relance de la production agricole au sud du Niger et dans le nord du Nigeria. Un bon moyen donc, pour mettre fin aux migrations meurtrières au Sahel. La sécurité sera un enjeu crucial pour sécuriser cette route. Une implication militaire de l’Algérie coordonnée avec le Niger, le Mali, le Tchad et le Nigeria devra être renforcée. La transsaharienne peut également tirer profit dans le futur port d’El Hamdania.
Port d’El Hamdania (projet livré 2028, mise en service 2025) Coût du projet : 5-6 milliards $
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Projet polémique depuis son lancement en 2015, le port de Cherchell a été relancé officiellement en Conseil des ministres, le 28 février dernier. La relance économique opérée dans les années 2000 a montré que les ports d’Alger, d’Oran ou encore de Skikda n’étaient plus en capacité d’accueillir les conteneurs ou encore de stocker les produits pétroliers et gaziers. L’explosion du port de Beyrouth en 2020 a mis en évidence, le danger des ports dans les cités urbaines. Ce projet portuaire sera lors de sa mise en service complète, le plus grand ensemble d’Afrique avec plus de 25 millions de tonnes par an de marchandises.
Avec ses 23 quais, le port de Cherchell sera connecté directement à l’autoroute Est-ouest et à la Transsaharienne. Ainsi, tout le commerce des États du Sahel, mais également d’une partie de l’Afrique de l’Ouest passera directement par ce port. Des pays comme le Mali le Niger, Le Tchad, le Burkina, le Nigeria seront directement connectés au port grâce à la mise en service de l’autoroute Alger-Lagos. Le financement de ce grand projet sera assuré par le fonds national d’investissement (entité algérienne) et un prêt à long terme de l’Exim Bank of China.
Exploitation de phosphate de Tébessa (projet livré en 2022) Coût du projet : 6 milliards $
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Dernier grand projet lancé sous la présidence de Bouteflika, le projet minier de Tébessa est considéré comme le plus grand projet d’investissement en phosphate actuellement au monde. L’Algérie dispose de réserves considérables estimée à plus de 2 milliards de tonnes. Produit minier indispensable à l’agriculture, les phosphates sont utilisés avec le gaz naturel pour fabriquer des engrais. Ce projet permettra à l’Algérie de devenir un grand producteur et exportateur d’engrais dans le but de stimuler la production agricole algérienne estimée à plus de 26 milliards de dollars, deux fois plus que celle du Maroc.
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Le major algérien Sonatrach, et le groupe national minier Asmidal travailleront main dans la main avec des entreprises chinoises sur la base du 51/49. La mise en service de ce projet permettra à l’Algérie de passer sa production de phosphate de 2 à 10 millions de tonnes par an.
Mine de fer de Ghar Djebilet, (Projet livré en 2025) Coût du projet : 2 milliards $
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Après plusieurs tentatives de l’Algérie, dans le passé, pour réaliser ce grand projet minier, l’État vient de signer en mars 2021, un protocole d’accord pour l’exploitation de la mine de fer situé près de Tindouf. Avec des réserves récupérables de plus de 2 milliards de tonnes, la mine de Ghar Djebilet est considérée comme l’une des plus grandes au monde. Le contrat d’exploitation est également partagé dans la règle du 51/49 entre l’entreprise algérienne minière FERAAL et un consortium chinois. Ce projet est vital pour l’économie algérienne en particulier pour soutenir la croissance industrielle du pays de plus en plus porté par les usines sidérurgiques. Elle permettra également d’augmenter les exportations de l’aciérie algérienne pour cette décennie. Avec ce projet, l’Algérie deviendra le leader arabe et africain de l’industrie sidérurgique et métallurgique.
Energies renouvelables 2030 (projet livré durant la décennie, mise en service complète 2035) Coût du projet : 5 milliards $ minimum
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Lancée en 2012, l’ancienne administration de Bouteflika avait fixé un grand programme ambitieux de 22 000 MW à l’horizon 2030 représentant 27 % de la production énergétique du pays. Cependant, force est de constater que le projet n’a jamais décollé en dépit d’un fort engouement de l’opinion publique algérienne. L’actuel ministre de la transition énergétique, Chitour a annoncé le lancement de la première phase du projet avec le programme des 1000 MW à partir du mois de juin. Sonatrach et Sonelgaz travaillent main dans la main pour réaliser les objectifs de réalisation du projet des 22 000 MW. D’ici la fin de l’année, le premier kWh du plan solaire sera produit amorçant de manière concrète l’Algérie dans le monde des énergies renouvelables.
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Il faut noter que notre pays dispose du plus grand potentiel solaire au monde. L’Algérie a même le potentiel de subvenir totalement sa production électrique à travers l’énergie solaire tout en exportant la moitié de cette ressource illimitée ! Ce projet permettra également d’économiser la production de gaz et de pétrole jusqu’à 30 % afin de renforcer les exportations et donc permettre à l’Algérie de continuer à être un grand exportateur de gaz et de pétrole pour l’Europe et l’Asie. Le développement des énergies renouvelables en Algérie peut générer plusieurs milliers d’emplois directs et indirects sans parler des conséquences pour la recherche et le développement dans des domaines comme l’industrie automobile, la recherche médicale, les start-up…
Personne ne peut nier le potentiel économique de notre pays à travers ses ressources naturelles impressionnantes. Nous avons encore la chance de pouvoir faire émerger l’Algérie au niveau qu’elle mérite. Pour cela, les décideurs doivent concrétiser ces promesses en acte en respectant les délais qu’ils ont fixés. Si nous atteignons les objectifs en 2030, l’Algérie sera une puissance continentale respectée et pourra jouer un rôle économique, politique et sécuritaire de premier plan au même titre que la Corée du Sud, le Brésil ou encore l’Inde.
6 comments
tout cela sera “opérationnel” dans 200 ans et encore si toutes ces installations ne sont pas vendues sous le manteau au marché noir !
C pas un site web pour vous ici….va a elwatan, le matin, etc…
Je suis étonnée de ne pas voir cité le projet ” DJISR EL- DJAZAÏR” deux jeunes architectes Algériens Sihem et Nacym Baghli. Je salut l’audace de ce projet.
SI IL Y AURAIT UNE ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT LE DÉVELOPPEMENT LA RENTABILITÉ AINSI QUE LA VEILLE STRATÉGIQUE SUR LES 50 ANNÉES A VENIR POUR CHAQUE PROJET JE SERAI PARTANT SINON ON RÉSOUDRA UN PROBLÈME POUR EN CRÉER 1OO
SALUTATIONS
je crois que le meilleur des projet est celui qui consiste à se débarrasser définitivement de la langue francaise
Beaucoup de grand discours, et de mensonges des milliards dépensé dans des projets , ex la grande mosquée d Alger alors que l eau ne coule pas dans les robinets,ont ne fais que colmater un désastre depuis notre indépendance il aurait fallu former des ingénieurs l eau c est important que le pétrole mais j avoue tous de même que certaines réalisation ont vu lej jours pour nôtre plus grand plaisir il faut continuer et surtout plus de contrôle dans tous les domaines
In shallah !