C’est ALi Turki qui a introduit le Kalb Elouz en Algérie en 1920. Il travaillait avec hadj Ounis.
Après le décès de Turki, Hadj Ounis avait continué à produire le Kalb Elouz jusqu’à son décès. Le fils d’Ali Turki Mhamed avait repros le flambeau, en relançant la production de ce fameux gâteau avec Hadj Ali. Un siècle plus tard le Kalb Elouz continue d’occuper le podium, surtout pendant le mois de ramadhan.
Le métier de pâtissier était toutefois difficile. Tout se faisait a la main il n’y avait pas d’équipement et de machine, comme ceux qui existent aujourd’hui fonctionnant à l’électricité. Les rares équipement disponibles à l’époque étaient tellement grands qu’ils accaparaient beaucoup d’espace les courroies s’étendant d’un coin à l’autre du local dira-t-il.
IL fallait beaucoup de temps plusieurs heures parfois pour produire une bonne quantité d’une variété d’un même gâteau. La situation s’était nettement améliorée après la sortie des 1952 des premières machines dont Hadj Ali dispose encore d’un exemplaire en état de marche. Le premier four était sorti en 1948, c’est cela l’histoire de la pâtisserie, précise-t-il . Hadj Ali s’était spécialisé au départ dans la pâtisserie européenne avant de passer à la pâtisserie orientale.
J’ai appris à faire des gâteaux orientaux chez M’Hamed Turki, dans le quartier de Belcourt à Alger. Turki était à l’époque le seul qui faisait de la pâtisserie orientale, pendant le mois de Ramadhan.
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