Neuf médicaments anticancéreux ont été produits localement en 2021, a indiqué mardi à Alger le directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), le P. Kamel Mansouri.
« Il fallait favoriser l’enregistrement des produits d’oncologie médicale et élargir la gamme pour lever le monopole du marché de certains produits et localiser un maximum de produits sur le territoire national. Ainsi, au cours de la dernière année (2021, ndlr), nous sommes passés à la production locale de 9 médicaments anticancéreux », a expliqué le P. Mansouri sur la station 3 de la radio algérienne.
Il a ajouté que « plus de 224 produits d’oncologie ont été enregistrés (entre la nouvelle inscription et le renouvellement) sur un ensemble de produits qui dépasse les 700 décisions d’inscription rendues en 2021 ».
Le Pr Mansouri a précisé que le nombre de nouveaux médicaments anticancéreux issus des biotechnologies enregistrés l’an dernier « a dépassé la quarantaine, dont une dizaine sont des produits innovants ».
Par ailleurs, l’invité de la Radio a indiqué que l’autosuffisance mondiale en produits pharmaceutiques est estimée à « plus de 70% ».
L’ANPP est un organisme chargé notamment d’assurer l’agrément et l’enregistrement de tous les produits pharmaceutiques en général et d’assurer la mise en œuvre d’une politique nationale du médicament visant, entre autres, à assurer la disponibilité des médicaments, à réduire la facture des importations et à exporter les produits fabriqués localement.