Hafid Derradji, dans son dernier texte, choisit une formule radicale : « il n’y a rien ». Ce constat absolu, sans appui sur aucun fait, n’est pas une analyse mais un nihilisme dangereux. Car ce type de discours ne construit pas, il sème surtout le désespoir.
L’Algérie n’est pas dans le vide. Le dernier rapport du FMI le montre : malgré la fragilité budgétaire et la dépendance aux hydrocarbures, l’économie algérienne a enregistré une croissance non-hydrocarbures de 4,2 % en 2024, une inflation ramenée de 9,3 % à 4 %, et des réserves de change équivalentes à 14 mois d’importations. Voilà des indicateurs qui témoignent d’une dynamique, certes incomplète, mais bien réelle. On pourrait citer d’autres secteurs — infrastructures, énergie, agriculture — pour montrer qu’il existe des projets et des réalisations. Dire qu’il n’y a “rien”, c’est occulter délibérément ces avancées.
Et puis, oserait-il tenir le même discours sur d’autres régions du monde ? La France et l’Europe, engluées dans des dettes abyssales, des crises sociales récurrentes, une incapacité à maîtriser leurs frontières, est-ce “rien” ? Le Moyen-Orient dévasté par les guerres, le Sahel pris dans le piège du terrorisme, l’Égypte étranglée par une crise économique dramatique — est-ce “rien” ? Pourtant, personne ne dit que ces pays n’ont pas de projet ou qu’ils ne sont “rien”.
Pourquoi donc choisir pour l’Algérie une formule si désespérante, qui nie jusqu’à l’existence d’un projet ordinaire ? Pourquoi maintenant, au moment où le président appelle à la vigilance contre les traîtres de l’intérieur, et au moment où la France sioniste et les traîtres de l’étranger appellent à un changement de “régime” à Alger ? Savez-vous cela… venant d’un journaliste sportif qui se prononce aussi gravement sur des domaines qu’il ne maîtrise pas ?
Ce type de discours n’est-il pas, au fond, du pain béni pour les traîtres de l’intérieur ?
Et si, au lieu de crier qu’il n’y a rien, on commençait par reconnaître qu’il y a un pays, un peuple et un avenir à défendre ?
3 comments
Justement, ce que nôtre pays est en train de faire, c’est encourager l’innovation, et les prouesses technologiques.
Les aides et encouragements consentis pour les start-up sont considérables et commencent à porter leur fruit .
On se demande de quoi parle ce commentateur sportif qui s’égare de temps à autre et devient politologue ou philosophe selon les besoins.
Les besoins de qui exactement ?
Ce bonhomme l’un des restes de la içaba toujours en activité a tout essayé par le truchement du sport, en manipulant les decision, en suggérant et imposant les nominations aux postes clés. Mais ça n’a pa suffi à faire sortir la population dans la rue et creer une situation où ils se grefferaient en sauveurs. Ses sorties successives( bensdira, derraji, nekaz,……) ne peuvent s’expliquer que par l’approche des élections presidentielles auxquelles ils se préparent pour placer leur pion a la tête du pays et prendre , enfin, leur revanche !!!! Aussi je pense que ces sorties vont se multiplier et prendre différentes formes exécutées par différents acteurs paraissant independants et ne se connaissant pas. Mais en fait ils obeissent tous au même dieu !!!
Le virus de l’intégrisme ne les quittera jamais jusqu’à leur mort! Même s’ils bénéficient du pardon! Voir comme exemple ‘l’américain”.
S’ils se remplissent les poches avec ce genre de débilité …….
La meilleurs solution reste : des amendes foudroyantes!