Hope&ChaDia
Ce qui devait être un simple match amical entre le Maroc et la Tunisie, disputé à Fès le 7 juin, s’est transformé en véritable démonstration des dérives qui risquent de marquer la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), que le Maroc entend organiser en janvier 2025.
Ce match a révélé, en condensé, les failles criantes de l’organisation marocaine : infrastructures déplorables, arbitrage douteux, et climat de suspicion généralisée.
Un terrain indigne d’une compétition continentale
Le spectacle a d’abord été visuel : la pelouse du stade de Fès — censée représenter les « nouvelles infrastructures » vantées par le régime marocain — s’apparentait davantage à un champ agricole qu’à un terrain de football international.
Même les supporters marocains, présents en nombre, ont dénoncé ce scandale sur les réseaux sociaux, mettant en cause l’incurie de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), dirigée par Fouzi Lekjaa.
Le contraste est frappant avec les déclarations officielles promettant une CAN « modèle ». Les multiples alertes de la FIFA et de la CAF, pointant des retards dans la mise aux normes des stades marocains, trouvent ici un écho glaçant.
Dysfonctionnements logistiques flagrants dès les tribunes
Au-delà de la pelouse, l’organisation globale du match a été sévèrement critiquée.
Comme le rapporte Tunisie Numérique, des dysfonctionnements majeurs ont été constatés à l’entrée du stade : longues files d’attente, bousculades, gestion chaotique des accès, et manque criant de sécurité pour les spectateurs.
Ces scènes confirment les pires craintes sur la capacité logistique du Maroc à gérer un événement d’envergure continentale.
Et comme bienvenu l’hymne Tunisien chaleureusement sifflé :
Un arbitrage à sens unique
Le volet sportif du match n’a pas relevé le niveau. Si le Maroc s’est imposé 2-0, c’est au prix d’un arbitrage scandaleux. Trois penalties évidents en faveur de la Tunisie ont été purement et simplement ignorés par l’arbitre malien.
De nombreux observateurs, journalistes sportifs et anciens arbitres n’ont pas hésité à qualifier cette prestation de « honteuse » et de « manipulation flagrante ».
Les soupçons de pressions politiques sur le corps arbitral, relayés par des analystes de la scène footballistique africaine, renforcent la crainte d’une CAN où les résultats pourraient se jouer en coulisses bien plus que sur le terrain.
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Le poids toxique de Fouzi Lekjaa
Au cœur de ce système : Fouzi Lekjaa, personnage désormais incontournable — et controversé — du football africain.
Vice-président de la CAF, très proche du pouvoir marocain, il est accusé par de nombreux acteurs du milieu de tirer profit de ses fonctions pour servir les intérêts de son pays au détriment de l’éthique sportive.
Dans un Maroc confronté à de profondes crises sociales et économiques, l’appareil footballistique est devenu un outil de propagande au service du régime, à coups de milliards investis dans des stades de fortune pendant que la population peine à joindre les deux bouts.
L’Algérie doit se préparer à une CAN piégée
Dans ce contexte, l’Algérie, grande favorite de la prochaine CAN, doit se montrer d’une vigilance extrême.
Les dangers ne viendront pas seulement des adversaires sportifs, mais aussi des tentatives de déstabilisation en coulisses.
Face à un environnement hostile et potentiellement truqué, la FAF, le staff des Verts et les supporters algériens doivent s’armer de lucidité et de préparation mentale.
Cette CAN ne sera pas seulement un tournoi : ce sera un combat pour l’intégrité du sport africain.
À bon entendeur…