Où sont les médias algériens ?

Où sont les médias algériens ?

J’avais un peu écouté la discussion, quand elle était en français ou traduite de l’arabe, entre le président algérien et les médias algériens invités pour faire un état des lieux de ces professionnels de l’information et de sa diffusion.

Il se trouve que ne connaissant pas bien l’Algérie et son fonctionnement, je pense avoir compris qu’il y aurait plus de 200 médias en Algérie et dont la plupart sont subventionnés par l’état.

Pourtant, à chaque attaque des médias extérieurs contre l’Algérie, la question qui me venait était : « mais où sont-ils, ces nombreux médias, lorsque l’état algérien et son peuple se font dénigrer par des médias d’en face : en particulier français et marocain ? »

J’avoue que, actuellement, je ne sais toujours pas !

Je n’ai jamais trouvé de média algérien aussi présent et virulent que ceux des ennemis de l’Algérie. Je considère que, concernant l’Algérie, la France et le Maroc sont des ennemis. Je fais référence aux états ; leurs peuples sont moins impliqués ; mais ils ont tout de même leur part de ce qui se passe.

Le fait de ne pas s’exprimer quand ils ne sont pas d’accord avec leurs dirigeants lorsqu’ils sont nuisibles à d’autres peuples, fera penser, à ces dernier, qu’ils sont du même avis que leurs gouvernants. D’où l’animosité qui peut en découler : entre peuples qui ne se connaissent pas ou si peu ; mais qui s’affrontent par gouvernements interposés.

Du coup, comment le peuple algérien, face aux attaques à tous les niveaux de diffusion de l’information (internet, télévisé, réseaux sociaux, journaux, etc.) ne peut-il devenir fou ou surexcité voire se sentir abandonné quand on a des médias si nombreux et si absents !

C’est pourtant leur rôle de défendre le pays ; en diffusant aussitôt de la contre-propagande afin de briser l’élan d’une désinformation naissante.

Où sont ces fameux journalistes qui se pavanent dans des journaux en employant la langue française et qui sont incapable de faire la même chose en algérien ?

Sur certains médias en ligne, où certains participent, j’ai pu constater, en lisant quelques lignes, leurs joutes verbales sur des sujets sans intérêts ; mais qui ont l’air de les exciter : je les perçois comme des mimes de ce qui se passe en France ; quelquefois, je suis choqué, moi qui suis français, de leur volonté de valoriser mon pays qui est celui qui a voulu les raser de la carte.

Ils se démènent pour mettre en avant une langue dite de « Molière » ; tout en négligeant, presque avec honte, celle de leur origine ; ou pire encore, la langue que je trouve la plus parfaite pour s’exprimer : la langue arabe. Celle avec laquelle, il pulvériserait, d’après moi, le niveau de réflexion de leur référence occidentale.

Où est donc cette presse subventionnée ? Où sont ces journalistes qui se trouvaient en face du président et qui étaient d’accord pour faire mieux ?

Qui gère la presse en Algérie ?

Je souhaiterais échanger avec cette personne pour estimer l’état de ce qui est fait et de ce qui devrait l’être ?

À ma grande surprise, à part l’Algérie presse service (APS), qui réagirait qu’officiellement selon les demandes du gouvernement, il n’y a rien comme média de vulgarisation quotidien. « Algérie patriotique » peut-être ? Ce journal en ligne, très fourni, ne touche que des habitués.

Y a-t-il des médias télévisés, prévus dans ce sens, pour apporter rapidement voire quotidiennement, au citoyen algérien, un minimum d’informations ; sur tel ou tel événement matraqué contre lui, ou son pays, par les médias d’en face, pour le rassurer ou le calmer ?

Pour ma part, non !

L’Algérien n’est pas informé ne serait-ce qu’un minimum. Les journaux papier pourquoi faire ? Ils ne concernent que les habitués ; il faut un minimum d’effort pour y accéder.

La télévision algérienne devrait être là pour répondre dans les foyers. C’est la meilleure option pour toucher le peuple. Il sera plus réceptif.

On accuse la télévision d’être un très bon moyen de perversion ; elle devrait être aussi efficace en mode bonne information, non ?

Pourquoi il n’y a rien, ou de manière discrète, à chaque fois que l’Algérie est attaquée ?

