Le soleil rougeoyant se levait à l’horizon, teintant le ciel de nuances d’orange et de pourpre alors que le navire corsaire, robuste et imposant, se découpait contre les premiers rayons du jour naissant. Ses voiles gonflées par le vent matinal semblaient prêtes à déchirer le ciel, tandis que l’équipage affairé s’activait sur le pont.
Sur le pont principal se tenait le capitaine, un homme au regard fier et à la barbe grisonnante, connu sous le nom de Qorsani. Il scrutait l’horizon avec une intensité concentrée, ses mains robustes agrippant fermement la rambarde du navire. À ses côtés se tenait son second, un homme robuste au visage marqué par les expéditions passées, les yeux vifs et attentifs.
La mission du jour était audacieuse : attaquer Malte, cette île convoitée pour sa richesse et ses belles captives. Qorsani avait entendu parler des “yâqûtât”, les saphirs de Malte, des femmes d’une beauté rare et d’une valeur inestimable. C’était ces trésors qu’il comptait ramener à son port d’attache, pour enrichir son équipage et asseoir sa réputation de maître des mers.
Le navire avançait majestueusement à travers les eaux tumultueuses de la Méditerranée, ses voiles tendues comme des ailes prêtes à fendre l’air. Les marins, des hommes endurcis par des années de batailles et de navigation, s’activaient avec une précision militaire. Chacun connaissait son rôle et l’importance de la mission qui les attendait.
À l’approche de Malte, l’excitation montait à bord. Qorsani consulta sa boussole, une vieille compagne fidèle qui l’avait guidé à travers maints périls, et étudia la carte des côtes maltaises. Ils devaient agir vite et avec détermination, avant que l’ennemi ne puisse réagir.
Le corsaire décida d’attaquer au lever du soleil, quand la vigilance des défenseurs serait affaiblie par le sommeil et la confiance. Ils approchèrent silencieusement, comme des ombres glissant sur l’eau sombre, jusqu’à ce que le rivage de Malte se profile à l’horizon.
La ville était encore endormie lorsque Qorsani et ses hommes débarquèrent. Avec une efficacité redoutable, ils lancèrent leur assaut, prenant les gardes par surprise. Le bruit des combats et des cris de lutte résonnait à travers les ruelles étroites et les places pavées de la cité endormie.
Les habitants de Malte se réveillèrent brutalement à l’assaut. Les défenseurs, bien que courageux, étaient dépassés par le nombre et la détermination des assaillants. Qorsani, menant l’attaque de l’avant, tailla un chemin à travers les rangs ennemis avec une habileté et une férocité qui inspiraient respect et crainte.
Les femmes nobles de Malte, les précieuses “yâqûtât”, furent capturées rapidement. Leurs visages pâles reflétaient la terreur mêlée de dignité, car elles savaient qu’elles devenaient le butin de ce raid impitoyable. Qorsani les regarda avec un mélange de fascination et de respect pour leur courage.
Le corsaire ordonna à ses hommes de ramasser tout ce qui brillait et était précieux : bijoux, tissus luxueux, et surtout les “yâqûtât”. Les cris des vainqueurs mêlés aux pleurs des vaincus remplissaient l’air alors que le navire corsaire était chargé de trésors et de captives.
Retournant à la mer, Qorsani et son équipage naviguèrent vers leur port d’attache, les voiles pleines de vent victorieux. Le capitaine observa le soleil se couchant derrière eux, illuminant le ciel d’une teinte dorée alors que la silhouette de Malte disparaissait à l’horizon.
Les captives de Malte furent traitées avec respect mais aussi avec une certaine admiration pour leur beauté et leur résilience. Parmi elles, une jeune femme nommée Maryam se distingua par sa pureté et sa grâce, captivant l’attention de tous à bord, y compris celle du capitaine.
À leur retour au port, Qorsani et son équipage furent accueillis en héros. Les trésors capturés furent distribués équitablement, enrichissant chacun des marins qui avaient risqué leur vie pour cette expédition audacieuse. Mais plus que les richesses matérielles, c’était la gloire et la renommée qui accompagnaient désormais le nom de Qorsani à travers les mers.
La légende du corsaire et de son raid sur Malte se répandit comme une traînée de poudre parmi les ports et les tavernes des côtes méditerranéennes. Chaque récit amplifiait les exploits de Qorsani et de son équipage, immortalisant ainsi leur audace et leur détermination dans les annales maritimes.
A la fin de la chanson, le chanteur fait une déclaration personnelle et signe son récit avec fierté et assurance. Voici ce qu’il pourrait dire :
“اسمي مترسم حا وميمين الدال لاغطة لامين وحا مع الواو يا فاهم لبيات”
Ces vers transcrivent phonétiquement l’inscription de son nom en utilisant des lettres de l’alphabet arabe, formant un poème ou une déclaration finale dans la chanson. Voilà, le nom “حمين حوا” (Hamin Hawa) .
Les Paroles En Arabes :
قرصاني(1) غنم
جاب علجات(2) خواص من حوز مالطا
الكل عازبات سلمو كياقوتات
قرصاني علم(3)
فوق يم المالي(4) معلم باسطة(5)
مصنوع من الوريق(6) الجوماد(7) والتقات (08)
مكمول مسقم(9)
ليه ثلث سواري(10) في الموج سابطة
سطاش من القلوع(11) وشرايطها تنجات
في الموج يقسم(12)
من ظريفة(13) قلع والقوم ناشطة
مهما قبل جدارها لقلوع ترسات
الرايس ناجم(14)
حق بالرملية ، بوصلة وكارطة(15)
في قلب القامرة(16) مقيد يدري الاوقات
اذا يتنعم
الفين من البحرية ليه شارطة
يوم الحشر الكبير لمحاصي ومرايات(17)
الكور تكلم
فعفع، المداين، الجبال والوطى
خرب مدينة مالطا، بالقهر تواطات(18)
اسطاعت لعجم(19)
جات لهدية من البنات هابطة(20)
ارضاو الغلب، سلمو واغنمنا البنات
ارجع يتحيلم(21)
رايس البحرية والقوم ناشطة
عن خزيرات(22) سرح قلوعه ليس يبات(23)
لجناح السالم
سار في حاله للمرسى الباسطة
رباط الفتح، هكذا جابو في السورات(24)
هبطو لعوارم(25)
كل وحدة تمشي مشية مرهطة
من صميم جراحي صرت نوصف في الخودات
سبقت بمريم
طاهرة وفضيلة بمسوك ماشطة
صرت نفرق في التبر على كل انعات(26)
بالله يا لايم
كف لومك وأصغ للرحمة الباسطة
تروى لبيات كيف قومان اخرين روات
من ليلك ترقم
اذا فهمتي قرصاني دون فالطة
سال وسقسي في وطن البهجة الدهاة (27)
اسمي مترسم
حا وميمين الدال لاغطة
لامين وحا مع الواو يا فاهم لبيات(28)
تمثيل الخاتم
صنت ذالحلة بكساوي معطرة
بطبايعها تحيروا قومان الدعوات