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Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a fait savoir mercredi à Alger que tous les documents scolaires seront numérisés à travers le territoire nationale et retirés exclusivement de la plateforme numérique du ministère, durant l’année scolaire 2023/2024, selon l’agence officielle.
Présidant l’ouverture d’une conférence nationale consacrée à l’examen d’évaluation des acquis du cycle d’enseignement primaire et des préparatifs des directions de l’éducation en prévision de la prochaine rentrée scolaire, M. Belaabed a précisé que « les opérations de numérisation se poursuivront dans divers domaines vitaux en exploitant le système d’information du ministère de l’Education nationale », affirmant que « tous les documents scolaires seront numérisés au titre de la prochaine année scolaire, notamment l’inscription, la réinscription, la réorientation et le recours ».
A cette occasion, il a appelé les responsables du secteur à « respecter toutes les conditions légales relatives aux systèmes éducatifs et l’organisation des élèves en groupes afin d’assurer la transparence et l’équité ».
Il a annoncé « la numérisation totale du recrutement par contractualisation », ce qui « permettra aux candidats, a-t-il dit, d’être contractualisés de manière automatique, selon des critères et une échelle dédiée à cet effet ».
Le ministre a en outre souligné le rôle de la plateforme numérique dans la facilitation du mouvement de transfert dans le corps des enseignants, indiquant que l’augmentation du nombre de choix à 10 au lieu de 5, a permis à « 50% des enseignants d’obtenir leur premier choix sur les 93% qui ont obtenu l’un de leurs dix premiers vœux ».
Concernant les logements de fonction, le ministre a précisé qu’ils « seront gérés automatiquement », avant de passer à « l’annulation de toutes les décisions d’affectation actuelles et leur remplacement par de nouvelles décisions émanant du système d’information du ministère ».
Renforcement de l’enseignement de la langue anglaise
M.Belaabed a fait savoir que la première journée de cette conférence sera consacrée « aux changements profonds à introduire à l’examen d’évaluation des acquis pour le cycle d’enseignement primaire, sur la base des propositions et avis de la famille éducative, présentés lors d’une opération d’évaluation globale engagée sur le terrain à commencer par les conférences d’évaluation au niveau des circonscriptions d’inspection, les conférences de wilayas et enfin les conférences régionales ».
Il a ajouté que les trois prochains jours seront consacrés à « la mise au point des derniers préparatifs de la rentrée scolaire, concernant notamment l’encadrement administratif et pédagogique, les opérations de numérisation, la situation financière, l’organisation pédagogique, les structures, les équipements et les opérations de soutien scolaire ».
La prochaine rentrée scolaire verra « le renforcement de l’utilisation des tablettes numériques, en dotant 1.200 nouvelles écoles primaires de ces outils, ainsi que la mise en œuvre du plan sectoriel de sensibilisation et de prévention des violences en milieu scolaire, tout en veillant à lutter contre les drogues et les psychotropes, outre la généralisation de la création d’associations de parents d’élèves ».
S’agissant du renforcement de l’enseignement de la langue anglaise, M. Belaabed a rappelé la décision prise récemment lors du Conseil des ministres, portant formation, dès la prochaine rentrée universitaire, d’enseignants d’anglais du cycle primaire au niveau des écoles supérieures des enseignants et la généralisation de l’enseignement de cette langue pour les élèves de quatrième année primaire.
1 comment
Bonjour, le problème c’est que dès qu’un article passe quelques jours il n’est plus lu.
J’arrive un peu tard et je veux montrer que je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette politique de numérisation à tout va. C’est le futur des sociétés dites occidentales et celles qui veulent les suivre.
Je déconseille cette approche. Il faut miser sur le long terme.
Si j’étais ministre de l’enseignement j’interdirai les tablettes aux enfants jusqu’à un certain age.
Soi disant pour éviter le poids de cartables? ce n’est pas vrai ou presque.
Les pays qui ont employé bien avant les tablettes en reviennent. Des formes de handicap sont apparus.
Je ne développe pas plus.
La réalité est que les instituteurs ne veulent pas faire d’effort; ils se sont opposés à changer leur habitude.
Tout comme en France, ils forment très souvent un lobby qui s’opposent aux facilités pour les autres et se perçoivent comme indispensables vis-à-vis de ceux qui les emploient : c’est à dire les parents.
En fait, ce sont aux enseignants de s’aligner sur le rythme et la santé des élèves; ils doivent adapter leurs cours et devoirs, à faire à la maison, en fonction du poids qu’ils devront transporter tel ou tel jour.
C’est leur mission : les enfants d’abord et pas leur carrière.
Je m’explique :
les enseignants doivent adapter les travaux à faire à la maison en fonction du poids des livres qui seront transportaient en même temps.
Si des instituteurs ou des responsables observent qu’un jour ils ont tous donnés des exercices et que le poids est trop conséquent; ils doivent revoir leur emploi du temps des devoirs à domicile afin de n’avoir qu’un petit poids transporté à chaque fois.
En faisant ainsi, le poids n’existera plus comme travers et sujet à conflit. Les livres restant à l’école, dans un lieu ou à domicile.
Je mets de côté la numérisation qui est de facteur stratégique et j’attends de développer plus tard.