Moi ? C’est ce que je constate !

Conséquence de cette absence ?

Et c’est malheureusement sur des sites internet, en particulier des chaînes de vidéos comme YouTube, que l’algérien, soucieux de l’actualité de son pays, ira s’informer ! il sera un peu rassuré ; mais c’est là aussi où il sera désinformé. Le comble, c’est qu’il ira se renseigner, par dépit, chez l’ennemi. Je le constate bien.

Si je prends simplement l’exemple des faits de dénigrement contre l’Algérie, commis par les médias marocains et leurs alliés. Fautes de réponses de la part de la presse algérienne, les Algériens vont lire les commentaires d’en face ; ils vont visionner leurs vidéos ; pour ensuite déchaîner instinctivement leur fibre patriotique pour défendre leur Algérie ; jusqu’à s’essouffler ; mais au final, sans savoir la réalité des choses : devenant, à force, un peuple épidermique. Cela fait le jeu des manipulateurs qui se rient d’eux.

Alors que ce devrait être les médias nationaux, et en particulier ceux subventionnés par l’état algérien, qui devrait répondre et aiguiller le citoyen algérien afin qu’il ne s’égare pas dans des batailles inutiles sur des sites pros sioniste comme YouTube. En effet, j’avais signalé plusieurs fois, aux administrateurs de YouTube, des chaînes qui étaient créées automatiquement, et plusieurs fois par jour, par des Marocains et leurs complices, parce qu’elles étaient des lieux de dénigrement très virulents, diffamatoires et accusateurs envers l’état algérien en particulier : jamais, ces chaînes champignons n’ont été arrêtées. Par contre, celles tenues ouvertement et honnêtement par des Algériens ont été rapidement fermées pour un certains temps voire définitivement ; sous prétexte fallacieux que leurs auteurs n’auraient pas respecté leur charte ou pour tout autre fausse excuse non vérifiable.

En fait, ce serait surtout, qu’à leur humble niveau, ces chaînes, de « youtubeur » d’informateurs ou d’éveilleurs de conscience algérien, dérangeaient des pays ou des groupes ; couverts par les dirigeants de YouTube ou autre lieux de diffusion présentés comme ouverts ; mais en réalité qui contrôlent ce qui est dit et qui le dit.

Pensée unique et liberté d’expression choisie.

Et on voudrait faire croire que le citoyen algérien ne ressentirait pas du dégoût envers ceux qui devraient faire ce travail ?

Je pose alors la question : « Du coup, qui fait quoi ? »

Je tiens à signaler que, pour ma part, j’apprends l’actualité algérienne, celle qui réagit courageusement de front et quasiment tous les jours, uniquement dans les échanges sur des chaînes YouTube créées par des algériens à la sueur de leur front ; avec leurs moyens et finances ; et ce sont souvent les mêmes.

A force, ils en arrivent à se « taper dessus » ; car ils sont fatigués d’être seuls ; sans compter que nous avons YouTube et les autres moyens de diffusion qui les entravent parce que c’est l’Algérie ou que le sujet dérange leur tranquillité.

Des Algériens créateurs de chaînes YouTube, des « youtubeurs algériens » comme on dit souvent, ont même abandonné ; car le résultat de leur investissement patriotique n’était pas là ; pas au rendez-vous ; le gouvernement ne répondant pas à leurs attentes ; C’est ce que j’ai lu et entendu quelquefois.

Qui les écoute ? Les a-t-on déjà écoutés ?

Certains, parmi eux, ont demandé audience au président ; personne n’a été reçu sauf des saltimbanques qui retournent à leur sommeil une fois reçus.

Je trouve, pourtant, que ceux qui agissent réellement, et dont j’ai fait part plus haut, ont plus rempli un devoir de journaliste que la quasi-totalité des membres de cette presse qui avait été invitée par le chef du gouvernement algérien.

A mon humble niveau, je m’adresse au président algérien et aux membres du gouvernement concernés par ce sujet, je souhaiterais faire des propositions qui aideraient, je le pense, le pays et son peuple.

Ou alors, qu’ils veuillent bien recevoir les vrais journalistes de terrain qui souhaitent soumettre leurs idées et leurs craintes.

Quelqu’un voudra-t-il transmettre ma demande ?

I HOPE !