Source des infophraphies DZFOOT
Après plusieurs mois d’ère Vladimir Petković, DZfoot vous propose de faire un premier bilan du sélectionneur de l’Équipe Nationale ! Offensive et qualifiée pour la CAN, sa sélection concède beaucoup d’occasions et ne parvient pas encore à intégrer les plus jeunes. 🤔🇩🇿 Et vous, qu’avez-vous pensé des débuts de Vladimir Petković à la tête de l’Équipe Nationale ?
Une réussite comptable
Les statistiques sont clairement en faveur de Vladimir Petković. Depuis sa prise de fonctions, l’équipe nationale d’Algérie a disputé huit matchs, avec un bilan de six victoires, un match nul et une seule défaite. Cette série positive a permis aux Fennecs de marquer 20 buts, soit une moyenne de 2,5 par match. Des joueurs comme Gouiri, Benzia, Aouar et Benrahma se sont distingués par leurs performances offensives, contribuant à la solidité de l’équipe en attaque. Cependant, cette réussite offensive ne masque pas totalement certaines lacunes observées dans le jeu défensif.
Une instabilité tactique préoccupante
Malgré les bons résultats, le jeu de l’équipe reste marqué par une certaine instabilité tactique. Petković a expérimenté pas moins de cinq schémas différents (4-4-2, 4-2-3-1, 4-3-3, 4-1-4-1, 3-4-3) en seulement huit matchs. Ce manque de régularité dans les choix tactiques se traduit par une fragilité défensive : l’Algérie a concédé neuf buts sur cette période, ce qui démontre une défense encore en quête de sérénité. La recherche d’une formule idéale continue, avec l’objectif d’améliorer la cohésion défensive tout en conservant l’efficacité offensive.
Une gestion humaine intéressante
Sur le plan de la gestion humaine, Petković a su s’imposer avec diplomatie et intelligence. Les rumeurs de tensions dans le vestiaire n’ont pas tardé à apparaître, notamment après des absences lors de certains déplacements, comme celui au Liberia. Cependant, le sélectionneur a su remobiliser ses troupes pour le match suivant au Togo, redonnant confiance aux joueurs. Il a également réussi à convaincre certains cadres, tels que Riyad Mahrez et Aïssa Mandi, de poursuivre l’aventure internationale malgré des envies de retraite.
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L’importance de la présence d’une star comme Mahrez : La présence d’un joueur emblématique comme Riyad Mahrez, même s’il est en fin de carrière et affiche une légère baisse de performance, reste cruciale pour l’Équipe Nationale. Au-delà de ses contributions directes sur le terrain, Mahrez incarne une figure de leadership et d’inspiration pour les plus jeunes, offrant son expérience précieuse dans les moments décisifs. Son rôle dépasse les statistiques : il apporte une dimension mentale et un état d’esprit gagnant qui renforcent la cohésion de l’équipe. On peut comparer cet impact à celui de Zlatan Ibrahimović lors de son retour au Milan AC à l’âge de 39 ans. Malgré son âge avancé, le Suédois a joué un rôle déterminant dans le renouveau du club milanais, non seulement par ses performances, mais surtout par sa capacité à insuffler une mentalité de vainqueur au sein du vestiaire. De la même manière, Mahrez, avec son aura de star internationale, peut continuer à tirer l’équipe vers le haut et à guider la nouvelle génération, même si son rendement sur le terrain n’est plus le même qu’à ses heures de gloire.
La gestion des jeunes : un point à améliorer
L’intégration des jeunes talents reste un défi pour Petković. Bien qu’il ait accordé sa confiance à des joueurs comme Jaouen Hadjam et Mohamed Farsi, et offert sa première sélection à Ibrahim Maza, l’accent a principalement été mis sur les joueurs d’expérience. Les cas de Faress Chaïbi, jugé trop polyvalent pour être intégré, et de Badreddine Bouanani, qui n’a pas eu l’opportunité de jouer depuis l’arrivée du nouveau coach, inquiètent les observateurs. Cette gestion suscite des interrogations quant à la capacité de l’équipe à se renouveler pour l’avenir.
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